VILLE DYPRES. MERCREDI, 28 AOUT, i85g. (XXIII1" Année. J j. utita Do foo cF£xitDte-0cciDentocfo eio Do (N° 2286.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et •rrondissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i aoutf l\ heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au Si août9 1 jl heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i aorîtf 11 heurs». BELGIQUE. Ypres, 38 août. Dimanche passé, 35, jour de St- Louis, il y a eu grande parade des troupes de la garnison, l'occasion de la fêle patronale de S M. la Reine des Belges. RI. le lieulenant-colonel baron de Coenens, du 8«, chevalier de l'ordre de Léopold, commandait la parade. On a remarqué, surtoutl'air maniai et la belle tenue des brillans états-majors et des troupes, artillerie et infanterie. C'est toujours avec un nouveau plaisir que l'on entend la belle, l'excellente musique du 8« régiment d'infanterie de ligne. La musique fanfares du 3e d'ar tillerie a fait aussi le plus grand plaisir. C'était une nouveauté, pour les Yprois, que les accords sonores, relenlissans, émi nemment guerriers, de tous ces instrumens de cuivre exécutant des fanfares militaires! --Le triple défilé, batteries attelées, s'est fait avec la plus grande précision. Le 8e a parfaitement bien marché et gardé ses distauces. En un mot, la parade de dimanche est une des plus belles que uous ayons vues ici. Personne de la Rédaction n'ayant assisté aux exercices scolaires, ni la dis tribution des prix du collège communal et de celui de St-Vincent de Paul, dous n'avons pu que fort sommairement eu rendre compte dans DOtre dernier numéro. Depuis, des reuseignemens sûrs nous étant parvenus de la part d'hommes compéteos et capables, nous croyons devoir revenir, avec plus de détails, sur ces exercices et sur ces distributions de prix. D'abord, nous dirons que, dans l'un et daDS l'autre collège, le personnel et l'enseigoe- meoi marchent dans une proportion sans cesse asçendaote. La plus grande dif fusion possible des lumières, l'instruction l'éducation la fois la plus normale, la plus rationnelle et la plus humanitaire - voilà, en peu de mots, le but où l'on vise dans ces deux établissemens d'instruction moyenne. Les élèves des deux collèges ont exécuté une représentation dramatique. A part l'exer cice de la mémoire, qualité toujours utile, souvent précieuse, on acquiert, par là, du maintien, de l'aplomb, et l'on prélude ainsi, en public, la tribune, la chaire, au barreau, l'enseignement. Nous voyons, par le Programme des Exercices publics du Collège communal, qu'ils ont eu lieu, en présence des autorités, le 19, le 20 et le 31 août. Ces exercices ont été des plus satisfaisans, ont répondu brillamment l'attente générale. Au collège de Sl-Vincent de Paul, le prix de ibétorique, compositions de toute l'année, a été décerné M. Auguste Kanheuled'Y près. MM. Alphonse La- grange et Louis Angillisaussi d'Ypres, ont obtenu le i*r et le 3e accessit. Dans le collège communal, classes latines, 6e année, les élèves couronnés sont RI M. Gustave Dubois, de Binche, et Albert Uenoyellede Lille 5 accessit, M. Aimé Braemd'Ypres. C est a regret que nous devons forcément passer sous silencevu !e peu d'espace dont nous pouvons disposer, les noms des aulies principaux lauiéais, paimi lesquels il eu est plus d'un, nous osons l'espérer du moins, qui ne démentira point, lui non plus, Ses pietniers succès dans la carrièie des lettres/ Concluons. Enfin, la distribution des prix du col lège urbain, 32 août, M. le regenl de ibétorique a prononcé un discours ana logue la ci*constance. On en parle gé- néialement av<c éloges, Le jeune professeur a su, assure-t-ou, éviter Recueil, d'ailleurs si traditionnel et si perfide, des lieux communs et des banalités nugœ canorœ. Après lui, M. Gustave Duboispremier lauréat, a lu une pièce de vers, de sa composition. Ce morceau a fait le plus grand plaisir. Qui sait?... poétiquement parlant, c'est là, peut-être, l'apparition, l'horizon belgiqued'un uouvel astre lit téraire poêla nascitur! Encore deux mots Sans prétendre pousser qui que ce soit sur les flots, si agités, si houleux, de la publicité, disons, cependant, qu'il serait regretter que ces MM., pour peu qu'ils tiennent des suffrages réels, durables, n'en donnassent pas une plus grande par le moyen de la Presse, l'un son discours, l'autre sa poésie; et cela malgré la généralité, par trop pessimiste, il faut bien en convenir, de ces vers-apophthegmes Tel écrit, récité, se soutient l'oreille. Qui, par l'impression, au grand jour se montrant, Rte soutient pas des yeux le regard pénétrant! Maintenant, l'année scolaire i83g-i84o. L. D. W. Bruxelles, 26 août. M. le ministre de la guerre est de retour da son voyage Diesl et au camp de Béverloo. Entre autre militaires hollandais de distinction qui se trouvent en ce moment Bruxelles, on cite le jeune baron van der Cappelen, qu'un journal prétend être attaché au prince d'Orange comme aide de camp, et M. le colonel Bouweos van der Boyens, commandant du régiment de cuirassiers n° 3. Le garde champêtre d'Aslène, C. Déco* ninck, dont nous avons annoncé la mort par suite de la fracture de ses deux jam bes sur le chemin de fer, était père de ia enfans dont 9 soDt en vie. Il remplissait ses fonctions depuis a5 ans, et jouissait en sus de son traitement, d'uue pension pour les

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1