3 et que la vente des grains s'est faite comme l'ordinaire. Une dépêche télégraphique avait an noncé l'entrée en Frauce de Zurialégui, Manuel, Ripalda, etc. Le nombre des carlistes réfugiés en France s'élève aujourd'hui plus de mille officiers et de 8,000 soldats. D'après le Courrier de Bordeauxla gar nison d'Esiella n'attend que l'approche d'une des colonnes d'Espartéro pour faire sa sou mission. dépêche télégraphique. Le préfet des Basses-PyrénéesM. le ministre de l'intérieur. Bayoune, 17 septembre. Don Carlos est parti hier soir, 8 heures, pour sa destination. Tout s'est passé dans le plus grand ordre. {Moniteur.) t- Ou lit dans le Mémorial bordelais dn 16 Il paraît que, sur la demande du pré tendant, pour savoir quel titre il serait reçu en France, M. le général Harispe aurait répondu que ce serait avec les honneurs dus un prince malheureux. Après cette réponse, don Carlos et les siens ODt franchi les Pyrénées par le seul passage laissé libre par Esparléro. On écrit de Bayonne, 15 septembre: Toutes les forces dont le prétendant disposait en Navarre, sont entrées en France où elles ont été désarmées. On évalue leur nombre 3,000 hommes. Il serait difficile de peiodre l'état de misère et de dénuement de l'armée carliste. La première chose qu'il a fallu faire, c'est de lui distribuer du pain, elle était aiïamée. On avait dit tort que l'infant don Sébastien avait été tué; on a vu le prince avec don Carlos et la princesse de Beira Ainhoa. On écrit de Madrid, r 1 septembre La chambre des députés est enfin constituée. On a procédé l'élection du bureauM. Calatrava a été nommé président, et M. Zumalacarégni premier vice-président. Aus sitôt après on a lu une proposition signée par ud grand nombre des députés, parmi lesquels il y a les noms de Olozoga, Calatrava, LasNavas, Arguellès, Zumalaca- réguiMendizabalet autres députés de l'opposition; parcelle proposition,on demande qu'on vote une adresse la reine pour la féliciter sur les derniers événemens. Cette adresse a été votée l'unanimité dans la même séance. Nous avons remarqué dans cette pièce les expressions suivantes Le congrès ratifiera s'il le faut, non- seulement les emplois et les gardes selon la convention de Bergara, mais il s'occupera de préférence toute autre affaire, du projet de loi relatif aux fueros des pro vinces basques, le congrès étant disposé approuver tout ce qui sans être en oppositiou la constitution en vigueur, peut contri buer la prospérité de la nation. Le congrès l'honneur de déclarer S. M. que l'objet de ses délibérations sera toujours la pacification générale qu'on peut obtenir complète et durable seulement en consultant et en conciliant de la meilleure maniérs possible les iDléêts, les coutumes et les traditions des différentes provinces qui composent la monarchie espagnole. Dans la même séance, les ministres de grâce et justice et de la guerre ont donné lecture du projet de loi suivant Art. i«. Sont confirmés les fueros des provinces basques de la Navarre. Art. 2. Le gouvernement, aussitôt qu'il sera possible, présentera aux cortès, toute fois après avoir entendu les provinces, les modifications qu'il croira indispensables pour concilier l'intérêt de ces provinces avec l'intérêt général de la nation, et la con stitution politique de la monarchie. Les bureaux se sont immédiatement retirés pour nommer la commission chargée de ré diger la réponse au discours du trône, et celle qui devra faire un rapport sur le projet de loi précédent. Une proposition du comte de Las Navas pour que la question des fueros ait la priorité sur toutes les autres est retirée comme superflue. La séance n'était pas terminée au départ du courrier. FRANCE. Paris 25 septembre. On apprend d'une manière positive que l'on prépare en ce moment au ministère de l'intérieur, une ordonnance relative la prohibition de l'exportation des grains. On écrit de Zurich, le 14 septembre Le conseil d'état de Zurich vient de faire contre la protestation des étals de Berne, Lucerne, Soleure, Bâle-campagne St-Gall, Argovie et Thurgovie une dé