LOGOGRIPHE. ETAT CIVIL. On assure qu'un conseil vient d'êlre créé au ministère des finances, l'effet d'examiner les questious qui arrêtent dans ce moment la liquidation avec le gouver nement hollandais. FRANCE. Paris, 4 novembre. La Gazette des Tribunaux donne des détails sur la saisie des poudres et sur les indices qui ont guidé la police dans ses recherches. La fille Stéphanie Girondelle est tou jours dans la maison de Saint-Lazare son état n'a pas changé elle n'est assu jettie aucune mesure extraordinaire de précaution, et reste soumise au même ré gime que les autres prévenues seulement elle subit chaque jour plusieurs inspections des médecins chargés de constater son état mental. Bien que cette fille ait souvent des momens lucides, l'aliénation de ses facultés ne saurait faire doute. En prison comme eu liberté, la monomanie est toujours la même elle se croit poursuivie par des cuirassiers. Aujourd'hui encore elle s'infor mait auprès des médecins, avec une sorte d'anxiété, si l'on aurait vu les misérables qui la poursuivent, et sur leurs réponses négatives, elle soutenait que toute le monde s'entendait pour la perdre. Il paraît, du reste, que le séjour de la fille Girondelle Saint-Lazare touche son terme; on pense que dans une dizaine de jours elle sera envoyée la Salpêtrière, pour y être soumise aux trailemens que réclame sa position. Le père Cyrille, ex-confesseur de don Carlos, est en ce moment Tours. Dimanche dernier, il assistait l'archevêque de celte ville dans le service de la grand'messe. Le baron de Los Vallèsmaréchal de camp, au service de Charles V et aide de camp de S. M., est parti aujourd'hui pour Londres. Il a reçu la signification de quitter le royaume et de ne pas y entrer saDS l'autorisation du gouvernement. Il est arrivé aujourd'hui une dépêche télégraphique qui annonce que le maréchal Esparléro a quitte les environs de Montalvan pour se porter sur Morella en passant par Alcoriza et Monroyo. Six divisions vont opérer contre Ségura et Montalvan sous les ordres d'O'Donnell, tandis que le duc de la Victoire marchera contre Cabréra avec la garde royale et la première division de son armée. La brigade de Zurbano qui se trouvait dans la Biscaye vient d'arriver en Aragon; elle est chargée d'assurer les communications par la route royale entre Daroca et Gua- dalajara. Le secrétaire de la junte carliste qui se trouvait Cantaviéja, vient de se rendre aux chrislinos avec une escorte de 30 cavaliers. On écrit dp Vittoria, aa octobre Don Martin Zurbano a reçu, dit on l'ordre de se porter vers l'Aragon dans 3 quelques jours. Les factieux reviennent de France par détachemeos de 5o hommes ils disent qui veut les entendre qu il n'y a plus rien faire pour don Carlos. La Gazette de Madriddu a6, publie la loi votée par les deux chambres et relative aux fueros. La Gazette de Madrid, du a6, publie la dépêche suivante, reçue au mi nistère de la guerre Le brigadier commandant en second de l'Aragon mande d'Estercuelen date du ai, que le duc de la Victoire a ordonné le ao la brigade d'avant garde et aux i«r, 3e, 3e et 4e divisions de l'armée du centre de se mettre en mouvement pour aller occuper la ligne de Calanda Ca- marillas, opération qui s'est exécutée la vue d'un petit nombre de troupes ennemies qui occupaient des positions formidables. Le comte de Bélascoain s'avançant avec une compagnie de tirailleurs cheval, pour reconnaître le canton de Calanda, où il devait passer la nuitrencontra I'arriere- garde de la faction de Bosqué, composée de 35o fantassins et 4° chevaux, l'attaqua avec impétuosité, lui tua quelques hommes et lui fit dix prisonniers. Le commandant général de Cidad- Réal et de Tolède mande, en date du 30, que 65 factieux ont fait leur soumission dans différentes localités, et que, dans la journée du 18, les colonnes de la mon tagne ont tué 29 hommes diverses bandes qu'elles ont rencontrées. L'armée d'Espartéro est en marche contre El Maztrago; on dit qu'elle a obtenu un avantage du côté de Ségura. 