ANNONCES. On écrit de Gaud, 3t décembre CnAIUDE. ÉTAT CIVIL. NAISSANCES PENDANT 1839. TE ROOPEN de la loi fondamentale et l'on a pu voir que ce n'était pas une concession du gou vernement, mais un simple changement de rédaction qui ne fait que consacrer de uouveau les faits que le traité du ig avril a convertis eu loi. Bruxelles, 2 janvier. Hier, vers'4 heures de relevée, une scène de de désordre ému tout un quartier de la ville. Une troupe de i 2 i3 soldats appar- teuaos une compagnie du centre du 5e de ligne, est entrée dans le petit cabaret de la rue des Balles où a été commis l'an dernier le triple assassinat des époux Boone et de leur servante. Déjà moitié ivres ils ont enlevé de force les boissons, oui cassé verres et litres et ont répandu toute une tonne de bière. Sortis de ce lieu, où ils ont cassé des vitres et commis d'autres excès, M. le commissaire de po lice vau Geersdaele, assisté de quatre agens et de plusieurs bourgeois, s'est efforcé d'arèter les tapageurs. Une lutte tres-vive s'est engagée. M. van Geersdaele a reçu un coup de baïon nette sous l'œil; un autre coup de la même arme a percé son habit, sou gilet et sa chemise, mais n'a fait qu'effleurer la poitrine. Un bourgoies, M. de Keyser, a été frappé deux fois la main droite les agens de police oui été couverts de boue. Cependant malgré les efforts des soldats, quatre ont été arrêtés et conduits au corps de garde en face de la maison de ville. L'un des soldats arrêtés s'est échappé presque aussitôt par une porte de derrière. Poursuivi par des pompiers, et des agens de police et une foule de gamins, il a parcouru plu sieurs rues, jusqu'à ce qu'il ail été repiis et incarcéré. Ces excès déplorables ont fait une triste sensation dans le quartier où iis ont eu lieu tous les babitans étaient aux portes et aux fenêtre s'interrogeant sur la cause du tumulte. Ou eût dite uue émeute. Journal des Flandres ANGLETERRE. Londres, 1" janvier. Le Morninçç-Chronicle publie l'article suivant relatif a l'alliance anglo-française Il y a quelques jours, nous avons ex primé l'opinion que le gouvernement français ne continuerait pas suivre une politique part dans l'affaire d'Orient. Cette opi nion est confirmée par le langage d'une partie de la presse française. Malgré les reprochés qu'on adresse au gouvernement français, nous ne voyons pas comment il aurait pu suivre une marche différente. L'arrangement des autres puissances sur les deux branches de la question d'Orient, savoir la marche suivre Constanti- nople et Alexandrie, a réduit la France cette position. Il fautou bien qu'elle accède aux vues des autres puissances, et qu'elle contribue les réaliser, ou qu'elle reste neutre, ou enfin que, désapprouvant la politique des autres puissances, elle prenne le parti de la combattre par les armes. Tout ce que la France pouvait faire par des négociations, elle l'a fait. Les autres puissances étant donc tombées d'accord sur ce point, que les prétentions de Méhémet- Ali étaient incompatibles avec l'indépendance et l'intégrité de la Turquie, et étant con venues des moyens de combattre ces pré tentions, quelle marche la France doit-elle suivre? rester neutre, spectatrice inactive de la solution de la question orientele? C'eût été assurément trahir les intérêts du pays. D'ailleurs, qu'aurait-elle gagné? La position de Méhémet-Ali serait-elle devenue meilleure? Loin de là. Quant aux intérêts particuliers de la France, nous ne pensons par qu'ils auraient beaucoup gagné si elle avait pris une position isolée en préseuce des puissances unies de l'Europe. En ce qui concerne la résistance main armée la résolution qui avait été adoptée nous pensons que c'est la deruiere ressource laquelle un homme sage conseillât de recourir. Si donc la France adopte la politique des autres puissances, comme il y a de justes motifs de croire qu'elle le fera, nous ne concevons pas comment son gouverne ment aurait encouru les reproches que lui adresse une partie de la presse de Paris. Dans une forêt des Ardenncs, Dans les tournois et dans les plaines, Et sur les dramatiques scènes Des Thalias, des Melpomènes, Monté sur un fier destrier, Seul ou suivi d'un écuyer, Qui, lui, lui tenait l'étrier, I.e vent agitant son cimier, Et couvert de son bouclier, De se servir de mon premier, De mon entier, preux chevalier, Dans les armes, noble métier, C'était, coup sûr, mon dernier, Dans une forébdes Ardennes; Dans les tournois et dans les plaines, Et sur les dramatiques scènes Des Thalias des Melpomènes LOGOGRIPHE. J'ai cinq pieds bien comptés, dont deux voyelles (i); puis, Je suis ville, cité, vicomté, forteresse L'Histoire enregistra mainte noble prouesse De mes nombreux bourgeois, présent si réduits En me décomposant, vos yeux se présentent. D'abord, deux adjectifs.... qui personne ne tentent, Un titre ancien, depuis devenu tout royal; Un mouvement subit, plus méchant que loyal; Une couleur; nn mot de blason; une fée; Deux adjectifs verbaux; ce qui d'un animal Très-utile nous donne uue moisson lactée; Un verbe, un mets; le signe assez sûr du plaisir; Pronom, conjonction.... enfin, pour en finir, Et sans prétendre en faire aucunement trophée, Devinez/... Le Journal, tout au long, va m'ofTrirî... Sphinxiphile. Le mot de la dernière charade, est Antaou lapir. (1) Eu remplaçant, normalement, Vï initial, abusifpar un VïttE B'fg-ILES. Du 20 Décembre au 3 Janvier1810. HAUSSA @35 3» Masculin, 3; féminin, 5 total, 8. mAma A$SS» Félix-Joseph-François Delmotte, 5o ans, ex-gendarme, et Marie-Constance Gheerardyn, 33 ans, cabaretière. 2) (D S* Sophie Barremaecker18 ans, dentellière, célibataire, rue de Méninn° 20. Adèle- Caroline Bécuwe11 ans, 5 mois, Marché au Bois, n° 29. Pierre-François Vanderghote, 25 ans, boulanger, célibataire, rue de Lille, n° ig3. François Vanhollebéke19 ans, journalier, célibataire, rue de Ménin, n° 20. Léopold-Cornélis Lap, 5 mois, rue d'Ll- verdinghe, n° 4i. Thérèse-Barbe Duflou 29 jours, rue de Scbuttelaer, n° 7. Eudoxie- Virginie van den Boogaerde, 5 mois, Porte de Brielen. Emma-Philomène d'Hondt, 1 mois, i5 jours, rue de Ménin, n° 18, Jules- Adolphe Bélangez, 2,3 ans, soldat au 8mo ré giment d'infanterie, rue des touchers, n° 3o. Masculin244. Féminin. 24o. Total488. DÉCÈS PEND ANT 1839. Masculin258. Féminin294. Total552. MORTS-NÉS18. SCHOONE BOSTA1LLIE EN BOOJIEA »©Œ31ïï(&!H2» Dinsdag i4en January ]84o, om 12 ueren middag precieszal men openbaerlyk ter plaets Verkoopen i" de Taillie oud8jaren, staende op eene partie van 1 hectare 53 arén 68 centiaren Vloge, meest al Esschen- hout, waer in meenigvuldige Hommelpersen

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2