(3) courant, dans la soirée, pour la première fois. M. Fontan, auteur de Jeanne la Folle et de plusieurs autres pièces de théâtre, est mort dans la nuit du it au 12 de ce mois, Choisi-le-Roi près de Paris, âgé peine de 4o ans. On n'a pas oublié que M. Fontan vint sous la res tauration chercher un refuge en Belgique, pour éviter le châtiment qui lui était réservé en France propos de la brochure qu'il avait publiée contre Charles Xsous ce litre le Mouton enragé. Depuis la ré solution de i83o, M. Fontan s'occupait peu de politiqueet s'était exclusivement adonné la littérature dramatique. On écrit de Villeneuve, 23 septembre Victor Hugoa visité avaot-hier le château de Chillon; il a passé plus de quatre heures sous les voûtes et les murailles du vieux castel; il a inscrit son nom sur une des colonnes des prisons souterraines côté de celui de lord Byron. On écrit de Madrid, 12 octobre Le Mensagerojournal du gouvernement, fait les réflexions suivantes sur la position du général Maroto Comme militaire soumis au gouvernement de la reine Isabelle II, et disposé défendre au besoin la constitution de l'étal, le général D. R. Maroto trouvera parmi les Espagnols, ses frères, des défenseurs qui sauront re pousser en son nom les calomuies des en nemis du pays. Jamais ils ne se rappelleront les calamités de la guerre civile laquelle D. R. Maroto a pris part. Par le traité de Bergara, le général Maroto a réparé sa faute, ainsi que l'égarement dans laquel il était tombé. Depuis cet événementMaroto est général espagnol, et la promesse solennelle que lui a faite le duc de la Victoire sera accomplie, car c'est le vœu de la nation, manifesté par les félicitations enthousiastes qu'elle a données l'illustre duc. ANGLETERRE. Londres14 octobre. Le prix moyen hebdomadaire du froment est de 70 sh. 4 d.; le prix moyen cumulé pour les six semaines est de 70 sh. 4 d. ce qui constitue une légère réduction du prix sur celui de la semaine dernière. Sur les autres grains, il y a eu une légère hausse. Le droit sur le froment étranger est le même que la semaine dernière, 10 sh. 8 d. Nous sommes heureux d'être auto risés annoncer que M. Jaudon a pris des arrangemens pour satisfaire tous les en- gagemens de la banque des Etas-Unis et que MM. Baring seront les agens de cet établissement. Douze ou treize évêques catholiques romains, doivent se réunir dans un grand dîner, Cork le 30 du courant, après la consécration de la nouvelle église des Domi nicains de cette ville. M. O'Connell présidera le banquet. Standart On écrit de Lisbonne au Motning- Chronicle que le roi des Français a conféré la grand'croix de la légioa d'honneur au duc de Terceire. Il paraît, en effet, que don Carlos a expédié deux agents secrets vers Cabréra et le comte d'Espagne. On suppose que c'est pour les inviter mettre bas les ar mes. Le comte d'Espagne a prévenu les désirs du prince quant Cabréra, l'armée d'Espartéro et la loi des fueros, votée Madrid, l'auront peut-être engagé suivre cet exemple. L'agent de don Carlos ne pour rait que décider sa soumission. Le général Espartéro est arrivé le 5 Saragosse la tête de 26,000 hom mes de toutes armes l'enthousiasme des habilans de Saragosse était au comble; le canon, les cloches et les pétards saluaient tour tour le général. Un corps de 3,3oo gardes nationaux formait la baie. Le général s'est arrêté plusieurs reprises pour saluer les dames, qui jetaient sur son passage des fleurs et des vers. La tenue des troupes est très-belle mais ce qu'il y a surtout d'admirable, c'est une nombreuse artillerie de montagne trans portée dos de mulets. Le général a déclaré qu'il ne ferait aucune transaction avec Cabréra, et il se flatte s'il est aidé par les cortéss, d'en finir daus peu de mois. Déjà une partie de l'armée s'est