SAMEDI, 25 NOVEMBRE, i83g. (N° 2D10.) IJvouft ^oumaf 3o fou cFfaw3tc-0oci3eutafa eio 3o fou VILLE D'YPRES. L'abonnement ce Joursal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypresde fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc, de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent» par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de là ville. Du I au 3o novembre5 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3o novembre6 1 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3o novembre9 1/2 heures. BELGIQUE* Ypres, 23 novembre. Des scènes pénibles, inqualifiables même, viennent de se passer, Courirai, l'occasion d'un meeting. Nous en trou vons les détails dans le n° 136 des Petites ,4[fiches, du ao. S'ils sont exacts, ce dont nous ne formons aucun doute la police locale est d'autant plus inexcusable, qu'elle a été avertie, et, de plus, qu'elle a promis, et dû promettre, en effet, de veiller ce que force reste la Constitution, la Loi des lois -- art. i4 et 19. Nous aimons signalercette occasion la conduite des magistrats du parquet. Espérous qu'à l'avenir, l'ordre public sera maintenu et que les lois seront observées!... Pour nous, la question des meetings, proprement ditsest entièrement eu dehors de ce peu d'observations; mais ce que nous voulous, qu'est-ce? Le droitc'est-à-dire, l'ob servation des lois, en tout et pour tous!! - V., ci-après, quelques autres détails er- ronnés ou non, ils prouvent, au fond, les inqualifiables actes perpétrés Courtrai. On lit ce qui suit dans l'Emanci pation du ao -- Le rapport sur l'administration et la situation des affaires, dans la ville d'YpnES, pendant l'année 1839, vient d'être publié. Nous y voyons que la population de cette ville, s'élève, actuel lement, 15,4^6 âmes, non compris les militaires; en avril, «83o, Ypres ne comptait que 14,598 habitans. Les recettes municipales, pendant l'exercice de 1838, ont été de a44>515 fr.3a c. Les droits de bières fabriquées en ville, figurent, dans cette somme, pour 46,802 fr.48 ceutimes. Bruxelles, 21 novembre. Ainsi que nous l'avons précédemment annoncé, l'affaire des quatre militaires con damnés mort par le conseil de guerre du Limbourg pour assassinat et vol, sera plaidée devant la haute cour militaire, ven dredi 22 de ce mois. Maîtres Watteeu et Vervoort, charges d'office par la cour de la défense des appelans, ont généreusement accepté ce péuible mandat qui leur a été confié. On écrit de Gand au Nouvelliste des Flandres Il paraît que la composition du conseil de régence ne rencontrera aucune difficulté de la part des conseillers communaux, qui sont prêts accepter les fonctions d'échevins. Une députation s'est rendue cet effet Bruxelles, passé quelques jours, mais elle a posé comme coudiliou de l'acception des fonctions échevinales, la démission de M. Minoe-Barlh. Les ministres ont rejeté ces propositions, mais il paraît, cependant, que des mesures seront prises pour satisfaire indirectement le conseil. On écrit de Courtrai, le x9, l'E mancipation Hier, 4 heures, nous avons eu une scène de désordre déplorable. M. Kats, dont les doctrines ne peuvent avoir ici aucune écho, était parvenu trouver une salle pour ses prétendues prédications, moyen nantdit-on, cent francs de location. M. Pycke, fils de l'avocat de ce nom, présidait le meeting mais, peine eut-il accordé la parole au sieur Kats, qu'il s'éleva un grand tumulte, et que des coups furent même portés l'orateur, qui dut prendre la fuite. On prétend que M. Pycke a été blessé. La fureur de ceux qui poursuivaient le sieur Kats, en lui reprochant des doctrines anarchiques, était telle, que les employés du chemin de fer ont dû fermer l'enceinte de la station, pour proléger sa fuite. Il est parti en waggon, 1/2 heures. La justice infoime. On dit que Kats a essayé d'ouvrir uu meeting Thieliet qu'il se propose de se rendre Roulers demain mardi pour y haranguer les ouvriers. Nous pouvons assurer d'avance que les tentatives de Kats ne l'aurout nulle part couvert d'autant de ridicule que dans les petites villes de notre Flandre. Nouvelliste des Flandres La chambre des représentans s'est réunie, le 20, une heure. Elle a demandé un prompt rapport sur plusieurs pétitions, savoir sur celle du conseil communal de Tbielt, en faveur du déplacement du chemin de fer entre Gand et Bruges, et sur celle des notaires de Neufchâteau qui demandent être autorisés exercer dans les cantons qui ont été distraits de leur arrondissement par la loi du 16 juin dernier. M. Angillis a présenté le rapport de la commission chargée d'examiner la loi re lative aux céréales. La commission en propose l'adoption, et demande qu'elle soit discutée très-prompteraent, attendu que, si l'on restait encore i5 jours S303 qu'elle fût adoptée, !a sortie des grains deviendrait libreet il pourrait en résulter des malheurs in calculables. Quant la pétition des brasseurs de Lonvain, la commission estime qu'elle mérite une extrême attention, et elle propose de la renvoyer au ministre de l'intérieur afia qu'il présente cet égard un projet de loi spécial, pour étendre la prohibition de sortie l'orge et l'avoine. La chambre a ordonné l'impression du rapport et en a fixé la discussion demain. On écrit de Paris, 19 novembre Ou écrit deSaragosse, i3 novembre On rédige en ce moment les listes des familles qui en vertu du bande du général Espartéro, doivent être expulsées. ïl faut que l'autorité veille la prompte exécu tion de ce bando. Morella, Cantaviéja, Béciété, regorgent de proscrits. On écrit de Madrid, 12 novembre Nos troupes occupaient le 10, les mêmes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1