MEUBELEN,
ANNONCES.
A I S O Y S
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changer ses zones comme elle le fait de temps
autre selon que ses intérêts le commandent.
Il y a un autre but que cache le canal de
Bossuyt, dit M. le Ministre, but qui n'est pas
immédiat et qui est un but éloigné c'est la jonction
directe du Hainaut la mer du Nord. Décou
verte admirable sans doute ce but existe, mais
il a du moins le mérite d'être exclusivement
national, et non d'être conçu dans un intéiét
uniquement français comme celui du canal de
l'Espierres qui lui aussi a un but cacbé celui
de nous enlever notre navigation intérieure
non-seulement vers Tourcoing et Roubaix, mais
aussi vers Dunkerque tandis que la jonction
de l'Escaut la Lys de Bossuyt Couitrai, et
de la Lys au canal d'Ypres, outre les avantages
tant de tois énuméiés, fertilisait l'arrondissement
d'Ypres, et en lui fournissant une occasion de
s'associer au mouvement général de l'industrie,
le tirait de l'état d'isolement dans lequel jus
qu'ici le gouvernement l'a laissé. Jamais les
chambres de commerce de Mnns de Tournai,
de Courtrai d'Ypres et d'Ostende n'ont caché
depuis 1822 le projet qu'elles avaient conçu de
lier le Luxembourg a la mer du Nord par le
Hainaut et la Flandre occidentale, leur requête
au Roi des Pays-Bas, en est une preuve ma
nifeste, c'est même dans cette prévision que le
canal de Pominerœil a été creusé, et Bruges
et Gand, que M. le Ministre menace de soulever
contre Courtrai et Ypres, auraient sans doute
moins se plaindre de la perte d'un passage de
36,000 tonneaux comme ledit lui-même M. le
Ministre, perte amplement compensée pour ces
villes par la facilité qu'elles trouveraient pouvoir
naviguer en toute saison soit en descente soit
en remonte vers le Hainaut, tandis qu'actuellement
les bateaux vides partent par Nieuportet Dun
kerque pour éviter de remonter l'Escaut, passage
perdu par conséquent pour Gand. Ces villes,
disons-nous, auraient moins se plaindre de
cette perte, que de se voir privées non-seulement
de tout le passage vers la France, mais encore vers
Ypres, qui aura désormais intérêt tirer ses
charbons par axe de Warnêton, avenir que,
grâce la sollicitude de M. le Ministre, le
canal de l'Espierres réserve ces villes de la
Belgique.
Que les exploitants d'Anzin prolongent leur
chemin de fer vers Douai de notre côté
nous serons sans inquiétude sur l'avenir si nous
avons le canal de l'Espierres, a dit M. le
ministre des travaux publics. Du jour que les
houillères d'Anzin seront même d'approvi
sionner le département du Nord au taux de la
Belgique, la France changera ses droits d'entrée,
que deviendront alors vos prévisions et vos
garanties éphémères?
Le perfectionnement de la canalisation inté
rieure de la France n'est nullement craindre,
dit M. le Ministre, elle serait même aujourd'hui
contraire aux intérêts des productions françaises,
puis qu'elle attirerait au marché de Roubaix la
concurrence des houilles anglaises.
Illusion vaine et trompeuse que l'événement ne
tardera pas détruire, si la France accueille le
charbon étranger; peu lui importe qu'il vienne
d'Angleterre ou de Belgique, elle creusera et
approfondira ses canaux pour conduire la
fois les objets pondéreux et de Roubaix
Dunkerque et de Dunkerque Roubaix car ce
n'est pas pour assurer le passage de baquets
ou nacelles qu'elle fait construire, comme
chacun peut s'en convaincre, les écluses ou sas
grande section sur ses canaux. Cette amélio
ration, il est vrai, nécessitera de grandes dépenses,
mais dans un momeut de crise commerciale,
c'est une excellente ressource pour occuper des
bras désoeuvrés.
Le gouvernement avait le droit de concéder le
canal de l'Espierres, ajoute M. le Ministre, comme
il avait celui de concéder la route de Cliimai
Trelon et celle de Tournai Roubaix, aucune
contestation ne s'est élevée contre la concession de
ces voies de communications. —Il est tout naturel
qu'on n'a pas réclamé contre la concession des
routes que le gouvernement a fait construire vers
les frontières, puisque personne ne se trouvait le sé
par ces constructions, il est même fâcheux que
pareilles velléités ne prennent pas de temps
en temps M. le Ministre, pour ce qui concerne
notre Flandre, et en particulier l'arrondissement
d'Ypres, connu seulement de lui par la forte
part qu'il supporte dans les contributions de
l'état, mais, a-t-il fallu pour la concession des
routes dont parle M. le Ministre, toutes les
formalités diplomatiques, qui ont accompagné
la concession du canal de l'Espierres, formalités
qui en constituent un véritable traité dépendant
du domaine du pouvoir législatif et non du
gouvernement du Roi.
