M. le maréchal Souk est arrivé
Paris. Nouvelliste
VSlÀfcE D*TPB.E§.
ÉTAT CIVIL.
été découverte en Pologne et dans les
gouveroemens de l'ouest de l'empire.
Oa écrit de Paris, 19 novembre
M. le maréchal Gérard, dont l'Europe
avait annoncé le dépari pour Bruxellesa
«té reçu hier par le roi.
M. Thiers est arrivé le 14 novembre
Marseille venant de Naples par le bateau
vapeur, il s'est mis en route le lendemain
pour Paris, où il est attendu d'un moment
l'autre.
Nous parlions hier d'un régiment
dirigé de Lyon vers la frontière belge.
D'autres batteries parties de Besançon, de
Bourges et de Rennes sont dirigées égale
ment vers la frontière du Nord.
Le Journal des Débats déclare
aujourd'hui que dans l'état actuel de l'Europe,
il n'est nullement question d'une intervention
main armée en Espagne. 11 reconnaît
qu'il y a quelques années le moment était
propice, mais il ajoute que depuis lors des
événemens sont survenus, des difficultés se
sont élevées qui la reudent impossible.
On lit ce soir dans le Moniteur
parisien
Une lettre écrite d'Afrique au journal
le Toulonnaismande qu'Abd-el-Kader
n'existe plus, qu'il a été tué ou fait pri
sonnier par le marabout d'Aïn-Madi.
A peine la place de M. Broussais
l'académie de médecine est-elle vacante par
la mort de l'illustie professeurque l'on
désigne déjà plus de 5 candidats pour
le succéder. Ou dit que plusieurs de ses
élèves et de ses partisans ont le projet
d'ouvrir une souscription afin, d'ériger la
statue de Broussais dans l'intérieur de la
cour de l'école de médeciue.
FRANCE.^
Paris, 22 novembre.
M. X- Marmier, de retour de son voyage
au Cap-Nord et en Laponiea été reçu
par le roi en audience particulière, et hier
il a eu l honneur de dîner avec la famille
royale. L. M. lui out témoigné le plus
vif iulérêtet M. le duc d'Orléans s'est
entretenu longtemps avec le jeune et savant
v ayageur.
Le parti légitimiste vient de perdre
un de ses chefs, M. le duc de Fitz-James,
député et ancien pair de France, est mort
subitement jeudi dernier, i5 novembre,
vers onze heures du soir en son château
sis Quevillon, près de Rouen.
Voict en quels termes M. le vicomte de
Châleaubriand annonce ce fait la Gazette
de France
oc Monsieur, les fils de M. le duc de
Fitz-James me fait l'honneur de m'inviler
annoncer la France la mort de leur
illustre père, le duc de Fitz James c'est
avec le saisissement d'une longue amitié
et d'une admiration désolée que je remplis
Ce triste devoir.
J'ai l'houacur d'être, monsieur, avec
o
la considération la plus distinguée, vôtre
très-humble et très-obéissant serviteur.
Chateaubriand.
M. le professeur Broussais est mort
hier matin, une heure, sa campagne
de Vitry. Il était né Saint-Malo en
1773. Si l'on apprécie cette perte, comme
ou doit le faire, par l'immense célébrité
de ce réformateur, c'est assurément l'une
des plus grandes que la médecine puisse
faire*, l'auteur de l'exameu des doctrines
médicales, le fondeur de la médecine phy-
siologiquel'ardent défenseur de l'iuflam-
matiou et des sangsues, a, par la puissance
de son génie systématique, par l'énergie
4e ses couviciions, la vivacité et la violence
triême de sa polémique, imprimé la plus
profonde secousse aux théories médicales.
Pendant plus de dix ansle professeur
du Val-de-G/âce a été la Ceolre dés dis
cussions les plus animées; c'était delà
que partaient tous les coups que l'on osait
peine rendre, jusqu'à ce que, après avoir
élevé autel contre autelprêché la plus
redoutable croisade contre les doctrines de
l'école et propagé le schisme le plus vio
lent, toute la verve de cet infatigable athlète
est venue pour ainsi dire se perdre et
s'éteindre au sein même de le faculté. Le9
forces de ce puissant adversaire se sont
épuisées combattre une réaction doul il
ne pouvait triompher.
