ANNONCES. BIENS Ht BAUX (3) LOCATION PUBLIQUE COMINES BELGIQUE. avait eu la douleur de perdre sa femme, morte en couches, est revenu hier son poste pour donner au traité soo vole affirmatif. M. Rayroaekers est venu voler contre le projet de loi, malgré son étal de maladie. M. Treuteseaux seul était absent. ..mawf Fit A.CE. Paria, ai mars. M. l'archevêque de Paris, par mandement donné le t5 de ce mois, ordonne qu'une quête générale soit faite dans toutes les églises de son diocèse le 24 de ce mois dimanche des Rameauxen faveur des plus pauvres familles victimes du tremble- ment de terre de la Martinique. Plusieurs lettres de Naples du 8 mars ont apporté, le 18, la triste nouvelle de la mort de Nourrit. Depuis le refus par la censure napolitaine de laisser représenter Polyeucte, composé par Douiznti pour Ses débuts, Nounit fut eri ploie la plus noire mélancolie. Sa physionomie trahissait les chagrins qui dévoraient son âme. Les exigences de barbajason directeur, hu miliaient sa fierté. Ses amis' cherchaient distraire ses ennuis; il les y conviait lui- même. Toutes les fois, leur disait-il peu de jours avant sa mort, toutes hs fois que je vous parlerai de théâtre, riez de moi, moquez-vous de moi. Mais leurs efforts restaieul sans résultat. Mme Nourrit, soo aimable et intéressante famille, ne pouvaient l'arracher ses sombres pensées. Le 17, dit la lettre qui nous a été com muniquée, Nourrit avait consenti jouer au bénéfice d'un de ses camarades, Alvetti, le rôle de Pollion de la Norma. Après son du avec M"" Granchi, quelques siffeis Se firent entendre. Les applaudissemens les plus chauds partirent aussitôt de toutes les parties de la salle; Nourrit fut rede mandé. Mais les misérables l'avaient tué. 11 rentra chez lui. Sa femme l'entoura de toute son affection. Il l'eloigna et se retira dans la chambre, où il se promena jusqu'à trois heures du matin Alors il fit sou testament, écrivit plusieurs lettres, entre auties une sa femme et une autre M. Périer, et vers 6 heures il sortit. Mme Nourrit, inquiète, se lève aussitôt; elle descend. Spectacle affreux le cadavre de sod mari gisait horriblement mutilé, sur les dalles de la cour de l'hôtel Barbaja; le malheureux était monté et s'était pré cipité du quatrième étage. L'état de Mra« Nourrit a inspiré un moment les plus vives inquiétudes. Elle est enceinte de sod septième enfant Heu- nusement que sa douleur a pu s'épancher, et qu'après 24 heures d'un désespoir sombre et sec, la vue de quelques objets portés la veille par son mari sut provoquer 9es larmes. La scene de la représentation de la JSorma n'a fait que hâter l'accomplissement d'un projet que ce pauvre Adolphe nourrissait depuis plusieurs mois. D'autres lettres de Naples assurent que Nourrit est mort dans uu accès de fievre jaune. Voici quelques vers écrits cinq sit jours avant le 8 mars, qui font counaître la disposition habituelle de. son âme Si tu m'as fait ton image, a 0 Dieu l'arbitre de mon sort, a Donne-moi le courage rt Ou donne-moi la mort a Mon âme en proie la souffrance a Est près de succomber. «1 Dans l'abyme où meurt l'espérance, <r Oh ne me laisse pas tomber! Nourrit a été enterré le 8 du courant. Sa pauvre mme voulait rappoiler son corps en France; mais ou lut a objecté que tout ce qu'elle pourrait avoir de for tune ne suffirait peut-être pas pour payer les frais incalculables que cela nécessiterait. Elle aura son cœur, mais son cœur glicé, inanimé CHAUVI) Mon premier, mon entier, sont deux villes de France; Mon second est un bourg de minime importance, Port et ville d'Afrique; et, des pieds, j'en ai dix Cinq pour chaque moitié. Mou second vit, jadis, Mais sous un autre nom, dont restent les débris, Tonner un orateur d'une sainte éloquence. Devinez maintenant. Est-ce assez?... Je le pense. LOGOGKIPIIE. Je suis la première Entre mes deux sœurs. Par-devantpar derrière, Je suis toujours le même. Or, devinez, Lecteurs. Sphinxiphile Les fmots des derniers logogriphessont Homère où l'on trouve Rome Orner St~et orme Aga Racine-f où l'on trouve Cain YÎ&kE D'TP&ES, ÉTAT CIVIL. Du 20 au 22 Mars1829. a&ass&sKcas* Masculin4 féminino total4. Un mort-né, du sexe féminin. HI&IRII&GES» Néant. ID 1 S» Marie-Thérèse Dezitter3 mois, 4 jours, rue de Neuve-Église, n" 10. - Joseph-Jean de Lessue63 ansjournalier, veuf de Colette Wullems, époux d'Éléonore Demey, rue de Trèflesn° 24. - Isabelle-Rose-Constance Cardinael 37 ansfermière épouse de Joseph-Jacques Capoen, St-Jacques lez Ypres, n* 7 a. DE QUELQUES appartenons au dSurcau d& dBieiij'aioancc, DE COMINESj BELGIQUE, POUR EN JOUIR A COMPTER DU PREMIER OCTOBRE lSSq. Le Public est prévenu que le Jeudi 11 Avril 1809, a 4 heures de relevée, chez le sieur Callens-Lemai aubergiste h la Maison Commune de Coinines, Belgique, il sera procédé a la mise en Location Publique pour 9 années entières et continuelles des Biens énoncés au texte ci-après plus amplement détaillés. Premier Lot. Une ferme et 7 hectares 58 ares 5a centiares 5 h. 9 c. 23 v. de verger, prairie et labour, occupée par Pierre- Joseph Despatures. Deuxième Lot. 87 ares 5o centiares 10 c. de terre en labour, occupée par le même Despatureç. Troisième Lot. Une ferme et 5 hectares 35 ares 3i centiares 4 b. O c. 87 v. de verger, prairie et labour, occupée par Matbias Catteau. Quatrième Lot. 90 ares 80 centiares 10 c. 36 v. de verger, occupé par la veuve Aûdré Breyne. Cinquième Lot. 57 ares 5o centiares (6 c. 55 v. de terre en labour, occupée par la même veuve Breyne. Sixième Lot. Trois hectares 44 ares 99 centiares 2 b. 9 c. 36 v. de terre eu labour, occupée par le sieur Beckaert-Derou. Septième Lot. 87 ares 98 centiares 10 c. o4 v.) de pareille terre, occupée par J.-B. Claeys-Vanacker. Huitième Lot. Une hectare 17 ares 13 c. 4o v. de pareille terre, occupée par François Duvosquel. Neuvième Lot. 79 ares 37 centiares 9 c. de pareille terreoccupée par Do minique Lesaffre. Dixième Lot. 27 ares 57 centiares (3 e. 12 v.) de verger, occupé par Mathias Van— beselaere. Onzième Lot. 80 ares o5 centiares g c. 12 v. de terre en labouroccupée par le même Vanbeselaere.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3