i f Do fou? cFSxuDte-0cciDeutaio eu? Do VILLE DTPRES. N° 2284.) SAMEDI, 24 AOUT, 1809. (XXIIIme Année.)' BELGIQD E. Yfres, a-i août. LITTERATURE NATIONALE. OlltlkX L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypresde fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i aoûtt\ heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 31 août9 1 j2 heures. FEU M. DÉFINITIVE DES FORTES de la ville. Du au 3i août y 11 heures. ^3" Mardi, 20, a eu lieu, de la manière accoutumée, la distribution solennelle des prix aux élèves du collège épiscopal, dit de Sl-Viocent de Paul, el que dirige M. l'abbé Denys. Jeudi, 22, a également eu lieu, la so lennelle distribution des prix au collège communal. Ou sait que cet établissement d'enseignement moyeu est placé sous l'habile direction de M. D. Maertens, de Bruges. Ou aime voir, dans les deux collèges, la bonne méthode d'enseignement, confiée, d'ailleurs, d'habiles professeurs, el les progrès, toujours croissans, des élèves. Un salutaire arrêté royal était venu, d'urgence el il n'y a pas une année, mettre un frein l'immorale et pernicieuse influence «les maisons de prostitution el de passe. On avait lieu d'espérer que les autorités locales se seraient empressées d'y tenir la main.... Malheureusement, il n'en est rien, ou presque rien Les lieux suspects, les mauvais cabarets, loin d'êtie contenus ou réprimés, augmentent, pullulent dans UDe progression vraiment effrayante!... Dira-t-on que l'on ne saurait entraver le libre usage d'une industrie quel conque, et, parla, porter que grave atteinte aux revenus du fisc et de la commune? Non, saus doute, et telles ne sont pas nos prétentions; mais que l'arrêté royal s'exécute dans toute sa teneur, et que la police surveille activement les lieux suspects, les mauvais cabarets; qu'à l'heure de la retraite, surtout, elle fasse vider strictement lesdites maisons, et ne recule point devant la constatation des contraventions et la poursuite des délinquans Et, bientôt, un frein sera mis au scandale et la débauché. D'autres mesures secondaires»'restent en core prendre, el une police bien administrée ne saurait les ignorer une entre autres, dont la nécessite n'est que trop évidente c'est la rigoureuse surveillance des filles on femmes, soi-disant locataires ou servantes, 1 plupart du temps sans aveu ou sans papiers, lesquelles fréquentent les maisons suspectes. Nous recommandons ces réflexions qui de droit. Bi ujt elles2.2 août. Le roi a reçu les lettres par lesquelles le sultau Abdul-Medjid notifie S. M. la mort du sultan Mahmoud il, son père, et sou avènement au trône. [Moniteur.) Par arrêté royal en date du 17 juillet, le sieur E. Potttez est nommé consul a Démérary, Guiar e anglaise. [Idem.J Une lettre sur Francfort-sur-Meiu du 16, annonce que M. Lebeau envoyé extraordinaire de Belgique, a fait ses visites au président el aux membres de la diète. LANGUE FLAMANDE. Mevs«i.»o«zy van F.-J. Blieck, Lid der Mact- schappy van Rhetorica te Wervick. Écoutez, écoutez et soyez tout oreilles! Le Barde, aux chants sacrés, la cithare d'or, Déroute les merveilles De son art créateur, poétique trésor!! - L. D. W. - Enfin, annoncées pour le mois de mai, vivement, impatiemment attendues, les Poésies diverses, ou, plutôt, les Mélanges poétiquesde monsieur F.-J. Blieck, viennent de paraître. Et c'est qu'en effet, ces brillans Miscellanées, ces Silves, ces Sélectes, sont éminemment poétiques Ici, du moins, l'adjectif ne déroge point au titre. Ici, l'épithète, enseigne vide, trompeuse, piège tendu la crédulité bénévole, ne ment pas effrontément au goût, la vérité!... Du reste, qu'avions-nous besoin de le dire? Le nom littéraire de M. Blieck est assez haut placé, Dieu merci, pour nous dispenser de tout commentaire, de toute explication. Bornons-nous donc rendre brièvement compte, restreint que nous sommes dans d'étroites di mensions, de l'opuscule Mengelpoezy. Comme nous en avons émis déjà la supposition (1), cet intéressant recueil, véritable faisceau de pièces d'élite, se compose, pour la plupart, de poésies déjà publiées, ou séparément, ou dans les Choix de Poèmes couronnéson dans le Nederduitsch letterkundig Jaerboekje, qu'édite, Gand, depuis i854, M- F. Rens, l'un des plus nobles émules de notre poète wervicquois. Que l'on n'aille pas, au moins, s'y tromper!.... Ce n'est point là un reproche, même oblique, que nous articulions sa charge. Loin de là. Nous constatons, purement et simplement, un fait.... Hàtons-nous d'ajouter que, certes, les pièces restées inédites jusqu'ici,du moins, que nous sachions, ne sont pas les moins suaves, tes moins brillantes et délicieuses fleurs de cette couronne poétique. (2) (1) Y. le Propagateurn° 2, Ou, 27 avril, 1839. (2) Ici, nous placerons, eu première ligue, Aen m y ne Jongste Zusterp. 71, De f/eilige Dymji/Uip. 'i 1 Melizeûs Zucht naer Ada- VaerwelOpbeuring p. 55-61 i De Trouwe Vricnd (le Chien 1, p. no; A.n mynen hooggeachten hunstvriendPrudrntius vau Duyse, p. Enfin, la main du maître a retouché, par-ci, par-là, quelques-uns de ses tableaux. En général, ces corrections, ces variantes sont heu reuses. Elles témoignent du bon goût, du sentiment intime, inné, du beau, de l'idéal dans les arts, si nous pouvons nous exprimer ainsi, qui anime, guide et dirige incessamment M. Blieck. Une fois, cependant, selon nous, ce goût, ce sentiment intime lui ont fait défaut. Le poète est tombé dans l'exagération dans l'emphase, lui toujours si pur, si correct, si élégant, si jioéliquement juste! Quelque extension que l'on puisse donner, en efiet, au génie, essentiellement métaphorique, de la langue, de la poésie flamande, nous doutons qu'appliquée même M. Prudent van Duyse l'un de nos premiers poètes, on parvienne a justifier celle expression de M. Blieck. rr 0 harpenaer kunstkolos Le mot colosse, même malgré son correctif, pour ne pas dire son partner, art, science, nous semble déplacé, exorbitant; et, n'était que 121. Charaïaus, 1 etraiiiaus morceaux, tour tour de 1a plus intime ou de la plus haute poésie, et qui prouvent toute la flexibilité, toute la fécondité de ce beau talent.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1