sieur Gendeeien, du reste, vient d'expliquer
le sens de mes dernières paroles; mais, eu
définitives'il y a dnute sur leur signifi
cation, je consens les rayer.
A ces mots, M. Raikemprésident,
déclare que, puisque l'orateur consent au
retranchement de sa dernière phrase, il n'y
a pas lieu de s'occuper de cet incident.
La parole est l'honorable abbé de
Foere. Son discours, où, entre autres,
il dit, en terminant, que, pour ce qui le
concerne, il préférerait tout, même le partage
de la Belgique, a l'acceptation d'un traité
aussi odieux!! a été accueilli, par des
applaudissemcns nombreux, dans la chambre
et dans les tribunes! Honneur et recon
naissance l'honorable représentant de
FoereBelge et prêtre catholique dans
toute l'acceptation de ces deux mots
Les discours, pour ou contre, con
tinuent être prononces la chambre des
représentans. Dans la séance du 12, MM.
DenefRogierPirmez Nothomb et
de Theux ont parlé pour c'est l'éternelle
répétition de la paix quand même et tout
prix!! MM. MetzLejeune, de Puydt,
van den Bosselleont parlé contre. On
a, surtout, remarqué le peu de paroles,
mais énergiques, significatives, allant droit
au cœur, prononcées par l'honorable M.
Metz, encore souffrant et valétudinaire.
Les profondes et patriotiques paroles de
M. le colonel de Puydt, ont fait aussi la
plus vive sensation. Sa brillantesa cha
leureuse péroraisou aux Luxembourgeois,
et, par suite, aux Limbourgeois, a produit
le plus grand effet. Applaudissemens
nombreux et prolongés dans la chambre
et dans les tribunes.
Dans la séance du i3, - nous en
résumons, ci-après, la fin, - MM. Manilius
et Dumortier ont parlé contre l'accep
tation du traité projet de loi. M. Andries
a parlé dans le sens de l'acceptation. Le
discours de l'honorable député de Tournai,
- M. Dumortier- a fait une grande
sensation, surtout alors qu'il a dit On
dit que nous ne serons pas déshonorés;
j) mais trouvez un seul peuple, sur la terre
et dans l'histoire, qui, en pleine paix,
ail consenti a un démembrement humi-
liant Je voterai, jusqu'à la fin, contre
cette iniquité! Je ne veux pas m'exposer,
si j'allais jamais sur la terre étrangère,
j) être traité avec dédain et mépris!...
Je ne veux pas qu'on dise que j'ai
sacrifié mes frèresque j'ai conservé
mes droits, mais aux dépens des leurs!
Je ne veux pas d'une liberté payée si
cher Je ne veux pas de la liberté avec
l'ignominie H! De longs et multipliés
applaudissemens éclatent daus l'assemblée
et dans les tribunes.
Le Courrier soi- disant Belge
conséquent son système d'intimidatton
et de peurs'efforceen se battant les
flancs, de faire mousser le pufï de l'élo
quence parlementaire de Vhonorable M.
Rogier!... Si, pour nous exprimer comme
le Courrier, il n'y a ni nébulosité
mystiqueni prémisses lilulaules,
ni échafaudage d'opéradans les
discours de M. Rogier, nous n'y trouvons,
nous, que du magistral et égoïstique doclri-
narisme!!... Ainsi, compensation....
On parle d'un Abrégé, ou Traité
de Commerceouvrage aussi utile que
nécessaire aux Négocians, Marchands, etc.,
et tous ceux qui veulent le devenir.
Ce Traité, dû la longue expérience et
la plume exercée de M. Gouchon-Bellin,
ancien négociant et banquier, paraîtra,
assure-t-ou, par souscription. On doit
en distribuer sous peu les prospectus
ou bulletins. Nous y reviendrons.
"Bruxelles14- mars.
Il y a eu le 12, six heures, grand
dîner la cour, plusieurs membres de la
chambre des représentans et du sénat y
étaient invités.
Le Belge dit que les élèves de
l'Université libre se sont réunis pour voter
une adresse contre l'acceptation du traité.
On leur avait cependant notifié, dit-il, que
la moindre démonstration entraînerait le
retrait de subside que la ville alloue
l'Universite. Démenti.
L'affaire correctionnelle da sieur Julien
Pallas, employé daus le bureau de mon
sieur Auguste Morel et prévenu de sous
traction de lettres au préjudice de ce dernier,
a été appelée le 12 au matin, Anvers.
