5 VILLE DTPRES. euttiaf 3o fcxj J Sxu3te-0cci3eula fo cio 3o foo (N° 2322.) SAMEDI, 4 JANVIERi84o. ^inmyAènêe.^X 1 .-XX L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondisserûen^ie Courtrai et d1 Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la ^Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent5 par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3i janviery 5 iji heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3i janvier y 6 îji heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 3i janvier y 9 i/a heures. BELGIQUE. Ypres, 4 janvier. Le 3i décembre passé, 3 soldais du 8e de ligne, la suite d'un pari, dit-on, burent, eus seuls, 6 litres de genièvre. Il va sans dire qu'ils se trouvèrent presque ivres-morts. L'un d'eux, comme ils rentraient la graude caserne, tomba, la renverse, des inarches de l'escalier de pierre, et se fractura la tête. On ne porta plus qu'un corps inanimé et sans vie, l'hôpital mi litaire!... Ce malheureux était un vieux soldat, de la meilleure conduite. A force de leur faire boire de l'eauetc., on est parvenu sauver les i autres militaires, sans ultérieurs accidens. On ne saurait blâmer trop sévèrement, le cas échéant, le cabaretier, ou le débitant de boissons, qui aurait livré, séance tenante, une si forte quantité de celte liqueur al coolique, si petit nombre d'individus; et, selon nousil teste examiner side ce chef, il n'y a pas matière a poursuite. Nul doute que la Justice, s'il y avait plainte, ne se montrât sévère; et, peut-être, est-ce, ici, le cas d'informer d'office!... On reparle toujours encore, plus ou moins, de la petite vérole, ,ouplutôt, petite vérole volantevarioline, qui sévit, avec assez d'intensité, ce qu'il paraît, sur notre population. Des enfaos, des adultes mêmes, vaccinés, sont atteints de celte maladie érupiive, d'ailleurs bénigne et dont l'in nocuité est paume, incontestable. De là, la controverse, la polémique des revaccinistes et îles autirevaccinisies, les ans niant, les autres affirmant la dégénérescence virtuelle du virus vaccin, ou eow-pox, de l'immortel Jenner; Ceux-ci se bornant a l'éclectisme des faits, et se donnant bien de garde de couclure, de quelques rares exceptions, ou phénomènes motbifiques, contre la normalité des cas généraux, contre la règle enfin ceux-là, en sens inverse, véritables pessimistes de la Faculté, ne tendant rien de moins, pour peu qu'on les en croie sur parole, qu'à une revaccination générale périodique de tous les sujets, vu la dégénérescence vaccinique quinquennaleseptennale ou clitnatéiique, fût ce de ta i5 années!... Pardon de l'argot, du jargon; mais, voyez-vous, même pour les profanes, la science n'a-t-elle pas, Hygie en tete, son langage hiéroglyphique et sa fashionable phraséologie?!.., Du reste, il va sans dire que nous, infime et ignorant, nous nous garderons bien d'avoir l'outrecuidance, la témérité grandes de décider, dans l'espèce, entre nus graves et doctes Thomas Diafoirus modernes, et leurs moliéresques confrères et antagonistes car, hélas! trois fois hélas! nous ne pouvons pointdire, nous, bien que nous ayons vu, quelque peu, la lumière, nous ue pouvous point dire ces mots sa cramentels (ou lauxl, magiques, miraculeux Medicus sum!!... Enfin, et en attendant que le Temps, qui est un bon homme, lui, d'après le proverbe italieo, vieune a vider le conflit entre les revaccinateurs et les non-revac- cinateurs, nous oserons, nous, guidé par le simple instinet du simple bon sens, lecture, étude préalables faites des bons auteurs sur la matière, sicsans oublier l'Hygiène, ou Prophylaxie générale, nous oserons conseiller, tous et un chacun, de laisser agir la nature, bien entendu après une vaccination moyen d'éviter, d'une part, tous ces spécifiques et préservatifs, au moins douteux; et, d'autre part, de se préserver, soi-même, d'une philanthropie et d'une science parfois si.... désintéressée!! L. D. W. MM. les conseillers communaux, réélus ou nommés lors des dernières éleçtious triennales, entrent en fondions, avec le i" de ce mois, aux termes de l'art. 6o, chap. n de la loi. M. de Patin, père, échevin pour siéger en celle qualité, a du être renommé par le roi. (Art. a, alinéa a, et circulaiie ministérielle interprétative. Diveis officiers supérieurs viennent, comme on le sait, d'être mis la pension de retraite. Ce sont làen effet, des éco nomies; et, il faut bien en convenir, notre énorme budget, celui de la guerre surtout, a le plus grand besoin d'ÉcoNO.nies Aussi, la question n'est-elle point là du tout. Il s'agit, d'abord, de voir si l'on a pensionné les valides ou les invalides en un mot, si la stricte équité, si une sévère impartialité ont présidé ces mises la pension?... Il est permis, sans irré vérence et sans téméritéd'eo douter.... moins, toutefois, que tout ne soit pour le mieux dans le meilleur des mondes pos sibles, par cela seul que le ministère de la guerre, par une mesure-modèle, encore inconnue, jusqu'ici, dans les fastes admi nistratifs, a choisi, tout juste, le jour an niversaire de la naissance du roi, du chef de l'aimée, pour faire part, MM. les officiers supérieurs mis la pensionde cette nouvelle et insigne faveur du gouvernement!!... Franchement, convenons que la forme met singulièrement le fond eu relief, et que le choix seul d'un jour aussi opportun, parle, plus haut que tout ce que dous pourrions dire, en faveur du tact merveilleux, des exquises convenances, des paternels procédés dont on a fait usage dans l'espèce!!! On assure que la haute cour militaire, vient par un arrêt longuement motivé, de décider qu'il n'y avait pas lieu de suivre dans l'affaire de la dénonciation portée par M. Bartels contre M. Yléminckx inspecteur général du service de santé de l'armée. On écrit de La Haie, ter janvier Ou counait déjà les projets sur la révision

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1