3 novembre. Nous nous empresserons d'insérer, o dans notre plus prochain numéro, la lettre ci- dessous de M. le juge de paix de Roulers. Toutefois, en présence du rapport des préposés de la douane, assermentés, eux aussi, et méritant foi jusqu'à inscription de faux ou preuve du contraire, nous devons nous borner mettre cette lettre sous les yeux du Public, nous en référant, pour le surplus et provisoirement, surtout quant au fond, aux quelques lignes insérées dans notre n° 23o2, 26 octobre passé. D'ailleurs, nous croyons savoir que la per sonne, d'ordinaire pertinemment instruite, qui nous a communiqué le petit article dont il s'agit, a répondu, son tour, la lettre de M. L. Vanderhofstadtconsignée au Journal de Brugesdu 5i octobre, par la voie même de cet organe de la Presse.... (1) A toute éventualité et pour ne pas revenir, nous mêmes, sur cette fâcheuse affaire, qui d'autre part, pourrait devenir irritante, nous nous bornerons encore renvoyer le Public, et l'honorable magistrat de Roulers lui-même, la réponse qui doit paraître dans le Journal de Bruges. Roulers, 3i octobre, 1839. Monsieur l'Éditeur du Propagateur, Je viens de lire, dans le Journal de Bruges, du 28 ce mois, un article tiré de votre journal, et d'après lequel, ainsi que d'après le rapport officiel des douaniers, une saisie importante, Roulers, n'a échoué que par l'inconcevable conduite du juge de paix etc., comme n'ayant pas voulu obtempérer, en temps opportun, la réquisition faite et réitérée de procéder (1) V. le u» 3o;-3o8du 3-4 uov. la visite domiciliaire du lieu où les objets n fraudés .avaient été déposés. Pour ce qui me concerne personnellement, je proteste formellement contre une pareille assertion. Et d'abord, il n'est pas vrai que j'aie refusé de procéder la visite domiciliaire dont il s'agit. Voici la vérité du fait l.e mardi, i5 de ce mois, sur les deux heures de relevée, s'est présenté, chez moi, un douanier, me requérant, il est vrai mais verbalement de procéder j une visite domiciliaire l'Hôtel du Cerf. Con voqué, ce jour-là, en ma qualité de conseiller, pour la séance du conseil communal, fixée la même heure, pour laquelle heure un conseil de famille était également convoqué, j'ai répondu, au douanier, qu'il m'était impossible de l'ac compagner; mais j'ai délégué, l'instant même, et en vertu du droit que m'accordait l'article 200 de la loi générale, du 26 août, 1822, ainsi que la circulaire de monsieur le directeur de l'administration des contributions directes, etc., en date 5i août, i858, n° 4014, mon premier suppléant, au moyen d'un réquisitoire par écrit, et que j'ai remis audit douanier. Le procès- verbal de la séance communale, ainsi que ce lui du conseil de famille, prouverait, au besoin, la vérité de ce que je viens d'avancer. Ensuite, quand même il serait vrai que j'eusse refusé nettement, au douanier, de l'assister dans la visite susmentionnée, il n'y aurait, de ce chef, pas eu le moindre blâme jeter sur ma conduite, laquelle, en ce cas, eût été tout fait concevable. Et en effet, comme je l'ai dit tantôt, la réquisition du douanier n'a été que verbale. Or, d'après l'article 201 de la loi gé nérale précitée, les demandes d'assistance n doivent toujours être faites par écrit; et, n en outre, dans le cas où l'autorisation du juge de paix est requise, la demande par écrit u doit être faite, ou autorisée, par l'employé supérieur de l'arrondissement. Que l'on juge maintenant, d'après cet exposé simple et véridique, ce qu'il y a de plus in concevable ou ma conduite, laquelle, en cette circonstanceest assurément l'abri de tout juste blâme, ou l'extrême irréflexion et légèreté avec lesquelles les douaniers ont fait leur rapport. Je vous prie, monsieur l'Editeur, de vouloir insérer, dans votre plus prochain numéro, la présente réclamation, et d'agréer les assurances de ma parfaite considération. Le juge de paix du canton de Roulers L. VANDERHOFSTADT. Je suis un nom de femme, harmonieux, sonore Surtout, en Allemagne, on me chérit, m'adore Dans la géographieouije figure encore. Otez-moi queue et cœur, tout coup je deviens Deux vrais noms d'histrions, pis encor, noms de chiens!» Conjonction est mon premier dans la grammaire; Plus, interjection, voyelle, est mon second; Mon troisième n'est rien,... Je ne saurais qu'y faire Maintenant, devinez; bref, j'ai 8 pieds tout rond. Sphinxiphile. Le mot du dernier Logogriphe, est Puce, où l'on trouve pue, pu, ce. VtSsEB R'ÎPRii. Du 3o Octobre au 5 Novembrei85g. (G IB 5. Masculin, 9; fe'minin, 8 total, 1 f.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2