(3) M. de Villèle est porté par la coalition daDS trois collèges. M. Hetui de Larochejacquelein est porté par la coalition dans deux collèges Orléaos et eu Vendée. M. Courtin, ancien magistrat, auteur de l'Encyclopédie modernevient de mourir Garches, près Sainl-Cloud, dans sa soixante- onzième atinée. On sait que l'époque de la délivrance des congés de semestre, dans tous les corps de l'armée, est le premier octobre de chaque année, et que les semestiers rentrent le premier avril. Au premier octobre dernier il n'a pas été possible attendu les éven tualités de l'affaire suisseet celles que pouvait amener la question belge, de laisser pai tir les militaires porteurs de ces congés; une décision du ministre de la guerre ieS a même réduits de moitié. La première moitié, délivrée au mois de novembre dernier seulement, vient de rentrer, et l'autre moitié vient de recevoir l'autorisation de se mettre en route. Ou lit dans le Journal des Débals D'après les nouvelles de Bayonne que nous donnons plus haut j don Carlos ne serait pas étranger aux exécutions que vient de faire sou général en chef Maroto, elles auraiéni été convenues entre lui et le prétendant, mais ensuite ce prince redou- taul la portée d'un coup aussi tyrannique et cédant quelques-uns de ses conseillers, aurait désavoué Maroto, comme on l'a vu dans la proclamation que nous avons donnée hier. Maintenant Maroto se sépare nécessaire ment de don Carlos et se trace une lijrne divergeose. Que a-t-il faire? On avait dit qu'il se portait vers l'Ebredu côié du général en chef constitutionnel Espartéro; c'tsi une erreur. Maroto s'est dirigé avec sa division sur Lecumberry du côté de Pampelune. Dans celle position, si la discorde s'accroît et qu'on en vienne des hostilités réelles, il peut s'appuyer la fois sur la place de Parupelune et sur la frontière de France, braver don Carlos, et arborer dans la piovince de Navarre le drapeau d'un nouveau parti. On attend impatiemment les premiers actes de Maroto, et sa réponse la proclamation où don Carlos le déclare traître et le met hors la loi. On écrit de Bayonne, 27 février Malgré l'extrême surveillance exercée par les carlistes sur la frontière et la terreur générale qui ne permet personne d'écrire ou d'apporter des lettres, on sait depuis hier que la positien du prétendant et celle de Maroto se dessine d'une manière plus nette. L'un est la tête du parti castillan, l'autre est soutenu par le provinciaux. ANGLETERRE. Londres3 mars. Les ambassadeurs de Russie, de Prusse, d Autriche et de Hanovre, ont travaillé les 27 et 2b février au bureau des allatres étrangères. Lord Ebrington va être appelé la chambre des lords, et sera nommé lord lieutenant d'Irlande. Dans la chambre des communes séance du 27 février, sir Robert Peel a demandé quelle était l'intention du gouver nement relativement au bill sur le Canada. Lord John Russtl la répondu qu'il ne pouvait dire si la piemière lecture en aurait lieu avant l'âques, mais que dans tous les cas, la seconde lecture n'aurait lieu que trois semaines après Pâques. M. O Conuell a émis le vœu qu'on prît des mesures pour arrêter l'effusion du sang, aujourd'hui que la rébellion est comprimée. Le Courrier revient sur la question des droits imposés sur l'Elbe par le roi de Hanovre, et ensuite sur ceux imposer aux navires sur l'Escautet ajoute li est peut être trop lard (nous espeions que nou j pour éviter cette nouvelle taxe aux navires anglais, mais s'ils devaient y être soumis, nous espérons en tout cas, que nos commeiçans feront tous leurs efforts pour empêcher que le droit en soit perçu Fles- singue, ce qui dans tous les temps occa sionnerait de grands délais, et souvent même, dans les mauvais temps, pourrait entiaîner la porte des navires et de la cargaison. Si ces droits doivent être payés, nous avons la co fiance que nos ministres insisteront pour que ce soit Anvers, ou dans tel autre port où