SAMEDI, îo AOUT, i839
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VILLE D YPRES.
Wytschaete, ce 1" août, 1839.
(XXIII- Année.)
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arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. f\ par
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ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
ne LA VILLE.
Du 1 au 3i août y 4 heures
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i août9 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du i au Zi août y 11 heures.
BELGIQUE,
Ypres, 10 aowl.
CORRESP ONDANCE.
^3» On nous adresse la lettre suivante.
Nous nous empressons de l'inse'rer dans notre
premier n°. Nous la publions textuellement
parce qu'il est, dans le style de chacun, c'est-
à-dire dans ce qu'il dit et veut direun
ordre d'idées, une série de déductionsetc.
qu'il est toujours peu convenable d'intervertir
ou de modifier.
Voici la lettre dont il s'agit
Monsieur le rédacteur L. D. W.
Puis qu'en votre n° 2276, du 27 juillet,
1809, vous parlez, assez particulièrement, de
ce qui se passe Wytschaete où vous vous
êtes rendu en personne, je me fais un plaisir
de vous faire observer que vous faites mous
ser (1) bien haut l'offre d'un habitant qui,
dès 1836 voyant que l'administration locale
ne s'occupait point de ce fâcheux chemin du
Staenyzeravait offert de l'entretenir ses
frais particuliers, moyennant autorisation. Cet
entretien est peu de choseet ne consiste
qu'à payer quelques pauvres ouvrierspour
faire les rigoles d'écoulement, que les riverains
auraient faites, si la régence l'avait ordonné;
ensuite, de surveiller hebdomadairement
cet écoulement des eaux. Puis de verser, au
milieu du chemin des pierrailles.
A ce sujetmonsieur le secrétaire de la
régence doit se rappeler qu'étant secrétaire
d'une administration précédente, lorsqu'il habi
tait Wytschaete, - il doit se souvenir, dis—je,
que les pauvres étaient occupés fructueusement
(0 Nous n'avons y certes y pas fait mousser bien haut
loffre dont il s'agit Nous avons rapporté les faits
tels que nous les tenions de la notoriété publique. Jciy
nul doute, la modestie y d'ailleurs toujours louai h, que
le correspondant se plaît reconnaître Vhoi.ort ble er-
administrateurf l aura emporté sur tout autre sentiment....
<-e qui y (Ju re^fe y n'implique point une rétuutation de
notre parti.,. Aussi nous maintenons notre dire car rl
ne s agit point y icion le sentira de reste, de faire
mousser qU0i que ce soity pas même un pufT! n - L. D. W.
ramasser des pierresponr verser dans les
chemins vicinaux on dit même qu'il en existe
encore des amas, qui se perdent, et que
lui-même a payés des deniers communaux.
Pourquoi n'a-t-on pas suivi l'exemple de
M. Tertzweil, qui, devenu secrétaire de la
commune, a continué l'œuvre de son prédé
cesseur et avait construit aussi un gravier
qui ne demandait qu'à être entretenu
Pourquoi M. Goubeauqui, après i83o,
quoique ayant quitté son domicile de Wyt
schaete, est redevenu secrétaire de ladite
communen'a-t-il plus voulu continuer le
bien que lui-même avait contribué faire
autrefois
Comme vous l'avez fait pressentir en votre
article, l'administationpar une lettre du 26
juillet, arrête la bonne volonté du notable
en question, et, par la mise l'œuvre d'ouvriers
et de gardes champêtres, annule l'autorisation,
et l'abandon qu'elle lui avait fait du soin du
chemin, soin qui naturellement doit être rangé
au nombre de ses premiers devoirs Je
suis aise qu'elle sente ses devoirs.... En tout
cas, l'éveil est donné. Que Dieu et l'autorité
supérieure veuillent protéger les intérêts de
notre commune
M. le secrétaire de Messines avait-il intérêt
particulier entretenir la non-viabilité de ce
court espace de chemin?... Serait-ce pour
appuyer son projet de favoriser Messinesen
achevant de ruiner l'aggloméré de Wytschaete,
et eu nuissant même Ypres?....
Pour un pavé, un ex-sénateur a proposé
de faire obtenir les grés gratis, de procurer
le sable nécessaire et deux cents francs, si
la commune qui a voté i5,ooo francs
pour favoriser Messines ses dépensvoulait
en voter seulement 2,000;-et d'autres parti
culiers aisés auraient aussi procuré plusieurs
centaines de francs.
Un Habitant.
Les tirs, et divertissemens, etc., l'occasion
du Tuindag, annoncés par le programme de
la Régence, ont eu successivement lieu, ou
ont été remiscause du temps.
La distribution solennelle des prix aux
élèves couronnés de l'Académie de dessin
etc., a également eu lieu jeudi.
Nous regrettons de ne pouvoir mentionner
ni les noms des vainqueurs des divers tirs
et joutes, ni ceux des lauréats académiques.
Aucune liste officielle ne nous a été com
muniquée par qui de droit.
MM. les artistes sous la direction de
MM. Honoré et Dulindirecteurs brevetés
du Théâtre de Brugesont donné déjà
plusieurs représentations. En général, elles
ont été fort bien exécutées. Deux pièces
réellement choisies, ont fait leur apparition
sur notre scène le Postillon de Lonjumeau,
opéra en 3 actes, musique de M. Adolphe.
Adam, et le Sonneur de Saint-Paul, drame
en 4 actes, h grand spectacle, précédé d'un
prologuepar M. Bouchardy. MM. les artistes
dont l'ensemble est des plus satisfaisans
ont du faire plusieurs bonnes recettes....
Dimanche prochainsans doutepour le
petit Tuindag, il y aura foulec est-à-dire,
en termes techniquesbonne chambrée.
Nous nous proposions, comme d'habitude,
de publier, plus au long, quelques Comptes
rendus des représentations yproises de MM.
les artistes Honoré-Dulin.... Des circonstances,
entièrement indépendantes de notre bon vou
loir, sont venues y mettre obstacle.... Force
nous est donc, de nous renfermer dans des
généralités, et de nous borner ce peu de
lignessimples échos qui nous sommes de
Topinion....
Du reste, T opinionla voix publique
cette reine, celle dominatrice de tépoque,
ne manquera pas de rendre, en ceci même,
ceux qui le méritent, la justice qui leur
est dueet, ce titre, plus d'un de MM.
les artistes, nous assuré, t'on peut compter
et sur celte publicité, et sur cette recompense 1
Nous avons également, pour être justes,