dirigée vers le Bas-Aragon. Saragosse a la plus grande confiance dans le chef militaire que les libéraux de toutes les opiuious regardent comme l'étoile lutélaire de l'Espagne. ALLEMAGNE. Franejarti3 octobre. On lit dans une lettre de Berlin Les querelles religieuses se développent aussi en Pologne. L'évêque d'Augusiowo a défendu, par lettre pastorale, lou'.e bénédic tion de mariage mixtes, entre catholiques et religiounaires grecs. Animé par le désir de remplir entièrement les devoirs de l'épiscopat et d'éviter aussi tout conflit entre l'autorité ecclésiastique et le gouvernement, l'évêque a cru nécessaire de prononcer une défense absolue de tout mariage de ce genre. L'empereur Nicolas n'est pas de l'avis de l'évêque il s'est vivement irrité de ce qu'il nomme une extrême audace de ce prélat. Celui-ci vient d'être suspendu, par le gou vernement, dans l'exercice de ses fonctions et privé de son traitement. Mais, quand ce qu'il s'agit de ce dernier, les dons des fidèles indemnisent suffisamment Sa Grandeur. Un corespoudant de Rome écrit une feuille de l'Allemagne méridionale qu'on tort de croire que le pape agira autrement coulre la cour de Russie, qu'il n'a fait contre celle de Prusse. On en aura, dit-il, bientôt la preuve. Les dispositions l'égard des mariages mixtes dont l'un des deux époux appartient l'église schismatique sont plus rigoureuses en Russie qu'en Prusse. En Russie, tous ces mariages ne peuvent être bénits que par un écléastique de la con fession de l'église russe, sous peine d'an nulation et les enfants issus de ces mariages sont tous élevés dans la confession schis matique. Une corresponce de Francfort-sur- Mein, datée du 8 du courant et adressée la Gazette de Cologne, mande que le roi des Belges est toujours attendu Wiesba- den, qu'ou y a arrêté pour Sa Majesté, des appartements pour quatre semaines, l'Hôtel de la Rose. Ou croit, dit le cor respondant que ce voyage a pour but une conférence avec le prince de Metternich, son passage Francfort où il est attendu le 17 de ce mois. Il ajoute Ce voyage déjà officiellement annoncé a été retardé par suite des troubles de Gand. Ou écrit de Fribourg (Grand-duché de Bade), le 3 octobre Le roi des Belges vient de faire présent d'une tabatière d'un haut prix M. le docteur Weick, professeur l'université de celte ville. Cette faveur a été accordée M. Weick en raison de sa récente publication des ouvrages de Genetz. On écrit de Berlin, 2 octobre On croit que notre cabinet ne tardera pas reconnaître la reine Isabelle II. On va jusqu'à nommer l'ambassadeur qui sera envoyé Madrid. C'est le comte Racynsky. On écrit de Cologne, 9 octobre S. M. le roi a ajouté un nouveau présent de 10.000 écus de Prusse la somme considérable de 180,000 écus qu'il a donnée les années précédentes, et qui est affectée l'entretien de la cathédrale de Cologne. Suivant le Journal de Francfort on suppose que c'est avec le gré du gou vernement et pour mettre en ordre les affaire du diocèse que Mgr de Dunin a quitté sa résidence. Son chapelain est resi^ Berlin. Le prélat vient d'être arrêté et conduit daus la forteresse de Colberg. YI&&E D'TPB.Rg, ÉTAT CIVIL. Du 10 au i5 Octobrei85g. îlï a s s n is Masculin, 2; féminin, 3 total, 4. Constantin-Charles Dewilde, employé du Mont-de-Piété, 4a ans, et Henriette-Isabelle- Françoise Yanzandycke, 4o ans, marchande. 2) 3 (fi S» Léopold Vlaemynck, 1 an, 4 mois, rue des Chiens, n° 28. Clémence Goethals, i4 ans, dentellière, rue d'Elverdinghe, n° 33. Charles Gouwy, 20 ans, journalier, célibataire, rue de Méninn° 20. Mélanie-Clémence Délavai, 28 ans, ménagère, épouse de Fidel Heunekenrue de Méninn° 20. Omar Gauw-Loos, 21 ans, soldat au 8mo régiment d'infanterie, rue des Bouchers, n" 3o.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3