Comme tous les grands réformateurs et
les fondateurs de systèmes, M. Broussais
a fait du bien et du mal; c'est l'impartiale
histoire faire la part de l'ttn et de
l'autre; mais on De peut dès présent se
refuser proclamer le nom de Broussais
comme l'une de». gloires de la France.
M, Broussais et mort d'un cancer au
rectum.
La partie du jardin des Tuileries
qui fait face la rue du 39 Juillet, et
devaDl laquelle a eu lieu le tragique évé
nement dont s'occupe toute la presse, avait
été l'avant-veille'f 13 de ce mois le théâtre
d'un fait l'occasion duquel nu procès
très^rave est déjà engagé. Nous apprenons
qu'une assignation a été donnée par nu des
personnages les plus considérable d'Angle
terre, M. Thomas Wentworth Beaumout
membre du parlement pendant dix-huit ans,
M. Somers, membre du parlement actuel,
comparaître en police correctionnelle 6e
chambre Il s'agissait de voies de fait et
d'insultes de la oature la plus grave adres
sées par M. Somers M. Beaumout, en
présence de plusieurs témoins. Il d'est
bruit l'ambassade anglaise et dans toutes
les réunions anglaises que de cette affaire
quidaDS quelques jours va sans doute
remplir les vastes colonnes des journaux
de Londres. Gazette des Tribunaux.)
Le Journal de falenciennes annonce
que M. Flamme, maire de Valencieunes
et M. Ballot, le seul adjoint demeuré en
fonctions, viennent de donner leur démis
sion par suite d'un échec éprouvé dans le
seiu du conseil municipal.
Un journal dit que le maréchal Gérard
est au momeut de partir pour un voyage
en Belgique. Le Constitutionnel et tà
Presse assurent qu'il est parti.
Ou lit dans le Censeur1 de Lyon
Ce matin i5, le régimeot d'artillerie
en garnison Lyona reçu l'ordre de
partir immédiatement potir la frodtière de
Belgique: ce tégimeul doit êtte accompagné
de la batterie qui était Venue de Toulouse
dans la prévision de la guerre avec le
Suisse.
D'après les correspondances de Madrid,
publiées dans les journaux de Bayonne du
i5, M. Isturitz serait sur le point d'être
nommé président du conseil. On disait même
qu'il avait été chargé par la reine de com
poser uu nouveau ministère.
Les actes de représailles continuent être
exécutés partout.
La représentation adressée la reine par
le général Espartéro fait l'objet de toutes
les conversations et complique encore les
embarras du moment.
Cette manifestation, comme on le voit,
ajoute la gravité de la situation.
Nous avoDS dit que le général vao Haelen,
qui commandé l'armée du centre, a ordonné
que loul ce qui pourra être perçu pour le
compte du gouvernement eu Aragon, Va
lenceMurciesoit remis aux iuteDdans
militaires, afio d'être appliqué aux besoins
de l'armée. Le général Espartéro agit de
même dans toutes les provinces qu'il occupe.
Le général Valdèz va en faire autant en
Galice; de teile sorté que les ressources
du gouvernement se borneDl presque exclusi
vement aux droits d'eotrée des ports de
Madrid, qui diminuent tous les jours.
La nouvelle de l'assassinat, commis par
Cabréra sur les 96 sergens, étant aujourd'hui*
positiver le géuéral vau Haelen vient de
publier un ordre général qui ordonne la
mort de 96 sergents prisonniers. San-Miguel
doit en faire exécuter demain t5 pour sa
part de couliDgenl.
Le général Latre est arrivé sur an
braDcard; il est gravement malade d'uoe
inflammation au ba9-ventre.
On tietot d'établir Murciecomme
Valence et Alicante, une junte de repré
sailles composée du comte de Camache
président, et des quatre commandans de la
gardé nationale.
Du 22 au 23 Novembrei838.
il J 3 3 il \C 2 3»
Masculin3 féminin 0 total3.
SI&IR il 2 3»
Néant.
2) 1 (B 2 §2
Léopold-Philippe Bouchaert, 3 ans, 7 mois,
'rue du Quartier-Neuf, n° 8. Louis Geeraert^
71 ans, menuisier, époux de Rosalie Deyvitte,
rue de Ménin, n° 20.