les vaisseaux puissent aborder. Sur ce point, il est de la plus haute impôt tance que les stipulations soient faites dans les letmes les plus exprès, car la chicane dont le gouvernement hollandais a si souvent fait usage toutes les fois qu'il pouvait susciter quelques empêchemens une rivale commerciale, justifie les craintes que nous éprouvons qu'il 11e néglige aucuu moyen pour anéantir le commerce d'Anvers. Ce matin un grand nombre d'ou vriers ont 11 availlé aux prépaiatifs pour la pose de la première pierre de nouveau palais destiné au parlement. Celle cérémonie aura lieu lundi prochain. ALLEMAGNE. Francfort3 mars. On écrit de Berlin26 février On n'a pas encore reçu de réponse de Rome au dernier ultimatum de notre gouvernement. Des communications parti culières digues de foi portent que le St- Pére n'a pas eucore pris de parti définitif relativement la ligne de conduite qu'il adoptera dans cette affaire vis à-vis de la Prusse. Il paraît que le gouvernement pontifical attendra la solution de l'affaire belge et modifiera ses tésolulions en conséquence. On n'espère guère ici la moindre démarche conciliatrice de la part du Si - Siège, et l'on croit generalemenl que les mesures que notre gouvernement pourra prendre par la suite seront empreintes de celte conviction. T II E 4 T R E. Grand Salon d'Apollon. Gymnase Enfantin de la Famille Saqvi. Les intéressans artistes du Gymnase Saqui donnaient, dimanche, 3, leur deuxième représentation. Elle se composait de -- Sans Tambour ni Trompettecomédie- vaudeville eu un acte; Frosine. ou la dernière Venuevau deville en un acte, du Théâtre du vaudeville; La Cuisine au Salon, ou le Cuisinier et le Marmitoncomedie-vaudeville eu un acte. Dans la première de ces pièces, -- d'ailleurs toutes bieu joueesi c'est-à-dire, naturellement, vivement, nous avons, surtout, remarqué les deux charmans espiègles, MM. C. Antonin Mars et Casimir, autrement dits Fanfare, Trompette, et Bieloque, Tambour, jeunes enfans de 6 et de 10 ans. Mlle Estelle Saqui, jeune personne de t3ans, très-aimable et ires-iDielligente, est, pour nour servir du mot sacramentel, un sujet qui promet beaucoup. Dans Frosine, MM. Saqui-Florimond et Adolphe-Dorvalsurtout M"e Estelle, dans les divers rôles de Frosine, et qui revient, sans conteste et comme mime, la palme dramatique, ont bien dit et bien joué. Dans l'intermède, la charmante Caroline Saquiâgée de g ansdouée d'une jolie voix, qui, elle aussi, sagement cultivée, promet un sujet, a enlevé tous les suffrages. Enfin, dans la pièce finale, MM. Charles, Adolphe, Victor, Antonin Mars, Mlle> Ca roline et Estelle, celle-ci dans le rôle d'Oscar, y ont mis beaucoup d'aplomb et d'entrain. M. Adolphe, Médard, marmiton du château, a très-bien joué surtout. M. Julien, Pantin, directeur du sic spectacle, est uu artiste fait.... Ainsi, nous ne le classerons pas dans le personnel proprement dit, du Gymnase enfantin. Comme acteur, comme grime, il n'est pas sans mérite, mais sa prononciation laisser dé sirer.... moins, toutefois, ce dont nous doutons beaucoup, que les fautes qu'il a faites ne soient obligatoirement écrites dans ses rôles. Nous résumantle Gymnase Saqui est des plus intéressans, et cette jeune troupe est vraiment rompue aux exercices dra matiques. Aussi, les sympathies, les bravos du Public ne lui ont-ils pas fait défaut un nombreux auditoirebonne chambrée pleineet, certes, le meilleur et le plus solide des argumens passés, présens et futurs, le thermomètre de la recelte, est là qui dépose des succès des jeunes Gy mnasiens.... C'est ce que, pour nolte part nous leur souhaitons pendant tout le cours de leurs représentations, non-seulement Ypres, mais partout ailleurs! La représentation de lundi, 4, composée de Le Diner de Magdelon comédie- vandeville du Théâtre des Variétés, la Partie carrée, ou Chacun de son côté, comédie-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3