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VILLE D'APRES.
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(N° 224l.)
MERCREDI, 27 MARS, i85g.
(XXII'" Année.)
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L'abonnement ce Jour*al est, pour les villes et
arroudissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr". 5 par
trioieslre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc
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ligne et toutes celles au-dessous de G lignes, se paient
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OUVERTURE DES PORTES
i)e la ville.
Du au'il mars5 heures
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du au il ?narsy 8 heures.
FEItM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au il mars10 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 27 mars.
^3" Il existe un prévoyanteune
sage mesure de police la défense, tous
cavaliers, pt aux voitures, quelles qu'elles
soient, d'aller, dans l'enceinte des villes,
autrement qu'au pas, et, tout au plus, au
très-petit trot.
L'inobservation de cet article du règle
ment a donné lieu plus d'un accideut
plus d'un malheur.
Récemment encore, deux faits viennent
d'arriver qui nous imposent le devoir d'attirer
l'attention, la serveillance toute spéciale de
la police locale, d'ailleurs la hauteur de
sa mission, sur la stricte exécution de
l'ordonuaiice de sécurité publique.
L'un de ces fans n'estheureusement
que le bris d'un timon de voilure, et, par
suite, l'eufouceroenl d'une croisée de cave.
L'autre fait, arrivé samedi, ad, est d'une
nature plus grieve. Il s'agit de blessures
infligées uu ouvrier renversé et atteiut
par le cheval d'un ollicier de chasseurs,
qui n'allait poiut au pas, ou, du moins, au
tout petit trot.
Le portefaix gravement blessé, a été
transporté, tout de suite, l'Hôpital civil,
par les soins de MM. l'échevin directeur
de la police, et Amare, commissaire, aux
quels on ne saurait, en cette occasion surtout,
donner de trop justes eloges.
Que, sans acception de personne, on tienne
la main au règlement, que force reste la
loi; et il u'y aura plus de tels accidens,
et la sûreté publique sera garantie et
maintenue
Nouvelles informations prises, l'ouvrier
si grièvement blessé, la tête, par les ruades
d'uo cheval, samedi dernier, est le nommé
Dupont, vieillard presque septuagénaire.
Ce malheureux restait en ménage avec
sa femme, âgée et infirme, et sa fille. Tcus
ensemble vivaient du produit de leur commun
travail. Evaluons 1 f»^5 centimes
même par jour, le gain de Dupont. Il en
résulte toujourstoute compensation faite
et part les souffrances, uue perte de 5o
centimes, soit t5 francs par mois, pour
cette pauvre famille!...
Reste savoir, maintenant, s'il ne suc
combe pas ses blessures, si, désormais,
le vieillard dont il s'agit, sera en état de
travailler!... Qui, alors, pourvoira sou
entretien sa nourt iture Il y a im
possibilité matérielle que sa filleque sa
vieille et caduque femme, le fassent!...
Loin de nous, par l'exposé ci-dessus, de
prétendre aggraver le délit, si, toutefois,
délit il y a; et, certes, ce n'est pas
nous qui crierons, qui de droit, Pour-
suivez! poursuivez!! Nous dirions, peut-
être, tout le contraire....
Ce que nous désirons, ce que nous de
mandons, c'est que l'auteur, involontaire,
sans doutede cet accidentvienne au
secours de celte indigente famille, et leur
accorde des dommages-intérêts sufiisans
Voilà tout.
Si nous sommes bien informésles
jugemens rendus par le tribunal correctionnel
d'Ypres, eu cause de M. D. Alaertens
piincipal du collège, contre M. si Hoch-
sleynpercepteur des postes, coudamné
pour injures diffamatoires envers M. le
principal, viennent, sur appel, d'être confirmés
par le tribunal de Bruges. Celle issue
était bien prévoir.
Si d'autres renseignemens qui nous
parviennent, sont exactsils détruisent le
bruit que l'on avait fait courir d'une plainte
en calorauie, portée par M. K sous lieutenant
commandant la gendarmerie des arrondis-
semens d'YpRES et de Furnes, contre M.
J.-B. Perrier- Catleeu, ex-lieuteuant au
be de ligne, et, subsidiairementcontre
l'éditeur du Méphistophélèspour l'article
y inséré, n° ai, 14 mars, 183g, sous ce
titre Réclamation adressée aux
Membres composant la Société de la
Concorde, Ypres. il va sans
dire que nous blâmons l'article.
Du reste, nous ne mentionnons lesdits
renseignemens, et ceux qui précèdent, que
comme des on dit, et parce que notre
titre, lui-même, nous impose le devoir de
propagersauf les restrictions nécessaires,
les Nouvelles du journotre City-
article enfin.
Il n'est bruit, eu ville, que d'une
réclamation de l'hôte de la Maison de
villecharge de la personne tenant le
buffet de la Société de la Concorde
la salle Bleue, ou, plutôt, charge de la
société elle-même.
Voici ce que l'on rapporte Confor
mément aux clauses du bail, audit hôte
appartiennent, de droit, tous buffets, etc.,
établir au local dont il s'agit. La régence,
en concédant la salle Bleue la société,
avait nécessairement stipulé le maintien de
celte condition. Cependantensuite d'une
transaction vetbale, il fut convenu que le
locataire de la Maison de ville céderait
son droit de buffet, moyennant une in
demnité de t5 francs par soirée dansante.
La première soirée fut payée.
Depuis, quatre soirées, ou bals, eurent
lieu. Il revenait doDC, de ce chef, 60 francs
l'hôte susnommé.
Il en réclama le paiement, mais, jusqu'ici,
eu vain, et fut a renvoyé d'Hérode Pilate..
Nous sommes pertinemment informés qu'il
a cru devoir s'adresser, enfin, par requête,
la régence elle-même. Sa sollicitude, sou
équité, nous sont un sûr garant qu'elle
saura faire maintenir et exécuter, non-
seulement les clauses du bail, mais les
conditions expresses qu'elle a mises la
concession temporaire de la salle Bleue!...
Nous suppriraous d'autres détails, d'ail-