Il ne faut pas entendre par haute Lys belge
la Lys depuis Ménin jusqu'à Armentières, a dit
M. le Ministre des travaux publics.
Si la haute Lys qui depuis Ménin Neuve-
Eglise est mitoyenne, ne peut être appelée belge,
comment dont doit-on la qualifier? nous avons
néanmoins le droit d'y naviguer jusqu'au delà
d'Armentières même, sans avoir subir de
visite de la part de la douane française, le
pavillon couvrant la marchandise. De Comines
Armintières le mouvement annuel de la na
vigation charbonnière ne dépasse pas 6,000
7,000 tonneaux, a dit en terminant M. le Ministre;
nous répondrons en finissant cette allégation,
que si ce mouvement est aujourd'hui si peu
considérable, en revanche après le creusement
du canal de Bossuyt, il deviendra immense.
Dans un de ces moments d'épancbement si
familiers aux ministres du roi Louis-Philippe
M. Villemain disait l'autre jour la tribune
que la France n'acceptait pas tout jamais la
délimitatiou actuelle de ses frontières. Le gou
vernement par son mépris constant pour les
intérêts de la Flandre, voudrait-il amener nos
populations flamandes, hâter par leurs vœux
le retour du régime français?
LE PRÉSIDENT,
J.-B. YANDEUPEEREBOOM.
PAR ORDONNANCE
LE SECRETAIRE
DE HAERNE.
par des receveurs de l'enregistrement, par suite
de toutes les belles et grandes commodités,
dont elle se compose, elle convient tout
espèce de négoce et de commerce.
Occupée par D"lle Marie-Anne-Joséphine de
Lahousse, pour par l'acquéreur y mettre main
le ir Juin 1840.
Deuxième Marché. Une petite Maison
et édifices, construit sur fonds appartenante
l'hospice de Messines, aboutissant d'est la maison
compris dans le troisième marché, de midi le
marché aux Porcs, de couchant la maison de
Louis Gruson, et du nord au fonds de la maison
précédente.
Occupée par Augustin Couvreur.
Troisième Marché. Une autre petite maison
et édifices, aussi construit sur fonds appartenante
audit hospice de Messines, aboutissant d'est la
maison du ir marché, de midi le marché aux
Porcs de couchant la maison du 2» marché,
et du nord le fonds de la première maison.
Occupée sans bail par Pierre Lesage.
Les deux dernières maisons seront aussi ex.
posées en masse.
Et les trois marchés seront léunie par masse.
La Mise-à-prix se fera Messines, au cabaret
de l'Ours tenu par le sieur Vanzuyt-Menu
le Mardi 28 Janvier 1840, et l'Adjudication
audit Messines, au cabaret de la Maison de Ville,
occupée par le sieur Victoorle Jeudi i5
Février 1840, chaque fois commencer quatre
heures après midi.
Le Notaire VERMEERSCH Neuve-Église,
est chargé de cette Vente et des conditions,
CJ
T1IL3L2 IDE ÏÏI2S3aïî2S>
SUR L'AKCIEN
'^metTeze et £/f6azc/ié aux ÇBotcd,
SCHOONEN KOOPDAG
BEESTIALEN
Ingeoogste Vruchten, Boerallaera, WageO'
amas, Brandhout, enz,
TEN STBRFHUYZE VAN BASILIUS DE KEUWER
CELEGEN B1NNEN Dl
ET PONDS EN DEPENDANT
A VENDRE AVEC GAIN DE MISE-APRIX.
Çcmeente (Rminyleùl
Tusschen de plaets en het gehuchte den Oudcr-
dom, langs de straet leedende van hetgemtJ
gehncht naer den Kasteel-Molen.
Premier Marché Une belle Maison avec
son Fonds en dépendant, aboutissant d'est l'ancien
cimetière, de midi le marché aux Porcs, et
avec son fonds aux deu"x maisons ci-après,
de couchant la deuxième maison suivante et
avec le fonds de Louis Gruson, et du nord
la maison et fonds de Jean Wostyn.
Cette Maison comprend au rez de chaussée,
une cuisine, belle boutique, salle manger,
chambres et relaverieavec remise et autres
hàtimensau fond de la cour.
Elle a depuis 25 ans constamment été occupée
Den Maendag 20" Dynsdag 21» en Woensdg
22n January 1840, 't elken dag om negea
ueren 's raorgens précis, zal'er ten getuelih1
sterfhuyze Venditie gehouden worden van
i° Meubelen bestaende namentlyk in vee
koper, tin. yzer, gleys en aerdewerk, sloeler.
zetels, bankcn, kassen, borlogie met kasse, lede-
kanten, pluymen en andere bedden, slaplaekeW
sargien, servietten, handdoeken en ander ménagé
lynwaert, twee fusyken, visch en andere nettor
twee eekelsensel graen-zakken bastiere, 2'
kilogrammen vlassen gaeren, buffet, immers vat