VILLE DTPRES. /Joutuaf t)e> (eu cjfau3te-0coic)euia (cj eio fou> N° 2535.) MERCREDI, 19 FÉVRIER, i84o. (XXIIIme Année.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc, de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent4 par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de là ville. Du l au 29 février5 1/2 heures FERMETURE DES PORTES de là ville. Du i au 29 février, f heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de là ville, Du i au 29 février, 9 172 heures. BELGIQUE. Ypres, 19 février. MM. les officiers et sons-officiers (8" de ligne) de la garnison, ont donné, depuis le dernier numéro où nous en Fassions mention V. le Propagateur, du 1" janvier passé), diverses représentations théâtrales, au bénéfice des indigens. MM. les sous-officiers réunis viennent de débuter, en flamand, sur la scène, dimanche, 16. On nous demande de nouveau pourquoi nous ne faisons pas de comptes rendus de ces représentations.... Nous croyions cependant, nous être expliqué, assez lucidement, a cet égard. Puisque l'on y revient, nous répéterons, donc, Jque nous* n'allons pas au théâtre de MM. les officiers et sous-officiers; raison, aussi simple que péremptoire, de notre silence car, enfin, comment parler sainement de ce que l'on n'a ni vu, ni entendu?... Nous ajouterons volontiers, d'après le bruit public, que la salle est toujours comble, que i'orchestre est des meilleurs, et qu'en général MM. les artistes dramatiques militaires-amateurs jouent bien. Enfin, sous le rapport philanthropique, au point de vue de la bienfaisancenul doute qu'il n'y ait que des encouragemens, des éloges départir a MM. les sociétaires. Nous aimons a croire que ces nouvelles explications paraîtront suffisantes, surtout aux amateurs de nos comptes rendus, amateurs que nous remercions sincèrement de la mani festation d'un vœu fait, coup sûr, pour emporter la balance, si notre amour-propre de feuilletoniste n'avait forcément a céder le pas devant des principes, des convictions d'une tout antre importance Le sénat a terminé, le 12, la discussion des travaux publics. A l'occasion du chap. V, relatif a l'exploi tation du chemin de fer, M. le baron de Stassart ayant fait allusion au prix qu'avait coûté le sable pour la station de Bruges, M. le ministre a cru devoir répéter une grande partie des explications qu'il avait déjà présentées a la chambre des représentans, explications qui ont été accueillies, par le sénat, d'une manière très-favorable. Émancipation. Nous renvoyons, h notre tour, nos Lecteurs h ce que nous avons dit sommairement, nous- mêmes, sur les explications ministérielles, dans notre n° 2.331, 5 février courant. Par jugement du 23 janvier dernier, le tribunal de première instance d'Ypres, a condamnépour exercice illégal de l'art de guérir, les nommés Alexandre Delannoy Warnêton, a une amende de 25 florins, et Joseph Sinnaeve, h Moorsléde, h 200 florins et aux frais. Ce dernier se trouvait en récidive, ayant été condamnépour la même causeh 100 florins, par jugement du 20 juin, 1839, confirmé, en appel, par le tribunal de Bruges, le 21 novembre dernier. de Bruges.) Dans un article, aussi bien écrit que bien raisonné (comme, en général, tous ceux de ce journal (1)), et intitulé Des Débouchés, et du Commerce maritime, CÉmancipation, du i5, s'exprime ainsi Le ministre des travaux publics a trouvé de l'échoen Belgiquelorsqu'il a prononcé dans la discussion du canal de l'Espierres, les paroles suivantes En général, de quoi nous plaignons-nous? quelle est la cause de notre malaise intérieur? Le défaut de débouchés. Et est-il nécessaire de faire l'apologie de l'exportation dans un pays qui, après avoir immensément développé toutes ses forces productrices, ne sait que faire de ses produits? Quelle est la pensée qui préoccupe tous les esprits, qui inquiète toutes les existences les plus hautes et les plus humbles, l'ouvrier et le capitaliste, celui qui travaille et celui qui fait travailler? Com ment parviendrons-nous exporter les fruits de notre travail? Telle est la question que l'on se fait de toutes parts. (1) Y., entre autres, le numéro du iG février, Du Tracé et de la Construction des Routes) par M. J.-C. Il est impossible de poser, avec plus d'a-proposla question urgente de notre situation financière et industrielle. Cet article, que nous ne saurions trop re commander a toute l'attention du gouvernement et des chambres, se termine par ces conclusions, auxquelles, pour notre part, nous nous rallions complètement Pourquoi donc la Belgique ne chercherait- elle pas a occuper sa place dans ces belles régions? Pourquoi n'y créerait-elle pas des centres de population et de productionqui seraient les consommateurs naturels de ses produits, et dont elle se réserverait l'ali mentation? Ceci nous conduitde nouveaua la question, si contestée, des colonies et de leurs avantages. Cette question intimement liée a celle des débouchés, a surgi, depuis quelque tempsdans la Presse. Notre devoir est de l'examiner, et nous tâcherons d'y revenir, avec fruit- L'Émancipation. L'un des organes de la publicité, dans les Flandres, le Propagateurson tour, re produira résumera cet examen, et, au besoin, tâchera, lui aussi, d'y revenir, avec fruit Par arrêté royal", du i3, la province d'Anvers est autorisée a faire construire la seconde section de la route d'Hérenthals vers Gheeljusqu'au point où elle rencontrera la route de Turnhout a Diest. Petit avis a MM. les éditeurs. Le sieur van Cuyck-Gyoleimprimeur, au coin du Marche au Poisson, a Dixmudeéditeur des Marguerites (1) Madelieven par Mm°van Ackère, née Marie Doolaeghe, opuscule qui vient de paraître, ou, plutôt, d'être distribué aux souscripteurs, au prix de 2 francs, 5o centimes, au lieu d'envoyer les Madelieven a son correspondant, Ypres, comme cela se pratique, afin qu'a son tour, celui-ci les fît remettre, sans frais ultérieurs, auxdits sous cripteurs, a trouvé un nouveau moyen de transmissionpour lequela coup sûril ne (1) Nous rendrons compte, dans un prochain numéro, de cet intéressant ouvrage.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1