Samedi, au marché d'Alost, le prix du houblon n'a pas varié, il est resté coté de ag a6 les 5o kilogr. La baisse du froment a fait de nouveaux progrès eu Angleterre. Pour la semaine finie le G décembre, le prix moyen est descendu de ro shillings sur la moyenne de la semaine précédente. Le prix régu lateur étant resté 67 sh. 5 d.; le droit est maintenu 18 sb. 8 d. et ne promet pas de déscendre de sitôt. On nous écrit de Gand, le 13 décembre L'argent d'uoe maison de Liverpool se trouve actuellement en cette ville; d offre nos fabricans d'exporter le trop-plein de leurs filatures vers Singapore, Manille et Batavia en leur garantissant toute perle au delà de 10 pour cent. On lit dans la Gazette de Mons MM Frédéric Corbisier, de Frameries, et Legrand-Gossard, échevin de la ville de Mons, vieunent d'offrir la province une somme de i5,ooo fr. pour la fondation de six bourses d'études qui seront affectées savoir trois fecole provinciale des mineset trois l'école des arts et métiers de la ville de Tournai. Cette somme forme le montant de la prime qui est acquise ces messieurs dans l'adjudication publique de la concession du canal de l'Espieies laquelle a eu lieu le g octobre dernier. Nous aimons signaler une si bonne action qui révélé dans leurs auteurs tant de solicitude pour l'industrie et la jeunesse studieuse. M. le ministre des travaux publics, par dépêche du 12 novembre dernier, a adressée M. le gouverneur du Brabant fait connaître qu'il D'y a pas lieu de faire concourir la composition des conseils de discipline de la garde civique, dî les offi ciers cfétat-œajoor nommés par le gouverne ment,ni le sergent-major ou le tambour-major: M. le gouverneur vient de faire connaître cette décision MM. les commissaires d'arrondissement et aux autorités commu nales. Nous avons dit hier, d'après un journal de Bruges, qoe M. le baron de Wyker- looth de Scbalkwyk, évèqtie de Curium, était parti de Bruges pour Liège d'où il se rendrait en Allemangne. On nous prie de rectifier ce fait. Mgr est parti samedi de Gand pour Malines, est venu hier dimanche a Btuxelles où il est descendu chez M. son père. Il n'ira pas Liège, mais se rendra directement par Paris a Rome. Ou écrit de Kiel, 6 décembre On s'occupe ici d'adresses et de pétitions au nouveau roi pour lui demander d'in troduire en Danemark la constitution de la Norwége. On écrit de Paris, i5 décembre Ou a publié la dépêche télégraphique suivante te Marseille, i3 décembre. 4°3 hommes, fournis par le dépôt du 17* leger, oui été embarqués hier sur le Styx. Les 3oo hommes du 17e de ligne par tent pour Toulon demain. Depuis les derniers événemens d Afrique, 4,8oo hommes ont été embarqués. Le gouvernement a reçu des dépêches d'Alger, en date du 7 décembre. Les bateaux de Bone et d'Oran n étant pas arrivés Alger, au départ du paquebot, ou n'avait pas de nouvelles de ces provinces. On- écrit de Londres, i3 décembre Les journaux publient une lettre de M. Per- signy, au nom du prince pour répondre toutes les accusations dont il est l'objet Paris. Il n'a jamais autorisé les émeutes ni les intrigues; ces moyens répugnent son caractère. HOLLANDE. La Haie, 16 décembre. 1. Avondbode publie un long article strr Tes menées orangistes en Belgique j la feuille amsierdamoise termine ainsi Le parti révolutionnaire actuel est celui des ennemis mécontens de toute royauté il ne prend le dois d'orangiste que comme étant plus propre, sou avis, entraver le gouvernement du roi Léopold, tout espoir sur la maison d'Orange lui étant refusé; peut-être compte-t-il sur noe union caiholicor libéra le Noord Neêrlandaise comme on menaçait de le faire en i83o; ensuite le secours des jacobins français ne lui ferait pas défaut, et là serait la chance d'une union nouvelle. De là la réussite il y a loin encoremais