faire en Italie un voyage qui durera sept ou huit mois. On écrit de Gand, 17 septembre On aDnouce que les instituteurs primaires d'Auvers protestent contre le système d'or thographe flamande proposé par la commission royale. Ceux d'Andenarde, au contraire, y adhèrent chaleureusement par une lettre qu'ils viennent de rendre publique et dans laquelle ils déclarent que toutes les pièces adressées la société qu'ils ont formée devront être écrites d'après l'orthographe de la commission. D'un autre côté, M. P. van Duyse, poète et improvisateur flamand, adresse la Gazette van Gend une lettre où il fait contre la susdite orthographe des réserves pour son compte particulier. Le premier essai d'héliographie, exécuté par M. Jobard, et représentant une vue de la place des Barricades, se trouve exposé aujourd'hui au salon côté des épreuves de M. Daguerre. Il n'y en a pas d'autres jusqu'ici. (Fanal.) Sur la proposition du comité directeur, M. le baron de Stassart vient d'être Dommé membre honoraire de la Société des Sciences naturelles de Bruges. On écrit de Paris, 19 septembre Le Moniteur parisien contient ce qui suit Avant-hier soir, M. le baron de Tinan, chef d'escadron d'étal-major, aide de camp du président du conseil, a été envoyé au devant de don Carlos, qu'il a mission de conduire Bourges. Le roi vient de nommer grand-cordon de la légion d'honneur le général Esparléro, duc de la Victoire, généralissime des armées espagnoles. Le capitaine Foltz, aide de camp du ministre, est parti hier pour lui en porter les insignes. M Casimir Delavigne a terminé la tragédie en trois actes, qui a pour titre la Vieillesse de Cid, et dont il destine le principal rôle féminin M11» Rachel. Malheureusement la maladie a épuisé les forces de la jeune actrice, et M. le docteur Audral a déclaré qu'après l'expiration de son congé de trois mois, M11» Rachel, en supposant son rétablissement complet, de vrait s'abstenir pendant deux auuées de paraître souvent sur la scène. A propos du tarif sur la taxe du pain on fait connaître les renseignemens suivans sur ce qui se pratique cet égard Paris Chaque année après la récolte, des expé riences multipliées ont lieu pour préciser le rendement moyen des blés nouveaux du rayon d'approvisionnement de la capitale, et au prix de revient ainsi fixé on ajoute une quotité de r5 p. c.croyons-nous, pour frais généraux et bénéfices, de sorte que ce poiut de départ une fois fixé, il n'est plus besoin, pour les variations de la taxe du prix de pain, que d'établir, par quinzaine, le prix moyen des farines la halle. C'est ce prix moyen, tel qu'il ressort de l'ensemble des transactions, qui détermine de lui-même le prix du pain. Le rendemeul des grains étaut counu, le 2 reste n'est plus qu'un travail administratif qui échappe tout fait l'arbitraire et rend impossibles les réclamations. Malgré les vacatious de la haute cour militaire l'instruction de l'affaire intentée par M. Bartelsà l'inspecteur général du service de santé se poursuit avec la plus grande activité. Douze témoins ont encore été entendus dans le courant de celte semaine, parmi lesquels on remarque MM. Seutin, médecin en chef de l'armée, Lebeau médeciu de garnison, Verzyl ex-directeur de la pharmacie centraleet Vandencorput, ancien pharmacien eu chef de l'armée. Tout porte croire que l'instruction sera terminée pour la rentrée de la haute cour. M. Derouillon, officier demi-solde,* vient de porter plainte en calomnie contre le journal le Méphistophélèspour l'article inséré dans sou journal du i5 septem bre i83g. - (Fanal). Ou écrit de Bruges, 21 septembre Les soussignés déclarent adhérer aux motifs qui ont dicté la protestation, publiée par le Nouvelliste dans son numéro du septembre, contre la décision sur les points contrqversés en matière d'orthographe fla mande que la commission de Bruxelles a por tée le 18 août dernier. Félix de Pachterelibraire, impri meur de l'évêcbé de Bruges, ci-devant de i8o5à >824) professeur de langue flamande l'Ecole-Bogaerde, pen dant quinze ans rédacteur d'un journal flamand, et éditeur de plu sieurs ouvrages en langue flamande; Simons chanoine chantre doyen du district