l outttaf Do foo 9TociiDïe-0cciDeuta{c> eio Dt> loo VILLE D'YPRES. J i (N° 2555.) MERCREDI, 12 FÉVRIER, i84o. (XXIII™ Année.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent9 par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 1$ février, 5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 29 février, 7 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du 1 au 29 février9 i/2 heures. BELGIQUE. YrRES, 12 février. Nous recevons, au moment de mettre sous pressele Rapport présenté, par M. le Ministre des Travaux publics, aux Chambres législatives, sur les Chemins de fer et sur les Routes de l'État. Ce Rapport, véritable modèle du genre, aussi intéressant qu'utile et précieux, en est h sa 2e édition, grand in-8°, de i4o pages, dont un grand nombre de tableaux. Nous nous occuperons, dans le prochain numéro, avec plus de détails, du Rapport de M. le ministre, ouvrage qui, nous le répétons, est un modèle dans sa spécialité, et ne laisse rien h désirer, même aux plus exigeans. Nous avons, dans notre dernier numéro, mentionné un bruit généralement répandu la démission en masse donnée par MM. les président et administrateurs des hospices civils. Nous avons ajouté, toujours d'après les on dit que tout portait a croire que cette démission était le résultat d'un désaccord existant entre cette administration et l'autorité municipale (i), peut-être mêmepar suiteavec l'autorité provinciale. De nouveaux renseignemcns, que nous avons tout lieu de croire exacts, nous parviennent h l'instant même. Us confirment, en grande partieles bruits publics. Cependantla démission prise par toute une administration, est, d'elle-même, un fait grave. C'est, en quelque sorte, un événement. De la, chacun en raisonne, chacun cherche h l'interpréter, h sa manière, selon son opinion, ses sympathies, ses relations même.... De là, enfin, le pour et le contre; c'est- à-dire les suppositionsles argumentations sinon amies ou ennemies, du moins apologé tiques ou hostiles. Le monde est ainsi fait car, si les simples individualités se trouvent, incessamment, sous l'action de ce pour et de ce contreplus (0 Nous rectifierons, ici, une transposition de chiffres. Lisez Art. 79, etc., au lieu de Art,: 97, etc. 11 forte raison encore, les entités collectives, les administrationsquelles qu'elles soient. Il est doncde toute impossibilitéde faire bien, et de faire le bien, h la satisfac tion générale, au contentement de tous. On ne saurait, équitablement, se dissimuler tout ce que la position d'une administration philanthropique, des biens du pauvre, en d'autres termes, offre d'ardu, de difficile, et, surtoutdonne de prise aux plaintesaux récriminations.... Nécessairementtout refus toute diminution etc.fait un ennemiet il faut en convenirdans les classes nécessi teuses les inimitiés ne raisonnent pas. Quoi qu'il en soit, d'après les renseignemens dont nous venons de parleril n'est rien moins que prouvé que l'administration qui se retire, soit dans son tort. On nous assure, au contraire, que le droit est de son côté, et queforte de sa bonne gestionet de la conscience d'avoir bien faitelle ne craint pas que la justice, que l'opinion publique, mieux éclairées, lui fassent défaut.... Après tout, il est beau de mettre en pratique cette maxime Fais ton devoir, avienne que pourra Samedi dernier, 8, vers les 10 heures du matinle feu s'est manifesté dans une cheminée, rue d'Elverdinghe. De prorapts secours l'ont bientôt maîtrisé et éteint. Cet accident est dû, probablement, ce que l'on avait négligé de faire ramoner temps. A cette occasionnous ferons remarquer que tout le monde saitsans doutea présent qu'il n'est rien de tel, pour étouffer le feu dans les cheminéesque la fleur de soufre on la brûle dans l'àtre ou foyer en ayant soin d'intercepter le courant d'air au dehors; c'est-à-direde boucher l'ouverture de la cheminée, au moyen d'une toile mouillée ou de toute autre chose. Ypres n'a point d'abattoir public. Espé rons que, le plus tôt possible, nos magistrats municipaux doteront la ville de cette utile, de cet indispensable établissement. Faute d'abattoir, nous concevons que les bouchers soient forcés d'avoir leurs tueries quelque part, chez eux par exemple. Nous ne croyons pas qu'ils puissent les placer sur la voie publique. Cependant, on y égorge encore les porcsetc. spectacle aussi dégoûtant que barbare Il nous semble que les règle- rnens de police veulent qu'au moins ces animaux soient mis mort dans la maison ou la cour même du boucher ou charcutier. Nous rappelons là-dessus l'attention de qui de droit. Beaucoup de personnes se plaignent, non-seulement du faible poids du pain, mais, en outre et surtoutde sa mauvaise qualité. Nous croyons ces plaintes fondées, du moins en partie. Maisd'abord distinguons. Quant au poidsévidemment la cause principale en est la chertémalheureusement trop longtemps stationnairedes céréales en général. Quant la qualitéc'est là une question très-délicate.... Il vaut mieux s'abstenir que de se prononcer la légère. D'ailleurs, cette appréciation est principalement du ressort de la science et des hommes de l'art. (2) Toutefois, nous ferons observer qu'en dehors de l'expertise des vérificateurs, ou égards il serait hautement désirer que l'autorité municipale, d'ailleurs si pleine de sollicitude pour tout ce qui touche le bien-être de la chose publique, tînt la main aux mercuriales du pain; c'est-à-dire, en fixât, de certaines époqueset le poidset le prixavec les qualités respectives ce qui serait rendu, pu blic par voie de publication et d'affichage, et, de pluspar la Presse. De cette manière et le cas échéant, les contrevenans auraient plus de peine échapper au contrôle, et chacun saurait quelle quantité (1) Entre autres, ruelle Doorgang, et au bout de la rue au Beurre. (a) le Courrier Belge, n°> 3g et 4o, Sophistication du Pain, par M. P. Kopczynskiréfugié polonais, ex conseiller la cour d'appel de Kïïow, capitale du gou vernement de l'Ukraine, Russie d'Europe. Nous ne saurions trop recommander, qui de droit, le travail du savant Polonais.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1