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Littérature Nationalê.
CHARADE. certain rimeur.
ÉTAT CIVIL.
h il a s s*
Si les circonstances l'exigentd'abord
Dos forces se doubleraient paF l'appel de
Ja laDdwehr sous les drapeaux; et, d'au
autre côté, nous verrions prendre des mesures
au moyen desquelles les divisions prussiennes
et d'autres de la confédération formeraient
immédiatement une araiée considérable sur
le pied de guerre.
Nous pouvons donc attendre sans inqui
étude la solution de la question belge, car,
quelle qu'en soit l'issue, nous ne serous pas
pris au dépourvu.
On écrit du Bas-Rhin, i3 mars, que
les troupes piussienues occuperont les ex
trêmes frontières afin d'éviter toute possibiliié
de collision sur fis parties de leriiiorre que
d'après le traité doivent rester belges.
Parmi les bruits contredits ou peut
citer la déclaration du sénat contre la cons
titution de idiç), la menace de suspendre
les cours de I université de" Gœttingue, la
déclaration de l'archevêque de Poseu qu'on
devrait l'arracher de l'autel avait de l'amener
en prison, l'envoi de renforts considérables
près de Posen où l'on n'envoie que des
troupes nécessaires la garde des arsenaux.
Langue Flamande. Keus van Diclit- en
Prozastukkenof Taelen Letlerkundige
FerzamelingVOOR ALLEN. (1)
Utile dulci.
La première livraison de la Keus fan Dicht-
en Prozastukken vient de paraître. -
Elle se compose des morceaux suivans
Oogwitprose dont les deux premiers alinéa
sont la répétition des mêmes du Prospectus
par M. K.-P. d'Haeneprêtre - nous y avons
relu, avec peine, d'intempestives hostilités con
tre la littérature française, - en un mot, d'inutiles
velléités de galtophobie
Nut der yolksbeschaving, par M. l'instituteur
P.-J. Renier
De Weesjespar M. E.-J. d'Haene;
Jets oi'er de Eenparigheyd in de Neder-
duitsche Spelhngde M. le professeur Mussely-
BoiideWyn
Geluk des Buitenlefensde M. P
Ken Luyaerd en Pruleetpar Mi C.-F. K.
Celte première livraisonmalgré les négli
gences typographique! (a;et quelques incorrections
(3) qui s'y sont glissées, est des plus satisfaisantes.
(r) Courlrâi, chez Gernaey-ffasacrtGrand'-Place, il\,
et au bureau -du Propagateur.-
(a) A'", avec le point abréviatif, pour A'», n'est
plus d'un usage moderne. 't, au commencement d'un
vers, ou après un point, pour T, quoique dans le sys
tème hollandais, est vicieux et choque l'oeil. En effet
combien ne nous semblerait pas élraugeanormalecette
construction typographique
s'ils savaient que l'honneur est cher aux Nations!...
Eh bien le 't n'est pas moins bicarréchoquantdans
ce vers de M. P.-J' Renier, eto.
«'t GevoeHoosstecn bevtcegt, der dicren wrok bedaerd.
(3) 11 serait trop long, fastidieux même, de les mentionner
toutes. Cependant, paît les variantes orthographiques
usuelles, reçues, nous citerons Gints, pour ginds.
d'où ginder- t'mjl, pour «y/, syncope de terwglj --
«mit, pour sinds, sedertj de slaef, pour den slaef;
le mauvais, l'iuutile emploi de l'apostrophe, et parfois
son omission; l'anomal emploi de eo, c'est-à-dire,
tantôt acceutué, tantôt point; -- le non m ois défectueux
usage de l'apostrophe devant le A, toujours aspiré en
flamand; -- enfin, ce vers hoiteuxou, plutôt, tiop
long quiprobablementaura échappé l'auteur
Elle donne, dès le principe, une haute idée de
ce Recueil national, auquel, sans doute, - nous
aimuns, du moins, le croire, - les suffrages, les
encouragemens du Public, ne feront pas défaut!...
Nous avons remarqué avec regret, que, dans le
nouvel opuscule courtraisitn, l'anarchie orthogra
phique, cette lèprece fléau de la Littérature
flamande, sesoit aussi fait jour, ait pris terrain
La note justificatif e mise au bas du poème de M.
P.-J. Renierne justifie rien a nos yeux. Le
Desrochime de l'auteur, malgré toutes les
Grammaires du monde, est suranné, est passé
de mode, est réprouvé par l'immense majorité
de nos poètes et de nos hommes de lettres!... A
quoi bon persister dans ce système, surtout si
l'on est sincère dans la manifestation des vifs
désirs de voir se fixer, enfin, l'uniformité
orthographique, - sincère dans la protestation de
s'y ranger, sans arrière-pensée?... Nous le de
mandons M. P.-J. Renier lui-même!.'
La prose, la poésie de M. l'abbé E.-J. d'Haene,
sont d'un écrivain fait, et portent le cachet
d'un beau talent. De Weesjes sont une
charmante, une attendrissante pièce c'est un
naïf, un délicieux hymne au Seigneur.
Geluk dés Buitenslefenspat M. P., qui a
cru devoir s'envelopper dans un modeste ano
nyme, est un très-joli morceau. Voilà de la
poésie intime, sentimentale, bucolique. M. P.
est, coup sûr, l'un de nos bon poètes flamands.
Len Luyaerd enPluleet, conte épigrammatique,
par Al. C.-F. K.est bien versifié. La chute
la moralité, - l'aflabulalionsi l'on veut, -
en est vive et bonne.
