VILLE DTPRES. TRAVAUX PUBLICS. /joutuaf t)o fou cFlaii3te-0coic)ewtafo cio î)e> fou L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, frauo de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, if cent* par ligue j et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du l au 29 février5 1/2 heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 29 février7 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du l au 29 février9 1/2 heures. BELGIQUE. ypres, i5 février. DE M. LE MINISTRE aux CHAMBRES EÉGISEATITES 7 sur les Cljcmtns île fer rt sur les Koutes îic l'<£tût. T. Nous avons mentionné sommairement, dans le précédent numéro, cet excellent et complet Rapport de M. le ministre Nothomb. En même temps, nous avons promis d'y revenir plus longuement. Nous tenons notre promesse, sans le moindre retard. Nous avons déjà dit ce qu'était ce travail un véritable modèle dans son genre. En effet, on y trouve, appuyé de documens précieux, de tableaux qui ne laissent rien désirer, tout ce qui concerne les chemins de fer et les routes ordinaires, en Belgique, de i83o-i83g. Le Rapport de M. le ministre, a été pré senté, le 12 novembre, 185ga la chambre des représentans et au sénat. Pour approfondir tant et de si vastes matières, réunies, presque synoptiquementen un seul faisceauil faudrait un homme spécial pour en rendre compte, d'une manière quelque peu satisfaisanteil faudrait les colonnes d'un journal de grand format. Nous en faisons franchement l'aveu cet homme spécial nous manque; et l'espace qui nous reste d'ordinaire, n'est que trop restreint.... Quoi qu'il en soit, si la Rédaction du Pro- pagateurne peut pas se glorifier d'un technologue comme, entre autres, M. Jobard du Courrier-Fanal, ou M. J. C., de IÉman cipation, elle tâche de suppléer a cette lacune d'abord, par son impartialité et par sa bonne foi; ensuite, en formant son opinion, en basant ses décisions sur les juges compétens, organes les plus éclairés de la Presse. On sait, de reste, qu'ils ont accueilli fa vorablement le Rapport émané du ministère des travaux publics. C'était, d'ailleurs, de toute justice. Nous l'avons dit et répété la publicité est l'âme du gouvernement constitutionnel. M. le ministre Nothomb a senti toute la vérité, toute la force de cet éternel principe. Il le pratique, il le met en oeuvre. A notre avis, c'est l'a le signe caractéristique du véritable homme d'État. Enfin, nous dirons avec l'éditeut Le Rapport présenté, aux chambres belges, le 12 novembre, i83g, par M. Nothomb, mi nistre des travaux publicsest probablement le document administratif le plus complet que nous ayons, sur les chemins de 1er. Cette publicité, donnée 'a tous les résultats de la construction et de l'exploitation des chemins de fer, est encore une des conséquences heureuses du système adopté en Belgique vainement l'eût-on demandé a des particuliers concessionnaires. L'édition in-foliopubliée par ordre des Chambres, n'a point été livrée au commerce; nous croyons faire chose utileen publiant cette deuxième édition in-8°, destinée spécia lement au Public. A notre tour, nous ne saurions trop la recommander quiconque s'occupe de la matière, et veut posséder, en quelque sorte, Thistoire de établissement des chemins de fer en Belgique. Nous dirons aussi, avec l'éditeur Tous ceux qui s'associent aux destinées de la Belgique indépendante, n'auront qu'un vœu a former c'est que la nouvelle période qui s'ouvre, soit digne, quant aux travaux publics, de l'ancienne qui se ferme! (i) Bruxelleschez M,ne Ve H. Remy, împ. du Roi, rue Notre-Dame aux Neiges; et, Ypreschez l'éditeur du Prupayuteur. Le style du Rapport est ce qu'il doit être clairpréciscorrect. Du resteil y a longtemps que M. le ministre a fait ses preuves, comme écrivain. On retrouve les qualités qu> le distinguent, dans le 8. Considérations générales p. 13i-i 35. Nous recommandons ce passage a toute l'atténtion dés lecteurs, regrettant vivementfaute d'espacede n'en pouvoir reproduire que la fin. Écoutons parler M. le ministre. Voici ces deux derniers alinéa La Belgique a donc obtenu par le chemin de fer, ce que d'autres pays n'obtiennent que par de grands efforts d'un autre genre, et des dépenses souvent improductives elle a obtenu l'attention du monde. (2) C'est le premier essai qu'elle fait de ses forces, comme Nation indépendante; en songeant son nouveau mode d'existence, elle a dû se dire que le chemin de fer par lequel elle change sa situation géographique, n'était pos sible que par l'indépendance ces deux grands résultats se confondent. Sous aucun autre régime, nos provinces n'auraient été dotées de ce nouveau système de communication. Le chemin de fer apparaît ainsi, comme la conséquence matérielle de la révolution de i83o; les do minations étrangères n'ont point laissé, sur le sol, de semblables empreintes!... Mais, finissons. On s'étonnera, peut-être, de nous voir nous associer a ceux qui louent le Rapport miuistériel.... C'est qu'alors on aura pris le change sur notre oppositionou, plutôt, sur notre éclectisme. Nous tenons avant toutnousa être justeséquitables impartiaux, fût-ce même envers le gouver nement, envers MM. les ministres!... Notre conscience guide notre plume; et, dans notre sphère d'action, quelque limitée qu'elle puisse (t) Quelques négligences, plutôt typographiques que de style, s'y sont glissées entre autres, De, pour de, particule prépositive, dans les noms propres; l'on, pour on; qu'autant que, locution conjonctive, au subj., au lieu de pour autant que, qui ellectivement régit ce mode. (2) Il a été publié, en Amérique, une notice sur les chemins de fer belges, en anglais, par les soins du che valier de Gersluer, juin, i63ç>, Ciucinuati, éUtdel'Ohio.—

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1