I VILLE D'YPRES. s-/ et MERCREDI, i5 MAI, 1809. (XXIIra« Année.) (N° 2200.) outuaf fou <J faucke-0cctàeuta fu CIO <)o fou '-i- _5v "a L'abonnement ce JoArvaa est, pour les villes et arrondissement de Courlrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix, des Insertions en Petit-Romain17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 0 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i mai y 4 heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i mai y 9 heures. FERM. DÉFINITIVE DES FORTES de la ville. Du I au 3i mai y 11 heures BELGIQUE. Ypres, i5 mai. 7 fcy Nous avons, dans le temps, fait mention de la rixe arrivée, dans les premiers jours de la deuxième i5ne de février dernier, entre divers jeunes gens, de cette ville, et un adjudant du dépôt du t" régiment de chasseuts cheval. A la suite de l'instruction qui eut lieu, ce sous-officier fut traduit devant le con seil de guerre de la province. Ce conseil trouvantsans doute, des circonstances atténuantes, dans l'espèce, ne prononçacontre ledit adjudantqu'un emprisonnement d'un moisla suite du quel il irait rejoindre son corps pour y continuer son service ce qui eut lieu. Que cette punition, quelque minime qu'elle soit, serve d'avei tissementaux militaires, de ne pas faire usage de leurs armes contre les citoyens, et d'éviter, au lieu de les provoquer souvent, toutes rixes ou conflits Si nous sommes bien informés, et nous avons tout lieu de le croire, un cas t) de milice assez ardu, grave même, se présente, actuellement, dans la commune de Voor- tnezeele. il s'agit, dans l'espèce, de l'appel, par interception, d'un milicien, ri° id, de la classe de i838, en remplacement d'un milicien de 1889, n° 10, lequel, au moyen d'un certificat, visiblement obtenu par complaisanceest parvenu se faire exempteraux termes de la loicomme fils unique, soutien de ses père et mère. Le Journal de Bruges s'en est occupé déjà, plus au long, dans sun numéro du 23 avril passé; mais sur des renseignemensquant aux détails, plus ou mois fautifs. Il est étonnant que cr journal n'ait pas inséré, depuis, les Rectifications qui lui furent adressées. Il est, cependant, utile, il est important, en tout état ae cause, de .redresser ce que l'on peut «voir publié d'inexact. Il est remarquer que ce n'est, en quelque sort, que forcément et comme simple léga lisation de cé cei lificut, que l'autorité com munale le revêtit de sou visaau conseil de milice d'Ypres, du mars dernier, et après line discussion assez animée sur la matière 1 discussion qui, la loi la main, renversait de fond en comble, l'iulerprélaliou erronée du conseil. (2) Il est remarquer, eo outre, que c'est ainsi que ladite autorité s'exp'ique dans sa réponse M le commissaire du district sur ur/e première réclamation du père du milicien appelé par interception. Au conseil de milice, du 16 avril dernier, il fut passé outre aux réclamations subsidiaires et personnelles de ce milicien. Au fond, elles n'étaient pas valides, en présence du texte formel de la loi. Mais, déchu de ces réclamations inac ceptables, il u'était, certes, point déchu du droit de s'opposer, endéans les trois mois, l'exemption, obtenue par un certificat erroné, pour n'en pas dire davantage, du milicien au lieu et place duquel il se voyait appelé. C'est ce qu'il fit. Il appuya sa 2e pétition la députation permanente du conseil provinciald'un Contre certificat, signé de 12 notables de la communeet dûment légalisé par le bourgmestre. Eu présence de ces faits, la députation prit-elle de nouvelles informations? chaigea- t - elle M. le commissaire de district d'ou vrir une enquête; c'est à-dire, de vérifier, sur les lieux et en présence de l'autorité locale lequel des deux certificats était (1} Soulevée et soutenue par te secrétaire de la commune, duquel on ne saurait,sans partialité, dé nier les capactlés administratives, fruit d'une longue expérience. (2) V., entre autres, l'art. i85 de la loi du 8 janvier, 1817. vrai, réel, conforme la notoriété publique - celui signé par 5 témoins complaisons et indirectement infirmé par cette autorité, ou celui revêtu de 1 2 signatures notables, désintéressées, véridiques, et, naturellement, approuvé par la municipalité? C'est ce que l'on ignore, du moins jus qu'aujourd'hui car la députation ne daigna pas même répondre l'ayant-cause, au réclamantmoins, toutefois, qu'elle ne regarde, comme une réponse suffisante, l'appel d'incorporation, signé par le gou verneur, transmis an milicien dont il s'agit Si, Biuges, il n'obtient pas plus de justice, c'est-à-dire, si l'on décline aiusi ses réclamations, qui sont d'évidentes preuves de tout son bon droitil recourra au chef de l'État, et, s'il le faut, la Lé gislature elle-même/ Nous supprimons les réflexions qui se pressent sous notre plume Le Handelsblacl, organe du commerce hollandais, publie un nouvel article sur l'article d'un traité de commerce avec la Belgique. Il commence par dire que ceux qui sont contraires au traité avec la France n ont pas tout a fart tort. Il prétend que la France envie la Belgique le transit vers l'Allemagne et les débouchés de pro duits semblables aux siens, et que la Belgique doit attendre des avantages beaucoup plus positifs de la Hollande. Il insiste sur l'urgence d'un traité de commerce. Oui, dit-il, la Belgique peut maintenant faire de nouveau des pas de géant dans le développement de son industrie. La différence de confor mation du territoire, aussi bien que la différence des produits industriels et des relations commerciales en Europe et dans les tropiques, existantes entre les deux nations, nous paraissent devoir établir, sur les bases les plus solides les relations commerciales les plus avantageuses. Quand nous jetons un - M

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1