VILLE D'YPRES. I^owcuad fou cFfan3te-Occic)euiafo eio 2e> fou L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent3 par ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du l au 3i octobre5 i/a heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i octobre7 1/2 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du l au 31 octobre9 1/2 heures BELGIQUE. Ypres, 16 octobre. A M. l'Éditeur du PROPAGATEUR. "5^. fSôifeitr, Les abus continuels que ne cessent d'exister dans le commerce de dentelles, tant par l'in- de'licatesse de quelques fabricants, que par l'infidélité des ouvrièresnous engagent h vous prier de vouloir insérer la lettre suivante dans votre prochain numéro. Pour éviter la contrefaçon de nos dessins originaux, et revendiquer, an besoin, notre propriété contre les contrefacteurs, nous en avons fait le dépôt au tribunal de commerce de cette ville, conformément a la loi du 18 mars 1806. Voir le Code pénal, art. 425, 427, 429, etc., etc. En suivant ici l'exemple donné par deux fabricants honorables de cette villenous espérons que nous aurons encore des imitateurs, et que, par ce moyennous arriverons a établir cette branche industrielle dont notre ville a tant a se louer, sur des bases solides et durables. Un seul vœu nous restera a émettre c'est qu'a défaut d'un conseil de prud'hommesnous sommes souvent dupes de toute notre gratitude envers les dentellières, au point que celles-ci quittent parfois leur magasin, sans avoir préalablement soldé les avances qui leur ont été faites. Combien serait-il h désirer que tous les fabricants s'entendissent, au point i° de n'accepter aucun dessin qu'ils reconnaîtront pour ne pas être le leur, et, 2", de n'admettre aucune ouvrière, sans exiger d'elle une preuve, par écrit, qu'elle a satisfait au magasin qu'elle désire quitter En affermissant par la nos intérêts communs, nous éviterions bien des désagréments, et nous aurions la douce satisfaction d'avoir coopéré puissamment a consolider notre fabrication. Agréez, monsieur, etc. DUHAYON-BRUNFAUT et Soeur, îabiicauts de dentelles, Petite-Place, u" 3i. Ypresle 12 octobre1859. Une députation composée de membres de la chambre de commeice de Courlrai a été reçue par le roi; cette démarche avait pour but de demander que S. M. refusât sa signature au traité relatif la construction du caDal de l'Espierres. Tournai, Ypres, Ménin, Poperinghe et Roesbrugge ont en voyé également des députalions dans le même but, plusieurs autres localités vont iucessament suivre cet exemple et l'on assure que si ces démarches n'amènent pas le résultat qu'on s'en promet, la non-ratifi cation de ce traité, les Flandres se réuniront avec la partie du Hainaul qui s'est prononcée également contre cette construction, pour faire un pétitionnement général. M. le gouverneur de notre province qui a accompagné la première députation de Courtrai, reçue par S. M. Ostende, s'est exprimé, dans cette entrevue, contre ce projet avec le talent qu'on lui connaît et a donné ses commettans de Courtrai l'assurance positive qu'il emploierait toute sou influence, coutre ce malencontreux traité. On écrit de Paris, 10 octobre Une dépêche télégraphique annonce que le duc de la Victoire est arrivé Saragosse le 5. Cabrera ne paraît pas décidé s'opposer la marche de l'armée constitutionnelle, car il vient de faire un nouveau mouvement rétrograde sur Cantaviéja. Les Basques se prononcent favorablement sur le dernier projet des Fuéros. Il y a eu celte après-midi aux affaires étrangères un conseil des ministres dans lequel on doit s'être occupé de la position actuelle de don Carlos, qui insiste pour obtenir des passeports sans vouloir prendre aucun engagement ui envers le gouvernement français ni envers le gouvernement espagnol. On se rappelle que feu le duc de Kent, près de S. M. la reine d'Angleterre, a longtemps habité Bruxelles où il a laissé, comme ailleurs, des dettes assez considérables. Sa fille s'étanl décidé couvrir ces obli— gâtions, un maréchal ferrant de cette villes créancier pour i5,ooo fr., et aujoud'liui réduit la condition de simple forgeron dans une de nos principales messageriesvient inopinément de recevoir cette somme sur, laquelle il ne comptait plus. Un épicier de la rue Haute, Bruxelles, invité payer un effet de 4a^ francs, le prit des mains du porteur, le roula et l'avala. La police arriva l'instant et l'a fait arrêter. On écrit de Gand, j 1 octobre Ou s'occupe beaucoup dans la ville du résultat de la conférence qui a eu lieu jeudi Bruxelles entre le ministre des finances et la commission directrice de l'asso ciation cotonnière. Nous croyons être bien in formé en disant que de part et d'autre on s'est tenu dans des termes tiès-vagues, du moins en ce qui coucerne les mesures prendre pour secourir notre industrie. Il faut attendre quelques jours avant de pouvoir dire quelque chose de certain sur ce que produiront les efforts de l'association cotonnières. Un armateur est, dit-on, chargé d'opérer sur notre place des achats de tissus de colon jusqu'à concurrence d'un million de francs. Le gouvernement se serait engagé, du moins on l'assure, compter cet armateur une prime de quinze pour cent sur le montant de ses achats, charge par lui d'exportation. Le ter régiment de chasseurs pied est parti ce matin par le chemin de fer pour aller reprendre sa garnison Anvers. S'il fait en croire la correspondance de Berlin de la Gazelle d'Augsbourg M. Dunin, archevêque de Posendont la peine de six mois de prison avait été commuée en un séjour forcé Berlin, où il était sur la surveillance de la police, serait monté

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1