/putitaf Do fou cFfauD1 e-0cciDeniafo eio Do fou VILLE D'YPRES. MERCREDI, 3i JUILLET, i85g. (XXIIIme Année.) a - Erratum. ^3" Au n° 227627 du c', rub. Ypres, p. t", col. i", 2e alinéa, ligne 12, lisez raccordementau lieu de recordement, qui s'y est glissé par inad vertance. Ypres', 3i juillet. (N° 2277.) Zn - K^*Tm L'abonnement ce Journal est, ponr les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i juilletl\ heures. FERMETURE DES PORTES i 1 de la ville. Du i au 3i juillet9 172 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la vills. Du 1 au 31 juillet11 heures. BELGIQUE. Lundi, 29, a la parade, a eu lien, sur la Grand'-Place, la remise des insignes de l'ordre de Léopold, au sergent-facteur de Mat ou Damat du dépôt du 8" de ligne, déjà décoré (1), l'un des 4 sous-officiers de l'armée recerament nommés chevaliers de cet ordre. On se rappellera que le sergent de Mat est le même qui eut sous ses ordres au service de France, le caporal Magnan (2), depuis général de brigade détaché en Belgiqueac tuellement commandant le dép' du Nord et l'on sait qu'a sa dernière tournée d'inspection, cet officier général se plut h rappeler ces antécédens, et fit le plus fraternel accueil h son vieux supérieur et camarade d'armes! Une rixe s'est élevée, dimanche après- dînée, vers les 3 172 h 4 heures, aux Épées couronnéesrue des Bouchers, entre divers canonniers, et le sieur Delvaulx, ancien mili taire, tenant ce cabaret. On parle d'un duel qui s'en serait suivi, et dans lequel Delvaulx aurait reçu un coup de sabre sur la figure.... Quoi qu'il en soitla gardearrivéeh ce qu'il paraît, la réquisition même de la femme Delvaulx, aurait, non-seulement emmené les perturbateurs, mais, en outre, saisi le cabaretier lui-même en son domicile, le forçant, sur sa résistance h grands coups de plat de sabre h les suivi aussi, ou, mieux, le traînant au corps de garde Si ces détails sont exacts voila, certainement, des faits hautement blâ mables, et une flagrante violation du domicile des citoyens!.. Que la police militaire s'exerce comme elle l'entend, h la bonne heure; mais (1) La médaille d'or, avec pendcjn, d'Aq^leterre. (a) V. le Propuyalew lî oct., iS38, u" 1 9). l'arrestation d'uu bourgeois dans son propre domicile, par une garde ou patrouille, sans l'intervention de la police locale, et les mau vais traitemens infligés par suite de la résistance légale opposée h cet abus de pouvoir, sont des actes inqualifiables, et que nous ne saurions trop signaler a l'autorité supérieure, pour que, dorénavant, elle eu prévienne le refour!! Du reste, nous aimons a croire que, d'une part, la boisson, d'autre part, un malentendu, et, surtout, la déplorable Coutume du port d'armes hors du temps de service, auront seuls donné lieu h cette querelle, a cette rixe isolée.... Espérons que rien ne viendra porter atteinte h la concorde, h la bonne harmonie qui, depuis si longtemps, régne entre la garnison et les habitans!! M. F.-J. van der Elst, ingénieur civil, d'ailleurs très-avantageusement connu, vient de publier, Mons (1), des Observations sur la Jonction de l'Escaut la Lys sur le projet de Canal de Bossuit Courtraiet les Projets connexes de Canal de l'Espierres, de Canalisation de l'Escaut et de la Lyset du Chemin Ue fer de Tournai h Courtrai, Tourcoing, Roubaix et Lille. Comme son titre seul l'indique, cette bro chure est éminemment d"a-propos et du plus haut intérêt. Nons ue suivrons pas l'auteur dans ses consciencieuses recherches (2), dans ses lumineux aperçus, dans ses argumentations logiques, irréfutables. Les étroites limites dans lesquelles nous devons forcément nous renfermer, s'y opposent. Nous nous bornerons a dire que nous nous rallions ses Observations, et què, dès le principe, dès que la question a surgile Propagateur s'est élevéde toutes ses forces, contre le projet de canal de l'Es pierres, canalisation toute en vue des intérêts français, et destructive des intérêts belges!! Çi) Imprimerie de Piérartlibrairerue dIlavrè. Juillet, iS3t). -- Avec une carte des canaux et rivières navigables de Belgique et du Nord de la France. (i) Entre autresles rectifications ou réfutations des écrits de AI. Yerrue-Lafrancq etc. Mais écoutons parler M. F.-J. van der Elst lui-même Toutes ces considérations, déjà plus que suffisantespar elles-mêmes pour repousser la demande en concession d'un canal dans la vallée de l'Espierres, nous paraissent faibles encore, a côté de la pensée quç ce canal pourrait, dans un temps peu éloigné, enlever, aux Flandres, toute leur navigation sur Dunkerque et sur la haute Lys, et, de plus empêcher la construction de ce canal, tant réclamé par ces mêmes Flandres et le Hainautpour la jonction de l'Escaut h la Lyset la mer du Nord en passant par les villes de Courtrai, Ménin et Ypres, sans emprunter d'autre sol que le sol belge. Quoi nous irions, nous, au profit de l'étranger, faire un canal, avec la conscience qu'il serait la ruine des nôtres! qu'il serait un obstacle insurmontable au perfectionnement et au com plètement de notre système de navigation intérieure; et tout cela, sans le moindre avantage, en compensation des pertes qu'il causerait a notre Pays!!... Oh! non, non notre gouvernement n'autorisera pas un aussi funeste projet pour cette partie de la Belgique Ce serait ia Saint - Barthélemi des canaux des Flandres, faits et a faire; ce serait livrer notre navigation intérieure a la France; ce serait nous dépouiller des avantages que nous possédons, sans espoir de jamais en re tirer aucun genre d'indemnisation Faisons ce sacrifice a nos amis les Français, laissons ensuite accaparer nos ports, par nos amis les Anglais, comme nous avons livré le Liinbourg et le Luxembourg h nos amis de la Hollande et de la Prusse; payons la dette hollandaise, et remboursons le péage de l'Escaut et, puis, Belges, ainsi dé pouillés, trouvez de quoi faire les frais de notre gouvernement, et vivre!!... C'est, cependant, en présence des ces calamités que la Belgique se trouve en ce moment. On ne veut rien de moins d'elle. A ce compte seulement, nous aurons la sincère amitié de la France et de l'Angleterre, comme nous avons déjà les bonnes grâces de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1