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VILLE DYPRES.
(N° 2289.)
MERCREDI, 11 SEPTEMBRE, 18%
XXIIIme Année.)
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arrondissemens de Courtrai et d1 Ypres, de fr. 4 Par
trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc
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ligne j et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient
uu frauc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 3o septembre5 heures.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 3o septembre8 1/2 heures.
FEliM. DÉFINITIVE DES PORTES
de LA VILLE.
Du 1 au 3o septevibre10 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 11 septembre.
Quoi qu'on en ail dit, L. M. le roi et
la reine, ont non-seulement positivement
accepté l'invitation de la ville de Courtrai,
mais depuis, loules les communications ul
térieures ce relatives sont venues le con
firmer. Les préparatifs n'ont pas cessé uu
instant de se poursuivre avec activité. C'est
une triple fête que Courtrai célébrera digne
ment la visite du roi et de la reine, la
kermesse et l'inauguiatiou du chemin de fer.
Bruxellesy g septembre.
Jusqu'ici la nomination de M. Falck
comme ministre des Pays-Bas près de notre
cour, n'avait pas uu caractère complet de
certitude.
Nous apprenons de Paris, et nous
nous faisons uu plaisir d'annoncer nos
lecteurs, que le gouvernement français a
complètement renoncé au projet qui avait
si vivement excité les inquiétudes de l'in
dustrie liuière. Les droits cxistans sur les
toiles belges ne subiront aucune augmention.
M. P. Louyel, jeune chimiste distingué
de Bruxelles, est parti hier pour se rendre
au congrès des natuialistes qui se tieut en
Allemagne, d'où il se rendra en Danemark,
en Suéde et eu Russie pour un voyage d'explo
rations scientifiques. (Fanal.)
On écrit de Namur, 6 septembre
Malgré la panique de quelques habitans
et malgré leurs réclamations, il paraît que
notre ville va devenir le dépôt du matériel
de guerre, car il nous arrive assez souvent
des fourgous du train d'artdlerie chargés
de diffétens objets de guerre avant hier
encore il est arrivé un détachement de
celle arme venant d'Alh pour déposer leurs
fourgons et tous les objets d'armement qu'ils
contenaient dans notre arsenal et la ci
tadelle; après ce dépôt les artilleurs avec
leurs chevaux reprirent la roule d'Ath, d'où ils
étaient venus.
Ou va réduire nos escadrons de cavalerie
au plus petit nombre posible; ^5 hommes
d'uu escadron en garnison en cette ville
partent congéd'autres suiveront de manière
qu'il ne restera qu'un homme pour cinq
chevaux.
Le ministère paraît décidé convoquer
les chambres dix douze jours avant l'époqua
ordinaire pour qu'elles aient expédié avant
celte même époque la vérification des pouvoirs.
Incessamment paraîtra le prospectus
d'une école technique, destinée former
l'éducation industrielle des ouvriers.
M. Jouhaud, notre compatroite, vient
d'écrire une parodie propos des animaux
féroces de M. van Amburgh, descendus
la salle de la Porte-St-Martin. Cette parodie,
sous le titre de la Fille du Pachaa
été représentée avec succès au théâtre de
la Porte-St-Autoine.
On écrit de Tournai8 septembre
Nous apprenons que l'administration de
cette ville va envoyer la bibliothèque
royale de Bruxelles une magnifique copie
du Tornacuni illustratumde Sandérus
(manuscrit précieux de la bibliothèque de
Tournai), en échange d'une copie des dessins
originaux de Sandérus, destinés uaguère
accompagner cet ouvrage, et qui se sont
trouvés faire partie de la bibliothèque van
Hulthem.
L'inauguration de l'ouverture du chemin
de fer, qui lie la province de Limbourg
la grande voie vers Liège et Bruxelles,
doit avoir lieu St-Troud, dans les pre
miers jours du mois d'octobre prochain, et
cette occasion des fêtes y seront donuées.
La régence de St-Trond bien persuadée,
sans doute, que cette solennité concerne
toute la province, s'est adressée la dé-
putatioo permanente pour obtenir uu subside
afin d'en couvrir les frais, et l'objet de sa
demande a été accordé.
HOLLANDE-
La Haie, 9 septembre.
Une grande activité règne en Hollande
parmi les artistes cause de la prochaine
exposition de La Haie, M. Kruseman termine
un tableau qui représente Jésus-Christ bé
nissant les enfaus: le tableau qu'achève mon
sieur Eeckhout représentera le mariage de
Jacqueline de Bavière et du duc Jean.
L'Avondbode publie son tour un
article communiqué, où M. Kinkers s'attache
réfuler l'appel fait par M. Doncker-Curtius
en faveur d'une nouvelle loi fondamentale.
L'auteur de cet article qualifie celte pièce
de proclamation d'un homme qui ambitionne
en Hollande la position qu'occupe M. O'Con-
nell en Irlande. A près avoir allégué quelques
circonstances d'où il induit qu'il faut suspec
ter ses intentions, et qu'il faut considérer
son appel comme une démarche ridicule
qui n'aura pas de résultat, il passe l'examen
des objets que M. Doncker-Curtius veut
atteindre. Il regarde les élections immédiates
et le renouvellement périodique des conseils
communaux comme des moyeus d'élever
les intrigans. Quant la responsabilité
ministérielle, la chute de Charles X a
prouvé, dit-il comment elle couvre l'invi
olabilité royale; la dernière crise comment
on la rend illusoire pour le peuple. En
parlant de priucipes, la personne du roi
est inviolable. Les ministres sont responsables,
il est heureux, dit-il, que ces nez de cire
(wassen neuzen) ne se trouvent pas dans
notre loi fondamentale. Il s'applaudit avec
M. Donker-Curtius de la la liberté de la
presse qui lui permet de réfuler les faux
argumens de ceux qui, quoi qu'ils en disent,
sont très-disposés fraterniser avec les
jacobins, EnliD, il croit que la peur panique
