VILLE D YPRES. (No 2288.) SAMEDI, 7 SEPTEMBRE, i85g (XXIII™ Année.),0 L'abonnement ce Joukkal e.stpour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient un franc. i OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du I au 3o septembre, 5 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o septembre8 IJ2 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du I au 3o septembre10 heures. BELGIQUE. Y PRES j 7 septembre. Lundi prochain, C), MM. Uunot artiste chanteur, et M. Zélas, guitariste improvisateur distingué, dout la réputation, tous deuxd'ailleurs, est suffisamment counue, donneront une brillante soirée vocale et instrumentale, au saloo de la Concorde. Le programme fera connaître la composition du coucerl. Nous espérons que nos dilettanli yprois, des deux sexes, - et le nombre n'en est pas petit! appréciateurs et prolecteurs des arts, ne feront pas défaut cette soirée. Dans la séance de la cour d'assises de l'Ain, du 3o août, une heure et demie du matin, le notaire Peytel a été déclaré coupable par le jury d'avoir |assassiné sa femme et son domestique avec préméditation et il a été condamné la peine de mort. Les deux époux avaient longtemps vécu en mésintelligence. Après une réconciliation, comme ils n'avaient pas d'enfans, chacun avait institué son conjoint légataire universel. Étant en voyage, pendant la nuit, le do mestique conduisait une charrette et allait au-devant de son maître qui était en cabriolet avec sa femme. Celui-ci prétendit que l'autre leur avait tiré un coup de pistolet, et qu'il s'en était vengé en l'assommant d'un coup de marteau. Mais le domestique mourut et l'on fut même de prouver que c'était au contraire soo maître qui, après avoir assassiné sa femme, voulut se défaire du Seul témoin de son crime. Une députation d'officiers belges ira présenter en France au général Maguan la magnifique épée offerte a ce général par l'ancienne brigade d'avaril-garde, ainsi que par un certain nombre d'ofliciers des autres corps qui spontanément ont pi is part la souscription,et en même temps lui exprimer i - tin olsvab 1 11 ijxom J- >a pi! 1 up de nouveau les vifs regrets causés par son départ. Cette démarche honore également l'officier qui en est l'objet et l'armée qui sait noblement reconnaître ce qu'il a fait pour elle. De pareilles démonstrations sont la meilleure réfutation des reproches d'in gratitude quotidiennement adressés la Bel gique par ces véridiques écrivains qui la disent animée d'une incroyable répulsion pour tout ce qui est Frauçais. Observât Bruxelles 5 septembre. M. le chevalier de Coopmans, chargé d'affaires de Danemark près le gouvernement de S. M. le roi des Belges, est de retour Bruxelles, et a repris l'exercice de ses fonctions. 11 a été reçu, le 3 de ce mois, par M. le ministre des affaires étrangères et de l'intérieur. M. de Pouques, secrétaire belge de la commission d'Utiecht,est arrivé Bruxel les. Les travaux de cette commission sont, dit-on, momentanément interrompus. Nous apprenons que la famille de M. le général Sckrzynecki, ayant obtenu du gouvernement autrichien des passeports pour se rendre en Belgique, ne tardera pas se rendre Bruxelles. (Eclair.) Dimanche 11 heures du soir, un caporal du 10e régiment de ligne a été tué d'un coup de sabre, par un caporal du même régimeut. Il paraît que n'ayant pas répondu au dernier appel, l'officier de manda si quelqu'un savait où il pouvait être, le caporal qui l'a tué, s'offrit pour le ramener; il partit avec 4 hommes du poste, il frappa la porte de plusieurs maisons rue N.-D. aux-Neiges, le caporal attardé fut retrouvé; on lui demanda son sabre, il le donna; il fut arrêté; il maichait entre deux hommes, lorsque le commandant de l'escouade qui s'était engagé le ramener, lui passa son sabre au travers du corps, il expira sur le champ. Avant-hier on voyait une mare de sang l'endroit où ce crime a été commis. On dit qu'il a été causé par la jalousie. L'instruction est com mencée, le prévenu et les témoins ont été entendus par M. l'auditeur. (Commerce.) O11 écrit d'Anvers, 2 septembre Un industriel de bon ton prenant le titre et les allures d'un comte Ostende, après avoir pris ailleurs celui de vicomte, avait fait naître quelques soupçons en jouant l'écartéa été arrêté hier l'Hôtel des BainsOstendecomme prévenu d'es croquerie après un interrogatoire et une visite de lieu faite dans son domicile, par le substitut du procureur du roi de Bruges. On écrit de Gand, 2 septembre Les élèves de la faculté de médecine de l'université de Gand, soutiennent dignement devant le jury d'exaraeu la réputation de l'établissement auquel ils appartiennent. Sur 7 récipiendaires qui se sont présentés pour le premier examen du doctorat en médecine le jury n'a prononcé qu'un seul ajour nement. On écrit de Tongres, 2 septembre Uu nouvel exemple de combustion hu maine spontanée a frappé de mort, le 3o du mo'5 dernierune jeune femme de la commune de Barwheim Belgique. Cette malheureuse, ce qu'il paraît, avait con tracté la funeste habitude de la boisson. Les personnes présentes cet événement affirment que le feu s'est manifesté d'abord la boucheet qu'il s'est communiqué ensuite la poitrine et aux bras. On écrit de Francfort, 3o août, que M. Lebeau a remis ses lettres de créance au sénat, en qualité d'envoyé belge auprès de la ville libre de Francfort. Un des membres éminens de l'Académie impériale de Saint-Pétersbourg, M. Ivan Ivanowlick Yastrebkof, est mort Revel, âgé de soixante-quatre ans. C'est lui qui a traduit en russe les sermons de iMassillon.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1