claration forte et motivée. ANGLETERRE. Londres, 25 septembre. Le Morning- Chronicle publie une lettre adressée sa rédaction par un économiste qui a longtemps résidé en Autriche et qui soutien que l'Angleterre pourrait ouvrir avec le plus grand avantage un commerce suivi de céréales avec l'Autriche. Ce journal préconise celte idée, et y entrevoit une baisse notable, si elle était adoptée par le commerce anglais. M. O'CoQDell vient de publier une lettre aux Irlandais. Un nouvel effort est nécssairedit-il pour le bien de notre commune patrie, et je vous appelle avec confiance le réaliser. A cet effet je vais vous exposer quelles sont les ressources et les intentions des ennemis de l'Irlande. L'aspect des affaires politiques actuelles se présente sous trois phases. A aucune époque de l'histoire d'Angleterre, le peuple anglais n'a montré un plus fort esprit de haine et d'antipathie contre l'Ir lande qu'en ce moment. Ces sentimens ont leur source dans sou, intérêt social et dans l'aversion qu'il a conçue pour nous d'une partet dans l'artificieuse inimitié pour notre religion. Peuple d'Irlande, dit-il, vous pouvez vous sauver par un généreux effort mais cet effort doit être simultané, unanime, universel! Peuple d'Irlande, je vous adjure de faire ce grand effort avec moi, j'implore respectueusement le concours du clergé. Cette lutte paisible et constitutionnelle dans laquelle il est convenable que le clergé agisse d'après sa propre impulsion, attendu que le clergé protestant ne cesse d'intriguer de la manière la plus criminelle çoutre le peuple. Btaves concitoyens, dit M. O'Connell en terminant, agissez d'après le conseil de votre fidèle et dévoué ami O'Connell. <c® ma si subi» A M. VÉditeur du Journal d'Ypres. a3 septembre. Monsieur, Vous avez rendu comptedans votre dernier numéro, de l'intéressante cérémonie de la distribution des prix aux jeunes personnes, élèves du pensionnat des Dames de Rous- brugghe. Vous avez très-bien fait car la publicité, elle aussine doit-elle pas être acquise, de droit, a ces solennités scolaires, ces fêtes de famille, en quelque sorte?-. Le peu de lignes soit dit sans reproche que vous y avez consacréesmonsieur laissent a désirer, surtout en ce qu'aucune mention n'y est faite des noms des jeunes personnes lauréats.... C'est là, mon avis du moins, une concision par trop concise.... Sans doute, monsieur, le programme, ou livret imprimé, supplée, en partie, la lacune. Sans doute encore, un journal ne peut guère citer foute une nomenclature de noms et prénoms.... Mais n'est-il pas un terme moyen, un juste milieu, qui, du moins, eût témoigné de votre obligeance et de votre équité Permettez-moi, en partant de ce principe, de rappeler, ici, que le prix d'honneur a été obtenu par M11" Élodie Dullaertl'une des filles de M. le commandant d'armes (i)j que, dans la langue française, gram maire et orthographeM11" Mimie Poupart 1" prix, Thérèse ThomasIsabelle Stiel— lemans et Aline Lafonteyneaccessits, se sont fait remarquer; enfin, qu'entre autres jeunes personnes qui promettant beaucoup M'1" Zénobie Lambina remporté un 1" prix de calligraphie, coulée, et divers accessits traduction et lecture? (2) La publicité, et, par suite, l'émulation, cette belle et noble émulationqui n'est ni la jalousie, ni l'euvie voilà, n'est-ce pas, tout la fois le mobile et la récompense des belles et bonnes choses, la tête desquelles certes, se placent l'instruction et l'éducation!! Veuillez agréer, etc. Un Ami de TInstruction. C'est avec le plus vif plaisir que nous insérons la lettreou, mieux, peut-être, la réclamation ci-dessus. Si, nous-mêmes, nous n'avons cité aucun nom, c'est que nous n'avions pu nous procurer de programme ce qui explique notre silence. (1) Texte du livret Miie Élodie Dullaert, a Tant déjà remporté presque tous les premiers prixn'a pas concouru cette annee. Un seul prix d'honneur lui est déféré, pour son application assidue, et ses propres rapides. Plus, uu prix d'application, s'coursdc languefrançaise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3