là haïe -la troupe de ligne ouvrira la marche qui sera fermée par la cavalerie. attaquée aux jarrets, mordillonnant sans la confiance qu'inspire te général Lopez Le soir des morceaux d'harmonie seront exécutés devant le palais épiscopal. Samedi, la commission royale d'his toire a tenu sa séance trimestrielle. La correspondance a prouvé que la commission étend partout des relations littéraires, et que les savans des pays les plus éloignés prennent un vif intérêt ses travaux. Et qu'on ne s'y trompe pas, ces conquêtes intellectuelles ne sou pas dédaigner même sous le point de vue politique; car un peuple n'existe réellement que par l'empire des idées. Plusieurs communica tions importantes ont été faites par MM. -, de Ram, Desmet Gachard, de Reifïenberg, sur diiïérens ouvrages inédits. M. Jules de St.- Génois r archiviste de la Flandre orientalea adressé une lettre relative au fameux ménestrel Adenez. De sou côté, M. Wiliems a annoucé l'achèvement du premier tome de la chronique flamande du Brabanl par Jean de Klerck. Ge sera le cinquième tome des chroniqueset le bulletin de cette séance, qui formera un cahier de plus de 100 pages, terminera le second volume des comples-reudu. Ou voit donc que notre comité historique ne s'endort pas. Loin de là on ne pourrait citer aucune réunion de sept personnes noo rétribuées qui se livre avec autant d'ardeur et de zèle des travaux pénibles et qui absorbent uo temps qu'on pourrait consacrer a des occupations lucratives. (Indépendant.) Bruxelles 8 novembre. M. Coenraets, inspecteur en chef des contributios directes, douaues et accises Namur, vient d'être nommé au même poste Bruges, eu remplacement de M. Delescaille, 3ui est nommé directeur des contributions irecies Mons. Nous avons parlé des difficultés qu'on faisait en Autriche aux Belges pour leur délivrer les successions qu'ils sont appelés lecueiller. M. le ministre de l'intérieur et des affaires élrangèies a fait prendre des éclaircissemens l'appui des faits que nous avons publiés. Dans la lettre que M. le ministre écrit ce sujet, il s'exprime ainsi Les rapports entre la Belgique et l'Autriche, eu matière de succession, con tinuent être réglés sur le pied d'une entière et parfaite réciprocité. Les faits, mis eu avant par la feuille Luxembourgeoise, se peuvent être, s'ils exislens, que les ré sultats d'un mal entendu et non d'une mesure (éguliére. 11 suffira de les signaler l'at tention du gouvernement autrichien pour obtenir satisfaction. Vendredia, une heure après-midi, un petit rassemblement de curieux s'était formé au bas de la rue de la Madelaiue; il y avait spectacle eu plein veut. Les coœbattans étaient un chien de Terre- Neuve et un âne chargé de ses paniers. Le chien avait pris d'abort la chose en plaisantant: qu'est-ce qu'ua âne? 11 s'était trop de méchanceté. Mais bientôt l'âne se montrant peu endurant, le combat est de venu serieux. Il y avait parier double ou triple contre simple eu faveur du chieu si vigoureux, si souplesi leste. C'est l'âne qui est reste vainqueur il a battu le chien, mais battu le laisser sur le pavé, après l'avoir roulé dans la boue comme une mauvaise charogne. Ce n'est pas tout, le chieu avait un cornac, le cornac violant les lois de la neutralité a voulu prendre parti pour le chien; seul contre deux fâue n'a pas perdu courage, et tout en continuant a mordre le chien il a rué sur le cornac si fort et si bien qne force a été au cornac et au chieu de s'avouer vaincus. On lit dans une lettre que M. Loeve- Weyroar écrit la Revue des Deux- Mondes Le gouvernement belge se reconnaît dans l'imposibilité absolue de demander la conférence uo changement quelconque dans les stipulations territoriales du traité de i83i. Voici ce que Indépendant répond celte assertion M. Loeve - Weymar nous paraît savoir beaucoup de choses, mais il nous permettra de le contredire sur celle-ci. Le gouvernement belge n'a pas reconnu l'impossibilité dont il parleet au contraire il a déjà faitet il continuera faire toutes les réclamations possibles sur la question territoriale. On écrit de