VILLE D YPRES. (N° 2218.) AIL, m, j JAT\ir;ri,nr5,rg AAiimc mince:) fou kJ faucke-0ocu)eitia fe? cio l)cj fou L'abonnement ce Jottrhal estpour les villes et arrondMSemcns de Cour Irai et cTYpres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix, des Insertions en Petit-Romain17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient tin franc OUVERTURE DES PORTES i)e la ville. Du I au 3i janvier5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i janvier6 1/2 heures. FEIIM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3 r janvier091/2 heures. lî F L G I Q U E. YrRES, 5 janvier. Les miliciens de la classe de 1837, récemment arrivés aux dépôts des 5m' et 8m° régiments de ligne,sont partis pour rejoindre les bataillons de guerre. Ceux du premier de ces corps, allant U Liège, ont quitté notre ville le 1 du courant. Les autres sont partis le lendemain leur destination est Anvers. Nous apprenous que messieurs Roux, Désessarts et madame Voiturier se proposent de venir donner un concert ici, daDsle premiers jours du mois prochain. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer cette bonne nouvelle h nos concitoyens; tous seront charmés d'entendre, de nouveau, ces artistes qui ont laissé de si agréables souvenirs Une fâcheuse aventure est arrivée h l'un d'eux, a M. Désessarts elle était de nature a lui faire perdre la bienveillance du Public de Bruges. Le jour de l'anniversaire de la naissance du roi, la Brabançonne, fut de mandée. M. Désessarts vint la chanter. Mais, par une inconcevable maladresse de la direction, on avait remis au chanteur la lausse Braban çonne. L'artiste, qui venait de jouer un rôle, et qui avait dû s'habiller précipitamment troublé par l'éclat de la rampe, animé par l'accompagnement de l'orchestre, ne s'aperçut de la bévue, ou du guet-apens, qu'a la fin de la première strophe. Alors éclata un hourra de A bas! bas! La direction, qui eût dû venir s'excuser, laissa le chanteur se tirer d'embarras comme il put lui, dénonça l'erreur. Fort heureusement, le Public, qui connaît ses sentiments et son patriotisme, ne se porta pas des excès qui eussent, pour ainsi dire, été légitimés par la maladiesse ou l'astuce de la direction. Nous avons vu avec plaisirque notre confrère du Journal de Brugesn'a fait tomber la responsabilité de cette machination, si c'en est une, que sur l'administration. Un de nos collaborateurs, qui lui a adressé un article Le Jour de l An, le prie de le lui renvoyer. Plusieurs officiers du 3mo de ligne, par suite de l'inspection généralepassent a la réserve ce sont MM. Feys, capitaine, Pom- breuxlieutenant, et Yandekerkhove, sous- lieutenant. JNous lisons les quelques vers qui suivent, daDS le grand double Almanach y> de Liège, i83g. Nous croyons devoir transcrire ce quatrain-épigrammetant pour la frappante concision de la pensée, que pour le permanent -propos de l'ap plication.... Le voici Le Palais de la Faveur et VAspirant. Viens, criait la Faveur, ah! viens donc admirer/ Mon palais est de marbreet l'or brille la rampe Mais la porte est bien basse eh comment donc entrer? Quoi! cela te retient? Fais une chose rampe!!! Le JHorning-Herald contient les considérations suivantes Dans l'intervalle d'un mois, cinq dis cours du trône ont été adressés aux assemblées législatives de l'Europe, tous également solennels et faux Pourquoi ces jongleries annuelles, si la couronne ne veut pas s'exprimer avec franchise? Pourquoi cou- server une vaine forme? On a dit, en plaisantaut, que la parole avait été donnée, l'homme, pour déguiser sa pensée. Il est certain que les discours des rois ont été inventés dans ce but. 11 serait difficile, pour un observateur attentif, de trouver, dans les cinq discours auxquels nous faisons allusion, un mol utile ou nécessaire aux pays auxquels ils sont adressés. On lit ce qui suit dans le Courrier Belge, du 3o décembre Par arrêté du loi, le sieur Laminne est autoiisé extraire du sable, des ter rains qui lui appartiennent. Grand merci de la faveur! I! faudia bientôt avoir l'au torisation du minisire, pour tirer l'eau de son puits, ramasser la neige qui tombe, ou se chauffer au soleil. Ou sait qu'il est déjà interdit de puiser de l'eau la mer, et d'ouvrir un jour, dans son mur, pour se donner de l'air. -Vous verrez que les quatre élémens seront, sous peu, déclarés propriétés rie l'état, et qu'on devra payer tiihut, l'Observatoire, pour jouir de la vue d'une éclipse, d'une aurore boréale, ou d'une étoile queue. Nous signalons, au fisc, le fluide magnétique livré la vaine pâture d'un las d'animaux domestiques. Il est temps de tarifer aussi le vent, l'électiicité publique, et le galvanisme national, dont on se sert pour les télégraphes, la locomoliou et les cerfs-volans. Dans son audience correctionnelle du 37 décembre dernier, V. le Propagateur, li" 2306, du 34 novembre, le tribunal o'Ypres a condamné monsieur sidolphe Hochsteyn, percepteur des postes, pour injures dtlïamaloires charge de M. Do minique Maerlens principal du collège communal, une amende de 5o francs et aux frais et dépens. On dit que, comme de l'autre jugement de condamnation, V. n° 3190, M. A. H. s'est pourvu en appel.... Attendous la décisiou des juges supérieurs. Le conseil d'état, appelé connaître, comme d'abus, du refus de sépulture fait, par l'évêque de ClermoDlau corps de M. de Mootlosier, vient de déclarer, par un arrêt qu'il y avait eu abus dans le refus fait, par M. l'évêque de Glermont d'accorder, M. le comte de Montlosier la sépulture religieuse. A ce sujet, M. de Cormeuin vient de publier, sous le nom de T imon, un pamphlet intitulé Défense de l'Kvéque de Clermontauquel se trouve joitiie une Note, où, entre autres, ou lit Il est temps, enfin, qu'on sache si nous 11e pouvons pas mourir comme nous voulons, sans que le gouvernement sans mêle; si les citoyens l'ont constitué le vengeur orthodoxe de leur conscience et de leurs funérailles, et si la liberté

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1