/pmtuaf fou cFfaiiStc-0cci3eulafo eio fou VILLE D'YPRES. 1 v m -W» (NoS 2319 et 2320.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent3 par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES ne la ville. Du 1 au 3i décembre5 1/1 heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i décembre6 172 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i décembre9 172 heures. BELGIQUE. Ypres, 28 décembre. 153" MM. les officiers de le garnison, ont donné, dimanche passé, la salle du spectacle, une première représentation dramatique, au profil des classes nécessiteuses. La salle était presque comble. Outre le mérite d'une bonne oeuvre, de la philanthropie en un mot, MM. les artistes improvisés ont généralement fait preuve d'aplomb de talent et d'entrain. Aussi, les applaudissemens ne leurs ont-ils pas fait défaut. Dimanche, 29, MM. les sous-officiers du 8e débuteront, h leur tour, et également au bénéfice des indigenssur notre théâtre. Applaudissons, d'avance, h ces bonnes œuvres utile dulci. On annonce l'arrestation de quelques individus, soupçonnés d'être les auteurs ou complices du vol perpétré, il y a quelques mois, 'a l'église S'-Martin. L'un de ces in dividus, nommé Calleforçat libéré, dit-on, aurait été arrêté, par M. Amare, commissaire de police, au moment où il cherchait vendre, au sieur Antony, orfèvre, un lingot d'argent fondu, que le vendeur, interpellé, dit avoir trouvé sous une meule de foin. On ajoute que, visite domiciliaire faite au logis du susdit Calle, et h la suite d'une, fouille, la police aurait découvert un autre lingot. On parle encore d'un débris d'argenterie, d'une échelle, etc. Enfin, cet individu paraît avoir adopté Un système de dénégation complète. (1) Quoi qu'il en soit, nous ne faisons que répéter les bruits qui circulent; et, si, d'une part, nous tenons, comme tout le monde, a ce que les délits soient activement réprimés, nous ne saurions passer sous silence que parfois, les plus fortes apparences mêmes peuvent être trompeuses!... Enfin, cette affaire est entre les mains de la justice qu'elle ait son cours; c'est-à-dire, que le mal soit puni, et que, le cas échéant, le non-coupable soit rendu la liberté, dont, (1) Lui, et sa femoie, également arrêtée, sont, assure-l-on, en aveux. Ou a etiouvé presque tous les objets volés# etc. forcément et dans l'intérêt général, il a bien fallu momentanément le priver!... Nous tâcherons de tenir nos Lecteurs au courant de cette poursuite. Il y a, peu près, une 15no de jours, que le nommé Deconinck ancien militaire impliqué dans l'inexplicable affaire des troubles et pillages d'avril, x831 est de retour ici, libérél'occasion du récent anniversaire natal du roi, du restant de sa peine, On se rappellera que Deconinck, indiqué comme principal promoteur et accuséfutd'abord condamné, aux assises de Bruges, 20 ans de travaux forcés, et, sur la cassation de cet arrêt, renvoyé aux assises de Gand, où il fut condamné îo ans de la même peine.... C'était toujours une diminution de moitié. Enfin, malgré une tentative d'évasion, et eu égard, sans doute, un emprisonnement de plus de 8 années et 172, et, surtout, aux incompré hensibles et occultes causes et ramifications des troubles et pillages en généralle gou vernement (i) aura senti le besoin d'être clément, ou, plutôt, équitable envers un pauvre diable, niù, n'en pas douter, par une main invisibleet lequel aù fond n'a guère que le tort d'avoir aidé perpétrer des délits que qui de droit n'a pas voulu ou pu l'em pêcher de commettre!... Du reste, on sait que, dans le temps, la cour d'assises de Mons acquitta, elle, des émeutiers et pillards de Bruxelles, renvoyés devant le jury du Hainaut!!... Que l'on en tire 1er conséquences logiques Ypres, le i4 décembre i83g. LA CHAMBRE DE COMMERCE ET DES FABRIQUES, A Messieurs les Membres de la Chambre des Représentons. Tout en nous ralliant aux motifs contenus dans la requête de la chambre de commerce de Courtrai contre la concession du canal de l'Espierres, nous croirions manquer notre mandat et l'accom plissement d'un devoir impérieux, si dans l'intérêt des populations de toute cette contrée, nous ne venions aussi déposer dans le sein de la représen- ;i) Sur les divers mémoires et pétitions du condamné, tion nationale nos doléances, et nos protestations contre cette fatale concession; car notre silence pourrait être considéré comme approuvant cette mesure, tandis que son exécution sacrifie les in térêts matériels de trois arrondissements, c'est-à- dire, d'une population de quatre cinq cent mille âmes, en les privant jamais d'une com munication navigable directe avec le Hainaut, Pendant vingt ans nous avons combattu ce projet, pendant vingt ans nos efforts ont fait échouer cette conception antinationale. Notre voix méconnue aujourd'hui des ministres du roi, fut écoutée par un monarque qui sur ce point du moins comprenait les intérêts de la patrie. Il appartenait au ministère actuel d'assumer la responsabilité d'un acte devant les conséquences duquel a tou jours reculé le ministère van Maanen lui-même. Deux projets de canaux se trouvaient en pré sence, celui de Bossuit et celui de l'Espierres; tous deux ayant pour but la jonction de l'Escaut et de la Lys; l'un sur le sol belge, l'autre sur le territoire français; la jonction de ces rivières devait exercer une immense influence sur la navigation et l'industrie de l'un ou de l'autre pays. Le canal de Bossuit en améliorant la canalisation intérieure satisfaisait amplement aux exigences du Hainaut, et retenait dans nos eaux les mille bateaux qui chaque année se dirigent du couchant de Mons vers Dunkerque, avec tous les bénéfices attachés leur passage. L'autre, le néfaste canal de l'Espierres non-seulement nous enlèvera cette navigation pour en enrichir des localités étrangères, mais encore nous rendra tributaires de la France. Entre ces deux projets la Belgique avait le choix maîtresse des localités, aucun pouvoir ne pouvait lui imposer l'un ou l'autre, et dans cette alter native c'est au canal français que les ministres du roi ont donné la préférence. Ainsi le gouver nement, par la convention du 27 août dernier, a généreusement donné au département du Nord ce que depuis nombre d'années, nous, habitans de la Belgique, avions l'espoir fondé d'obtenir, c'est-à-dire, une communication directe avec le Hainaut, et cependant présent déjà, et sans que la communication du canal de l'Espierres soit ouverte, les charbons coûtent moins cher sur les places de Roubaix, Tourcoing et environs, que sur les places d'Yprcs, Poperinghe, Dixmude, Rousbrugge, etc., il en est de même de la chaux de Tournai et par conséquent du transport de tous autres objets pondéreux des carrières du Hainaut. Peut-on concevoir d'après cela le P

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1