But der Potksbeschafing, poème de M. P.-J.
Renier, n'est, très-certainement, pas sans mérite,
surtout comme pièce descriptive, didactique....
Mais, nous l'avouerons franchement, c'est là
une versification, une poésiesurtoul,qui laissent,-
selon nous, du moins, - beaucoup désirer...
Familiarisé avec les poètes hollandais initié
aux productions des blieckdes Lédeganck,
des-van Duyse, des Rensdes de Lactetc.,
nous ne pouvons, en conscience, décerner le
même rang, la même mention honorable au
bulletin k l'instituteur-écrivain de Deerlyk
Nous voudrions, de bien grand cœur sans
doute, le voir se placer, sinon la tête, du
moins parmi tous ses glorieux émules, et que,
dans cette occurrence encore, - sans prétendre,
toutefois, en l'aire application directe l'auteur
des Afantages de la Cifilisation, - la justesse,
la vérité traditionnelles de cet apophthégme
latin, fussent de moins bonne prise -
Non laurus vatera sed sua Musa facit.
Du reste, M, P.-J. Renier est un écrivain
aussi estimable qu'il est recommandable insti
tuteur.... Puis, la critique, elle aussi, sa
conscience littéraire. On ne transige jamais
impunément avec elle!!...
Jets ofer de Eenparigheid in de Neder-
duitsche Spelling, par Al. le professeur Alusstly-
lloudewyn, Couitrai, est un morctau de
discussion, de polémique ortbograpbico-gram-
maticale, aussi bien écrit que sagement et
"Wat geestryke uitviuding toont de gaz en stoomtuig
met.....
Toutes ces remarques s'appliquent aux vers de M.
P.-J. Renier.
Nous ferons observer, en finissant, M. Slusselg-
Boudeu-gn que, si ce ne sont pas des fautes typogra
phiques, ou doit écrire Speltrantnon speltrund;
en général, voorstander, non pas rvorstaender,- enfin,
que l épreuve n a pas été bleu lue. Les obseï valions
ci-dessus s'appliquent également l'ortqographe de M. P.
Faisons-lui remaïquer, p. a3, i,e ligue, que l'on dit
reek. petite herse, non riek,- 't daeglgkscli, adj., non
pas 't daegtyks, adv. généralementt lierf&t&aizcen
uials ion l herjtsaisoen-- M. P.-J. Renier, de, non
hei nok, faite den nok, sanglot enfin, M. C.-F.
que l'on orthographie poten, uon poolen dans le sens de
planter poolen est le pluriel de pool, patte, pied.
Pool, plantard, plançon, fait aussi, au pluriel, poten.
Voilà l'usage, voilà l'orthographe. Nous ue saurions trop
recommander, ces MM., de tenir main ce que l'on
ait s'y conformer exactementet ce quedu moins
chacun deux soit conséquent lui-même.
logiquement pensé, discuté et démontré. Ce
n'est pas sans un sentiment de vive satisfaction,
que nous voyons quesous presque tous les
rapports, l'auteur partage nos propres opinions,
et se rapproche presque en tout, du système
orthographique dont nous avons émis et discuté,
dans le temps, les bases, etc., dans l'Éman
cipation, et, plus sommairement, dans la
Propagateur.
Il nous reste faire remarquer que le système
typographique, de ponctuation d'accentuation,
que paraît suivre la Keusest loin d'être
régulier, normal, irréprochable.... Mais ce sont
la des vétilles, dira-t-on? - A la bonne heure;
mais toujours est-il que, dans toute œuvre qui
tend un succès durable, on doit éviter jus
qu'aux moindres négligences, - les élaguer, les
extirper impitoyablement!!....
C'est parce que, nous aussi, nous avons
sincèrement ce succès cœurpour le Recueil
courlrisien qu'à côté de sincères éloges, nous
avons cru devoir placer, franchement, loyale
ment, quelques avis, quelques Critiques toutes
confraternelle»
Concluons, en disant
Op! vlaemsche dichters! lettertelgen
Op! ingetreeft in 't heerlyk spoor
Der vadrender onsterfbre Beigen
TJ toegestraeld de aloude gloor!
Op! broeders! 't zalig ucr vcischeiien
Gestrengeld zgem den heiligen band!
De vleoht en w.u-nen haet verdwenen -
Gesnoerd, voor eeuwig, hand aen hand!
Wael, Vlaming, Belg, votâtzich veiéeueu
Wy zyn al 't kroost van 't Yaderland!
L. D. W.
De plus d'un plat riraeur,
Mon premier n'est pas trop rapide;
Et, bien qu'il dût, tous, servir de guide,
Mon entier fait saillir la minime valeur
De tel et de tel rimailleur!
Quoi qu'on fasse, en voyant comme ils mènent l'affaire.
Mon dernier, je ne puis le taire!...
Je ne suis pas Zoïle atrabilaire,
Mais il me faut ouvrir mon cœur!...
Pardon, MM. N. N.de cet aveu sincère!!
Spliinxiphile.
Le mot de la dernière charade, est
Lillebonneoù l'on trouve LilleLillebonne y
Bonne Bonnes - et Bonne Bone, Bona
l'ancienne Hyppone, évèché de S1 Augustin.—
Le mot du logogriphe, est Sas.
(i) Mieux, sans doute, Uippone ou Ilgpone.
VS&fiiS PTPBLRS.
Bu 25 au 26 Mars y i85g.
Masculin, 2; fe'minin o total, 2.
Néant.