f VILLE DTPRES. ouata f Su fou cFfau3te-0cci2eii[afu cio Su fou MERCREDI, 26 JUIN, 183g. XXIIrae Année.) (N° 2267.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Y prèsde fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne j et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du I au 3o juinl\ heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au Sojuin, 9 1 \l heures. FERM. DÉFINITIVE DES FORTES DE LA VILLB. Du 1 au 30 juin11 heures. BELGIQUE. Ypres, 26 /ai/2. ^3* Les Petites sfjjiches de Courtrai, du 16 juin, n° 70, aunoncenl qu'enfin le hameau de Ploegsteertd'ailleurs trés- populeux ayant une église, et réunissant tous les élémeus communaux possibles, est sur le point d'obtenir sa séparation de la ville de ffiarnêton, et d'être érigé eu commune. Le même journal cite les noms de MM. les commissaires démarcateurs ad hoc ce sout MM. de Neckèie-de Cooinck, Rodeubacb et van Damme, conseillers provinciaux. Si, définitivement, le conseil provincial réforme ses précédentes décisions, visiblement erronées, et surprises sa religion, il fera acte de rémunération et de justice! Ploegsteert a d'incontestable droits être commune. C'est ce que, de tout temps, a soutenu, a démontré le Propagateuret, surtout, lors du dernier rejet fait par le conseil provincial. C'est ce que notre principal rédacteur a démontré, dans le temps et toute évidence, dans plusieurs journaux de Bruxelles, aux quels il collabore. Bruxelles24 juin. Le ai, le roi a reçu MM. Fallon, Liedts et Dujardin, composant la commission qui doit se rendre Utrecht. Ainsi que nous l'avions annoncé le 21 au matin, un très-grand nombre d'électeurs et d'habitans de Bruxelles se sont réunis liier au Parc, dans le jardin du Waux-Hall, pour aller exprimer M. le baron de Slrassart les regrets qu'a fait éprouver toute la population de la capitale l'injuste destitution dont il a été frappé par le gou vernement. Ners les six heures et demie plusieurs milliers de personnes se trouvaient au Parc et aux environs de celte promenade. On voyait réunis dans l'enceinte du Waux-Hall des magistrat, des avocats, des professeurs, des négocians des industriels, des banquiers, des membres de la chambre, des conseilles com munaux, enfin une foule de citoyens ap- partenans l'élite de la société. Au moment où le cortège allait se mettre en marche, M. Verhaegen aîné, membre des représentaus, donna lecture de l'adresse dont nous avons publié hier le texte. L'adresse ayant été approuvée, une dé- putation fut chargée de la présenter M. de Stassart Uu électeur, qu'on a dit être un ancien officier supérieur en retraite, a demandé être adjoint aux membres de la commission. La démarche de cet hono rable citoyen, vieillard cheveux gris, a produit une vive sensation. Des applaudis- setueos se sont fait entendre dans les rangs. A sept heuresle cortège se mit eu marche; les personnes qui se trouvaient en tête marchaieot cinq de front. Arrivée devant l'hôtel du gouvernement provincial, rue du Chêne, la tête du cortège fit halte. M. Veihaegen aîné se plaça la porte de l'hôtel pour régler le défilé du cortège. Les personnes qui faisaient partie du cortège, entrèrent dans l'hôtel et firent le tour de la cour trois trois et le chapeau la main. M. le baron et Mme la baronne de Stassart se trouvaient une croisée et saluaient le cortège qui leur répondait par les cris fréquemment répétés de Vive le baron de S/assarl Celle scene présentait l'aspect le plus louchant. Une vive émotion était peinte sur toutes les figures. Le défilé a Cette députatiun se composait de MM. Borel, consul de Suisse; Doucet, conseiller municipal et vice-président du tribunal de commerce; Daumerie, propriétaire; Fon- tainas, avocat Orts fils, secrétaire du conseil de discipline des avocats, et Decamps, propriétaire. duré fort longtemps. Les personnes qui faisaient partie du cortège, se Suut ensuite séparées paisiblement. Le police et l'autorité militaire avaient prit des dispositions pour assurer le maintien de l'ordre. Un piquet de 5o grenadiers était établi au théâtre du Parc un officier de place est allé l'inspecter au moment ou le cortège allait se mettre en marche. Une grande partie de la garnison était consignée.- Les commissaires de police et leurs agens étaient sur pied. L'ordre n'a pas été troublé sur le passage du cortège. Cette magnifique démonstration honore la ville de Bruxelles autant que l'homme qui en a été l'objet. Elle laissera de longs souvenirs dans l'esprit des personnes qui y ont assisté. La triple élection de M. de Stassart avait été une protestation contre son élimination de la présidence du sénat. La manifestation d'hier au soir est une protestation contre l'élimination de M. de Stassart du gouvernement provincial du Brabant. Voici la réponse de RI. de Stassart l'adresse Messieursles sentimens que vous m'exprimez d'une manière si flatteuse et la démarche que vous voulez bien faire au nom des électeurs de l'arrondissement de Bruxelles, sont, mes yeux, d'un si grand prix qu'ils consoleraient de toutes les dis-; grâces, de toutes les injustices. Le souvenir des témoignages d'intérêt qu'on me prodigue de toutes parts dans celte circonstance, sera le charme de mes vieux jours. Recevez l'expression de ma vive reconnaissance, et soyez mon interprète auprès de messieurs les électeurs. Qu'ils sachent combien je suis touché de tout ce qu'ils ont fait, de tout ce qu'ils fon» moi! Observ

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1