VILLE D YPRES
SAMEDI, a4 NOVEMBRE,* I838
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OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du I ou 3o novembreS 1/2 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o novembre, 6 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
db là ville*
Du 1 au 3o novembre9 1/3 heures
BELGIQUE.
Ypres, u4 novembre.
Si nous n'avons parlé de l'affaire de mon
sieur Maertensprincipal du collège communal,
contre M. Hochsteynpercepteur de la poste
aux lettres, qu'avec la plus grande réservej
si jusqu'ici nous avons gardé la silence sur
les incidents de l'audience du quinze de ce
mois, c'est uniquement parce que nous n'aimons
pas d'émettre des réflexions qui pourraient
avoir pour effet d'aigrir les esprits, et que,
d'ailleurs, nous voulons nous abstenir de pré
juger des questions, soit de fait, soit de droit,
qui sont, ou qui vont être soumises aux
délibérations des magistrats de l'ordre judiciaire.
Cette cause, dont l'instruction a fait naître
des considérations affligeantes pour la morale
publique, et dont les débats chaleureux ont
fait éclater et la sympathie que le public
éprouve pour l'honorable principal de notre
collège, et la profonde indignation qu'a sou
levée dans tons les coeursla conduite du
percepteur de la poste aux lettres, s'est ter
minée avant-hierpar un jugementassez
longuement motivé, qui condamne M. Adolphe
Hochsteyn une amende de cinquante francs,
5oo francs de dommages-interêts envers la
Îiartie civile, h tous les frais et dépens de
'instance.
On assure que, dans la journée même, il
a été interjeté appeltant du jugement par
lequel le tribunal a reconnu sa compétence (1),
que de la décision définitive.
D'un autre côté, nous apprenons, d'une
source digne de foi, que M. Maertens a dépose,
entre les mains de M. le procureur du roi
une plainte en calomniedu chef des faits
diffamatoires qui ont été articulés, contre lui,
l'audience du quinze, par M. Hochsteyn.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant des
deux instances. Au surplus, organe,dçj'opiuion
publique, nous nous ferons un devoir de la
(i) Nous ne concevons pas trop cette interjection d'appel,
apiès les plaid, au fond ce qui, de fait, reconnaît cette
compétence.
reproduire, avec modération et impartialité,
toutes les fois qu'elle se sera manifestée
complètement.
Est-il vrai qu'après son échec, M. le
baron de Stassart ait reçu des complimens de
condoléance, de la part de 20 sénateursses
confrères, tandis qu'il n'a obtenu que i5
voix? Notre-Seigneur n'en trouva qu'un sur
13! 1 Courrier Belge.
Un statisticien de l'Observotoire nous
informe qu'il a compté, dans la réponse au
discours du trône, du séntt, Sans doute
19 qui35 que et 7 quelle. Il prétend que
la chambre laquelle a voulu faire sa cour
au roi des Français. Id.
On lit dans le bulletin de la bourse
de Londres du i5 novembre, publié par
le Handelsblad
On. espérait que le discours du roi Léo-
pold contiendrait au moins quelque chose
d'où l'on put conclure qu'un arrangement
était prochain. Grand a été le désappoin
tement la bourse, lors de la réceplion
de ce discours, où l'on voil clairement
que la Belgique cherche prolonger in
définiment le statu quot qui lui est si
avantageux. Le mot courage employé dans
le discours du trône, sonnait mal l'oreille
des spéculateurs, et c'est précisément ce
mot qui leur a fait perdre courageeux,
et a occasionné une baisse de 3/8 p. 100
dans les Intégrales. Cependant on ne s'attend
pas une plus forte diminution, car il
n'est pas craindre que la guerre éclate de
puis huit ans on a eu le temps de se faire
au statu quo, l'on restera dans cette position.
La chambre des représeutaus ne s'est
réunie qu'à a heures.
Le président a donné lecture de la ré
ponse faite par S. M. l'adresse de la
chambre. Cette réponse est ainsi conçue
Messieurs, l'unanimité des sentimens
que le pays manifeste est un signe certain
de son attachement inaltérable sa nationalité
et de son amour pour ses intitulions.
Je vois avec plaisir que les efforts de
notre gouvernement pour le développement
de Dotre prospérité publique et de tout ce
qui honore la patrie sont justement ap
préciés.
Je reçois avec satisfaction, messieurs,
les assurances que me donne la chambre
des représemans, de son concours foules
les mesures que réclame le pays.
M. le ministre de l'intérieur a déposé
sur le bureau deux porjets de loi relatifs
aux traités de commerce et de navigatiou
avec la Frauce et avec la Porte ottomane.
Ces deux projets ont été renvoyés l'examen
d'une commission qui sera nommée par le
bureau.
Une députatiou de conseillers pro
vinciaux s'est rendue dimanche dernier chez
M. de Stassart, gouverneur, lui témoigner
le regret de sou élimination de la prési
dence du séoat.
On écrit de Munich, i5 novembre
Ou apprend l'instant qne le roi vient
de gracier l'un des condamnés politiques
de 1833, fils de l'avocat Mundler Pfaf-
fenhofen, qui va être libéré eD conséquence.
Celle nouvelle a répandu la plus vive joie.
On écrit de Vienne, ra novembre
La nouvelle de l'évacuation d'Ancône
est suivie par une autre d'après laquelle
toute l'armée impériale actuellement dans
l'Italie supérieure, serait diminuée et mise
sur pied de paix. Voici encore uu des
beaux résultats de l'amnistie.
L'écbaDge des ratifications relatives la
convention faite entre la cour de France
et la nôtre, concernant l'évacuation d'Aucône,
a eu lieu ici le 6 du courant.
On lit dans le Courrier de Lithuanie,
que l'empereur de Russie a ordonné de
mettre sous le séquestre, toutes las pro
priétés des chefs de la conspiration qui a