ANNONCES. (3) m. AHÎ A G S 3» On écrit de Bayonne, 6 octobre Une discipline parfaite règne dans les rangs de l'armée de la reine. Les officiers montrent de l'attention pour les populations. On occupe soigneusement toutes les positions militaires, même dans des villages. Les journaux de Madrid du 28 septembre ne sont pas arrivés. On écrit de Lisbonne, 3o septembre L'évêque de Coïmbre et M. Emans, juge suprême, ont été arrêtés sous la prévention de haute trahison, par suite de la décou verte de la conspiration miguéliste. FRANCE. Paris10 octobre. Après la rupture du traité d'Amiens par le gouvernement anglais en 1803, le premier consul de la république française, afin d'ex ercer de justes représailles pour la capture, en pleine paix, de plusieurs de nos balimens, ordonna par un décret, que tous les sujets anglais qui se trouvaient alors sur le territoire, fussent retenus eu France comme otages la ville de Verdun leur fut assignée pour résidence. Cet état de choses dura jusqu'en i8«4époque où les traités rendirent la liberté les prisonniers anglais. Dans cette période de douze années les familles aiusi retenues loin de leur patrie virent leurs relations avec elle interrompues par la guerre et se trouvèrent bientôt forcées, pour sub venir leur nourriture et leur entretien, de contracter des emprunts envers plusieurs habilaus de Verdun. Les créances réunies s'élevaient, en 1814) la somme de trois raillions cinq cent mille francs, qui, aux termes des traités devaient être acquittés par le gouvernement anglais, la décharge de ses nationaux. Cette dette, si respectable par ses causes n'est cependant pas encore satisfaite, et les créanciers de Verdun, re présentés par M. Routhier, avocat aux conseils du roi, se soul adressés au pré sident du conseil pour lui demander son intervention auprès du gouvernement an glais. Leurs vœux vieunent d'être réalisés, et M. Routhier esl parti hier pour Londres, afin de suivre la réclamation de ses nombreux et iutéressaus commeltans. Le camp de Fontainebleau est levé; le troupes ont pris la route de leurs garnisons. Les instructions données M. de Pontois sont très-favorables Méhémel-Ali. A la possession héréditaire de l'Egypte et de la Syrie, la France demande que l'on ajoute Candie, mais seulement pendant la vie du pacha. On assure que M. Cauchois-Lemaire vient d'être nommé par le ministre de l'in térieur chef de la section législative aux archives du royaume. C'est l'influence deM.Daunou, garde général des archives, qu'est due cette nomination. M. Cauchois- Lemaire a été successivement rédacteur du Nain Jaune, Bruxelles, du Consti tutionnel sous la restauration, de la Nou velle Minerve depuis tb3o, du Bon Sens et du Siècle. La Presse attaque cette nomination comme immorale et ridicule, et elle blâme éoergi- quement le ministère d'avoir donné un républicain usé, une place qu'il n'est ni digne ni capable de remplir. Le fort de Saint-Grégoire de Sorlada a capitulé le 28. C'est le dernier point que les carlistes avaient conservé. La cavalerie de Carriou a fait sa soumission. Cabréra est décidé faire une guerre mort. Quatre officiers supérieurs espagnols étant arrivés Parissans avoir reçu d'autorisation, viennent de recevoir l'ordi e de se rendre immédiatenenl daos le dé partement de Vaucluse. L'infant don Sébastien a quitté Bourges avant-hier matin; l'ambassadeur de Naphs lui avait expédié ses passeports. ALLEMAGNE. Franqfortg octobre. La Gazette d.'Augsbourg vient de pu blier une longue lettre qu'on lui écrit de Bruxelles sur l'ouvrage que M. de Gerlache a fait récemment paraître et sur celui de M. de Potier. On fait du premier un éloge outré et l'on blâme le second avec la même exagération. La duchesse de Leuchtemberg et sa fille, la princesse Théodolindesont de retour de Paris Munich. Le correspondant diplomatique de la Gazette d'A ugsbourg lui écrit de Paris, sous la date du 28 septembre, qu'une scission a éclaté entre la France et l'Angleterre relativement la question d'Orient. Celte dernière puissance, dit-il, voulait adopter pour base des négociations que l'existence politique de l'étal formé par Méhémel-Ali ne recevrait pas une sanction définitive. La France, ainsi que l'on devait s'y attendre, a péremptoirement refusé d'eutrer dans ces vues, et delà est venu la rapprochement inopiné de la Russie et de l'Angleterre. Mais l'Autriche, toujours dirigée par les vues sages et pacifiques du prince de Metternich, semble vouloir se ranger du côté de la France, et l'on a tout lieu d'espérer que les efforts réunis des cabinets de Vienne et de Puris empêcheront tout conflit qui pourrait trou bler la paix européeuue. Ce serait, selon le correspondantdans ce sens que M. Pontois et M. St-Aulaire auraient reçu des instructions. CII AU A DE. Pour prendre mon entiercerteon dit mon second Et souvent mou entier est fait de mon second. Dans mou premier, on aime entendre du secoud Les résouuans accords. Sans trancher du Catoii Vous, qui de mou entier, oubliant la raison, Avez la .funeste habitude Oh', faites toute votre étude De la perdre jamais car c'est un vrai poison!! Sphinxiphile Le mot de la dernière charade, est Finale ÉTAT CIVIL. Du 9 au il Octobre1809. a 3 S A (Q 2 s» Masculin, 1; fe'minin, o total, 1. Augustin Vancollie, 33 ans, cabaretier, et M arie-The'rèse-Jose'phiue Vandermarliere3'2 ans, tailleuse. Jean-Jacques Vercruysse, 4o ans, journalier, et Cécile Vandenberghe 2y ans, journalière. ID (E 3» Adèle Zéline Vanalleynne, 4 mois, rue de Thourout, n° 34. Hortense-Clc'mence Dehem, 8 ans6 moisrue de Bailieuln° 25. Henri-Léopold Debrouwer3 ans, 4 mois, St-Nicolas lez Ypresn° 10. Marie-Emma Soetaert, 2 mois, St-Jacques lez Ypres, n° ia4. Emérance-Florence Debevele1 an rue des Chevaliers de St-Jean, n° 1. Delphine- Catherine Kieser, 3o ans, dentellière, épouse d'Adrien Michiels, rue de Méninn° 20. Marie-Jacqueline Ruffelet, 53 ans, dentellière, célibataire, rue de Ménin, n° 20. On demande un QUARTIER MEUBLÉ, composé de 3 ou 4 chambres, pour un ménage sans enfants. S'adresser au bureau de cette feuille. 229. - 1. PÎCRLEKE VERKOOPING. ïnstel Woensdag 9e11 October 1839, Overslai» Woensdag 23en der zelve maend. Tvvee uren naer middag in d'afspanning de Nobele Rose, tôt Veurne. Van eene alderbeste HOFSTEDE, dies aile de Landen gebracht zyn in de eerste klasse van het kadastergroot volgens titel i5 hectaren 86 aren 27 centiaren, gelegen binnen de gemeente van Avecappelle, by Veurne, zuid-oost by de Kerke, gebruikt door Joannes Ascrawat, tôt eersten October 18 i 5ten pryze van i,o45 francs by jaere, boven de belaslingen. Den Notaris FLOOR tôt Veurne, is met de Verkoopinge belast. 218. - 5.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3