Namur, 4 novembre Nous apprenons d'une source certaine que le dépôt ces ophihalmiques établi la cidadelle de celte ville, sur lequel depuis quelque temps le département de la guerre avait cessé de diriger des malades, pour y remplacer ceux qui le quittaient, après guerison, pour rejoindre leurs corps, et qui, par cette circonstance, était menacé d'une prochaine dissolution sera conservé et qu'en même temps que de nouveaux ophihalmiques y soient envoyés, des mo difications utiles seront apportées sou organisation. Cette décision paraît devoir être attribuée aux succès inespérés que les médecins chagés du service de ce dépôt y ont obtenus, dans les traitement de l'opbihalmie de l'armée. On écrit de Paris, 4 novembre On lit dans le Mémorial des Pyrénées du 3i octobre La diligence de Valence a élé prise la Venta del Emar par i5 cavaliers factieux. L'escorte composée de a3 fantassins et un officier a été prise et tous les hommes fu sillés. Les voyageurs, parmi lesquels se trouvaient le géuéral Musso et le gendre du duc de Frias, ont été emmenés dans les montagnes. Uu détachement de DOS troupes les a ensuite délivrés. Nous recevons de Valence la date du a4 Dix heures du soir i4 officiers factieux ont été fusillés ce soir et bien que la garde natiooale ait demandé qu'on les fusillât tous, la tranquillité se trouve rétablie grâce et aux efforts des patriotes. f Correspond On écrit de Madrid, a8 octobre Les députés de Catalogne étaient attendus par la voiture de Valeuce, qui a été forcée de s'arrêter Albaùle. Ou avait appris que la première diligence avait été prise par les factieux, et l'ou a craint le même sort pour la seconde. Les députés de la Galice doivent arriver la semaine prochaine. Les nouvelles qui nous arrivent au jourd'hui de Madrid sont des plus graves.; Des scènes déplorables ont ensanglanté la ville de Valence. voir plus loin et le décret suivant publié par la Gazette de Madrid du 27 octobre peut donner une idée de la situation DÉCRET ROY JL. S. M., considérant qu'à l'abri des loisj les eoDemis de son auguste elle conspirent contre le trône constitutionnel, et pressée de recourir des mesures extraordinaires pour déjouer leurs odieuses machinations, a rendu le décret suivant, après avoir pris l'avis du conseil des ministres I. Les femmes et eofans mineurs des personne qui sont au service de don Carlos j sortiront de Madrid et des environs, a la distance de huit lieues, dans le terme de huit jours, et se présenteront aux autorités des lieux qu'ils auront choisis pour leur résidence et demeureront sous leur sur-: veilla oce. II. Toute correspondance, même la plus familièreavec les personnes actuellement au service de dou Carlosest défendue sous peine de mort. III. Tout acte d'espioooage ou de cornpli- cité avec les ennemis, tout secours de quelque oaiore que ce soit, qui leur sera donné, entraînera un jugement par uu conseil de guerre. Madrid, 26 octobre. Voici, d'après l'Eco del Commercio du 39 octobre, les noms des personnes qui forment la nouvelle juute gouvernante de Valeoce Décasa, capitaine de la milice; Oidor; Bertrand de Lis, ex-députés; Salvaex député; Génovès; le chaDOiue cortès; le comte de Solo- Aioéoo; Tarin, ex-député; Casasola, colonel; Cuébas, ex-député; Arolas, major; Bertrand de Lis y Rivés, ex-député, Puir dullès Millan et Cerbéra, commerçant. L'assassin du général Narciso Lopez a été fusillé. Les affaires d'Espagne deviennent chaque jour plus graves et elles ont pria une tout fait désastreuse. Les nouvelles de Valence où les carlistes prisonnières ont été fusillés et le gouverneur de la ville, Mendez Vigo, tués au milieu de l'exaspé ration populaire vont augmenter l'anarchie. Tout le monde commence craindre sérieu- semeul le triomphe de dou Carlos, si le gouvernement français ne se décide pas une iniervaulion quelconque. A vrai dire, il n'y paraît guère disposé puisque tout semblerait faire croire au contraire que les efforts tendent amener une transaction entre le parti de la reine et celui du prétendant.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2