c'est sous ce point de vue seulement que le prétendu parti oran- gisie uous paraît mériter quelque attention. FRANCE. Paris16 décembre. On lit ce matin dans un journal Voici les bruits qui courent au sujet du complot dont on a parlé Vingt-huit lettres ont, dit-on, été sai sies chez une personne qui les a reconnues pour être de Louis Bonaparte. Le prince s'exprimait sur les hommes et les cboses avec grande liberté, car il employait une langue de chiffres qui le rassurait sur la réserve et la discrétion qu'il aurait pu mettre dans sa correspondance. L'explication de ces chiffres paraît avoir été donnée par suite de la perquisition faite chez M. Crouy-Chancel. On assure du reste, que M. de Crouy-Chancel n'a pas cru devoir rien dissimuler et qu'il ne nie aucun des faits sur lesquels il est interrogé. Nous pensons que les informations sur cette affaire seront bieDlôt terminées et rendues publiques.) Il parait que le ministère n'a voulu s'immiscer en rien dans l'instruc tion judiciaire dont il laisse toute la direction la police et au parquet. Il nous a été affirmé qu'en apprenant la saisie de ses lettres, Louis Bonaparte avait offert ou fait offrir au gouverne ment français de quitter Londres l'instant, et de se retirer daDS telle partie de l'Amérique qui lui serait désignée, en pour menant condition son départ que ses lettre? serais déchirées et que le nom des personnesqu'e|les compromettent ne serait point divulgué. Le baron Bomfin' nommé par ]a reine de Portugal président du conseil et ministre de la guerre, est un ancien mon* qui fit la guerre de l'indépendance en 1808, et qui était aide de camp de lord Béres- fordcette époque général au service portugais. Il est rangé aujourd'hui dans l'opinion modérée charliste. M. Bory de Saint - Vincent, prési dent de la commission scientifique qui se desrine explorer l'Algérie, partira dans deux jours pour Toulon. Loin de s'effrayer des derniers évéoemens et d'une guerre probable avec Abd-el-Kader, le colonel Bory a voulu hâter son départ. Selon lui les temps de guerre sont favorables aux expéditions scientifiques, et il rappelle que ce fut durant les batailles que le maréchal Soult livrait aux Espagnols, que furent dressées, par lui-même et par d'autres, ces belles caries géographiques qu'on eût irès- difïïcilemetit exécutées en temps de paix. On voit qu'il a le projet d'attacher chaque r corps d'armée plusieurs des jeunes obser vateurs qui parlent sous sa direction. On écrit de Zurich, 11 décembre La révolution suit son cours dans le canton du Tessin. Le 7 du courant, les troupes commandées par le coloDel Luvini, sont entrées Locarno, où elles ont été accueillies aux acclamations des habitans. Une partie des autorités avait pris la fuite. La garnison déposa les armes, ou procéda immédiatement la formation d'un gouvernement provisoire. ANGLETERRE. Londres16 décembre. Nous pouvons annoncer avec certitude que la cérémonie du mariage aura lieu dans la chapelle royale du palais de Saint-James. Lord Brougham est parti le 12 au malin pour Paris. Le parlement a été prorogé le 12, selon la forme ordinaire, jusqu'au jeudi 16 janvier prochain. Ou a reçu des nouvelles de Bombay. Ou s'occupe d'envoyer eu Chine des force navales. Le Courrier assure que le prince Louis-Napoléon ne s'occupe depuis quelques jours que des réparatious et de l'ameublement de sou nouvel hôtel de Carltou-Gardens. ALLEMAGNE. Francfort14 décembre. On mande de la même ville la Gazette de Carlsruheque le 3o novembre, le duc Ferdinaud de Saxe-Cobourg a reçu de sa nièce Victoria, une lettre autographe, par laquelle elle lui annonce son prochain mariage avec le prince Albert. Ou écrit de Presbourg, le 3o no vembre La haute politique vient de s'introduire

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2