Tous les témoins au nombre de 8 charge
et 9 décharge ont été entendus.
L'audience a été levée 2 heures et
reprise 5 pour entendre de nouveau M.
Morel et faire des recherches dans sa cor
respondance. Les plaidoiries doiveut com
mencer ensuite. Cette affaire attire beaucoup
de monde. Acquitté.
On nous écrit de Venloo, 10 mars
Depuis que le résultat des élections de
France est connu ici, l'on ne voit plus
celte tristesse causée par le désespoir.
Beaucoup de patriotes de la rive dioite
se sont donné rendez-vous en notre ville
pour délibérer s'il ne conviendrait pas
d'envoyer une députation Paris.
Par arrêté royal du 1" de ce mois,
le roi a fait grâce de la peine de mort
an nommé Delloyecondamné pour crime
d'assassinat sur sa femme, et dont le pourvoi
avait été rejeté par la cour de cassation.
Elle a été commuée en celle des travaux
forcés perpétuité saus la flétrissure.
La discussion sur le traité a continué
le 13, la chambre des représentans. M.
Dumortier a prononce un long discours
contre M. Nothomb lui a répondu.
On écrit de Rome, 26 février, la
Gazette d'Augsbourg
On assure que des instructions ont été
adressées l'internonce Bruxelles, pour
notifier au clergé belge de s'abstenir de
toute intervention dans les affaires publiques
attendu que le bien de l'église ne réside
que là où sont la paix et l'union et où les
serviteurs de l'église évitent toute démon
stration tendante augmenter le mécontentent
des peuples.
On écrit de Paris, 12 mars
Le travail de recomposition du cabinet
continue.
-- Le Moniteur publie ce malin de
nominations dans l'ordre judiciaire et dans
le conseil d'état.
Un arrêté royal du n mars délègue
M. Surmont de Volsberghe, pour remplir,
ad intérim, les fonctions de commissaire
de l'arrondissement de Mons, pendant la
session actuelle des chambres législatives,
en remplacement du titulaire, membre de
la chambre des représentans.
Le ministre de la guerre a apporté
quelques modification la fixation des
tailles, déterminée par la circulaire du 10
mars i8i5. Les tailles fixées pour les
cuirassiers, l'artillerie de campagne, l'artillerie
de siège et les pontonniers restent les
mêmes, mais quant aux autres armes, elles
sont arrêtées de la manière suivante Pour
les sapeurs-mineurs, i65 centimètres au
moins; pour les guides, 169 centimètres
171 au plus; pour le traiu d'artillerie,
iô5 centimètres a 167 au plus; pour les
chasseurs cheval et les lanciers, 165
centimètres 168 au plus. Ces modifications
ne sont relatives qu'aux miliciens et ne
devront pas être suivies l'égard des en
rôles volontaires.
L'instruction de l'affaire charge de
M. Bartels se prolonge. Les inleirogatoires
n'ont roulé encore que sur uu tiers,
grand' peine des papiers saisis. La police
française a transmis M. de Theux la
copie des papiers saisis chez M. de Potier,
ces notes indépendamment des autres in-
formationsque M.d'Anelhan est allé recueillir
Paris, serviront encore de base de
nouvelles séries de questions, après quoi
l'acte d'accusation, les deux instances et la
défense ne permettront peut-être pas de
juger l'affaire aux prochaines assises.
L'affaire de Kats sera vraisemblablement
disjointe les faits bien qu'analogues
n'offrant aucune connexité. - (Belge.)
Le tribunal a condamné hier un
Anglais 4 jours de prison pour avoir
distribué Bruxelles uu pamphlet sans
Dom d'auteur ni d'imprimeur.
On écrit d'Aix-la-Chapelle, 3 mars;
L'état-major général du corps d'armée
de Westphalie qui avait jusqu'ici sou
siège Munster, s'est transporté Dus-
seldorflf. Il n'y a pas eu de grands mou-
vemens de troupes depuis ma dernière
lettre. La frontière du côté de la Belgique
n'est pas garnie d'un cordon de troupes,
comme on croyait d'abord que cela aurait
lieu; on a évité, au contraire, de cantonner
les troupes dans les endroits situés
l'extrême frontière.
Une brochure importante sur la Banque
de Belgique vient de paraître.
Résumé de la fin de la séance du i3.
M. Gendebien a la parole pour une
motion d'ordre; il rappelle qu'il a demande
le dépôt de toutes les pièces diplomatiques,
mais que le ministre et la chambre se sont