MERCREDI, 6 MARS, i85<j. (XXIIme Anncc.) 1 1 N° 2255,) Ce rttClU' <4> v l [U- V f J /Jouutaf c>o fou cFfan3ice-0cci3eiitafu eio l^cj fou VILLE D YPRES. L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arroudissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient uu franc. OUVERTURE DES PORTES i>e la ville. Du l au 31 mars5 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i marsy 8 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville» Du i au 3i mars10 heures. BELGIQUE. Ypres, 6 mars. Dans son numéro du 28 février passé; le Courrier Belgefaissut une espèce île statistique, sa manière, de la plupart des journaux du Pays, pour la Paix i5; pour la guerrei5, dous fait l'honneur de ranger le Propagateurd'Ypres, parmi les pacijii/uistes quand même. C'est une eneur. Le Courrier a-l-il donc oublié que, naguère encore, eu répétant un de nos articles, relatif même au Courrier il a expréssement dit que le Propagateur n'était point de son bord?.... Eu effet, nous ne sommes pas de son bord.... Mais Cela ne signifie point, coup sûr, que nous voulons la guerre tout prix! Cette guerre-là, nous ne la voulons pas plus que la paix tout prix; nous la voulons dans le sens de l'Émancipation 1 des Gendebien, des Dumorlieretc. Mais toute discussion toute polémique là-dessus, sont épuisées malheureusement/... Nous ne chercherons donc ni rabâcher, Di récriminer.... Nous laissons l'avenir, qui pourrait fort bien ne pas être fort éloigné, décider quide nos adversaires ou de nous, s'est trompé, sans doute par excès de civisme, dans l'appréciation, au moins précipitée, des graves, des vitales questions de paix ou de guerre, questions qui au'ont encore un si long, uu si puissant retentissement dans lous les cœuts vraiment belges !!J Nous prions le Courrier Belgesinon de répéter ce peu de lignes, du moins de i'fecr.AssER le Propagateur, de la statistique (1) Et c'est là une justice que ce journal, d'ailleurs si grave, si consciencieux, si éminem ment belge, lui, s'est empressé de nous rendre numeio du 2 mars. Nous le prions de Lien vouloir accorder la publicité de ses colonnes, la présente réclamation. des partisans de la paix c'est-à dire de la paix dans le sens absolu du Courrier, et des faiseurs d'adresses et de contre adresses, quels qu'ils soient.... C'est ce que nous at tendons, et, au besoin, requérons de sa loyauté et de son impartialité bien connues I L. D. W. Plusieurs journaux de la capitale ont anuoucé qu'un officier de la garnison d'Ypres a été conduit dans la maison d'arrêt de Brugessous la prévention d'avoir distribué des proclamations adressées l'Armée. Celle nouvelle est inexacte; aucun officier des corps stationnés dans notre ville u'a été mis en état d'arrestation. Le sieur Pqui depuis très-longtemps est retiré du service militaire, est la seule personne qui ait été arrêtée pour le délit précité. Hier matin, le sieur Pétait encore la pistole de la maison de sûreté. On écrit de Berlin, i5 février -- L'introduction du mariage civil est dé finitivement arrêtée; mais il paraît que la publication de la loi qui l'institue, n'aura pas lieude quelque temps encore. -- C'est là un tort, et, nous n'hésitons pas le dire, uu tort grave/... Il y a longtemps que, pour couper court aux dissidences survenues propos des mariages mixtes la Prusse eût dû décréter le mariage civil, etparlant ne s'inquiéter sous aucun rapport, des affaires catholiques spirituelles. Il va saus dire que, sous ce point devue, nous désapprouvons les mesures de coercition l'égard dt-s archevêques de Cologne de Posen et Gnéseu, etc. Il ne faut pas que l'on puisse, droit ou tort, se poser eu persécutés, en victimes, voire même en martyrs Que force reste la loi, que les volontés, que les consciences soient libres; et voilà mut Sur la proposition de M. le bourg mestre Volbrecbt, le conseil communal de Warnêton a voté un subside de fr. 10,000, pour la construction d'une route payée de Comines YVarnêtou. Bruxelles, 4 mars. La chambre de commerce de Gand a rejeté la proposition d'une pétition pour l'acceptation du traité. On lit dans le Moniteur Les appels une résistance) extra-légale ont pris dans ces derniers temps un ca ractère nouveau qui D'à pas permis au gouvernement et la justice de rester plus longtemps dans l'iuaciion. Une proclamation l'armée rédigée en français et traduite en flamand, a été ré pandue avec profusion. Des recherches ont été faites immédia tement. Dans un interrogatoire subi le 27 fév., au sujet des altroupemensM. Adolphe Bartels s'est reconnu l'auteut de cette pro clamation, en déclarant qu'elle avait été impiimée et qu'elle se distribuait par ses soins. La cour d'appel de Bruxelles, réunie le 28 en assemblée générale, sur la réquisition de M. le procureur général, a évoqué l'af faire, en chargeant des fonctions de com missaire M. le conseiller Corbisier. M. Bartels a été arrêté dans la matinée, ainsi que le sieur Kats, chez qui l'on a trouvé, nous assure-l-oo, le manuscrit d'une traduction flamande de la proclamation. On écrit de Gand, Ier mars Le tribunal civil de Gand (tre chambre) s'est occupé avant-hier de la Cause des héiitiers de Mgr de Broglie. Me Jouhaud, avocat la cour royale de Pariset Lantheere étaient chargés de plaider pour MM. de Broglie. L'état était défendu par Me YVaooaar. A l'ouverture de l'audience, M. Jouhaud a demandé que la cause fût plaidée au foud. Me Wannaar a insisté pour que les

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1