de Thieltlibr. cen Veidegtmprofesseur au Petit— Séminaire de Roulers. On écrit de Gand20 septembre Un des plus honorables habitans de notre ville vient de commander un tableau M. Wiertz. On le laisse maître d'en choisir le sujet. On écrit d'Ostende Les propriétaires du navire le Gilblasque les pilotes d'Ostende ont trouvé dernièrement aban donné en mer, viennent de transiger avec ceux-ci pour une somme de 25,ooo fr. qui leur a été remise immédiatement. Le gouvernement s'est désisté de tous ses droits de sauvetage l'égard du Gilblas. Ce bâtiment est parti le 18 d'Ostende dans le même état qu'il y avait été amené. On lit datis l'Eclaireur de Namur, journal rédigé par M. Bartels M. de Potter vient de publier en deux volumes ses Souvenirs personnels sur la Révolution de i83o. La lecture de cet ouvrage nous a péniblement surpris. Un petit nombre de patriotes, étouffant en eux tout sentimeut personnels'étaient mis en rapports suivis avec M. de Potter pour aviser en commun aux moyens de défendre l'intégrité du territoire belge con tre l'ennemi du dedans bien plus encore que contre l'ennemi du dehors. M. de Potter et ses amis échangèrent leurs plans d'exécutioumais M. Bartels le plus assidu de ses correspondons, ne lui avait pas caché que le seul nom autour duquel la démocratie belge pût se grouper dans un jour de crise, était celui de M. Gendebien. C'était bien plus coustater un fait qu'exprimer une préférence, car les opinions de M. Bartels devaient le rap procher beaucoup plus de M. de Potter que de M. Gendebien. Malheureusement, M. de Potter, incapable de juger Paris des moyens de pure exécution praticables Bruxelles ou daDS le Luxembourg se mil commander la manœuvie sans s'informer seulement de ce qui était possible ou impossible. M. Bartels qui venait d'être arrêté, et qui du reste n'avait été déterminé que par lui-même dans ce qu'il avait essayé pour préserver le Limbourg et le Luxembourg de la restauration des Nassau, perdit un instant patience et écrivit M. de Potter qu'il ferait mieux de se jeter de sa per sonne dans la lutte et de prêcher d'exemple en se présentant avec lui en justice. M. de Potterblessé dans son orgueil fit de cette boutade un usage impardon nable en livrant tout la publicité et entreprit M. Bartels sur le chapitre d'une restauration. Travaillé par des préoccu pations que nous ne chercherons pas définér, il voulait engager son ancien ami transiger avec le parti d'une restauration, La réponse fut enpreinte d'une vive indi gnation toutefois M. Bartels garda le plus profond secret sur cette affaire en suppliant M. de Potter de détruire jusqu'aux traces d'une pensée qu'il appelait un mauvais rêve. Au lieu de déférer en celle occasion, pour la première fois de sa vie, l'opinion d'autruide M. de Potier se mit im primer sa défection. C'est son testament politique qu'il vient de signer. Les journaux de Gand annoncent pour le 26 de ce mois une troisième séance d'impro visation de M. Eug. de Pradel. La presse gan toise fait de louables efforts, pour que celte soirée soit productive, et puisse servir faire sortir de prison le célèbre improvisateur. On écrit de Tbielt, le ig septembre Le lin de la récolle s'achète en ce moment la campagne avec une véritable fureur. Tout ce qui est vendre est enlevé de forts prix au fur et mesure qui est teillé. Ceci donne des craintes sérieusesà nos tisserands craintes qui 11e sont pas sans fondement, car les toiles étant bas pris et la matière pre mière achetée des prix élevés,nos tisserands et 00s Pileuses ont- pour la saison de l'hiver, une triste perpective. Une nouvelle société vient de se former dens le but d'introduire en Belgique et d'y soutenir toutes les inventions et tous les pro cédés nouveaux qui pourront offrir quelques avantages soit aux consomateurs, soit aux industriels. Celte société a pris le nom de Société Anglo-Belge c'est dire qu'elle se compose de capitalistes anglais et belges. Ou écrit de Paris, le 22 septembre Une dépêche télégraphique de Tours, en date du 21, annonce que la journée de d'hier a été parfaitement tranquille au Mans,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2