i outiKxf Do fou ^fatiDte-0cciDewloio cio Du fou VILLE D'YPRES. SAMEDI, 29 FÉVRIER, i84o. (XXIIIine Année.) FEHM. DÉFINITIVE DES PORTES de la tille, Du i au 29 février9 172 heureà, l'abonnement ce Jocrfal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr, 4 P3*" trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, t* cent" par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 29 février5 1/2 heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 29 févrierJ heures* ^53- A Voccasion du Carnaval, le Propagateur ne paraître qu'une jois, la semaine proi haine. BELGIQUE. Ypres, 29 février. Il résulte, de la statistique des cabinets qui se sont succédé, en France, depuis juillet, 1800, qu'il y a eu lieu 17 ministères en 9 ans, 6 mois et 9 jours. Chacun a gouverné, en moyenne, 2o4 jours et 8 heures. Journal de Bruges. Le 24, la chambre des représentans ne s'est trouvée en nombre qu'a 3 heures moins j/4, bien que la séance eût été fixée a 2 heures. M. le ministre des travaux publics, a présenté un projet de loi qui a, pour but, d'abaisser les péages sur la Sambre. Ce projet a été renvoyé a l'examen des sections. - Émancipation. - Nous recommandons particulièrement, la sérieuse attention de la Presseet des hommes graves, sincèrement libéraux et con stitutionnels, l'art. de l'Inviolabilité de la personne Royale, inséré au n° 55 du Courrier Belge, 24 février courant. Ce n'est pas, loin de là, que nous nous y rallions, sans réserves; mais nous sommes d'accord sur le fond sur le principe c'est l'essentiel, et il ne s'agit plus que des formes. Nous ne saurions également trop re commander qui de droitun autre article du même journal, n" 54, et relatif a la Correspondance du Journal des Flandres. Nous estimons, avec le Courrier, que l'au'eur de cette Correspondance, n'est par l'honorable représentant de Decker, et pourrait fort bien être, au contraire, celui que le journal bruxellois désigne assez explicitementQuant ce qui concerne M. M. sans douteP. M.ex- directeur gérant des ci-devant Euménides? homme d'honneur et brave officiel, nous ne saurions trop fortement, pour nous, eDgrger, le cas échéant, le ministère ne pas avoir la faiblesse de retirerM. M., par obéissance aux intimations d'un article anonyme, etc., la mission commerciale, ou toute autre, qu'il eût été destiné a recevoir dans un pays qu'il a déjà parcouru. C'est en ce sens que le Courrier s'exprime sur un de ses plus rudes adversaires; il y a, là-dedans, autant de loyauté que d'équité la vérité avant tout!... Ajoutons que nous aimons croire que le gouvernement ne cédera point cette espèce d'intimidation, et emploiera, utilement pour le Pays, eussent-ils même exagéré leur oppo sition, des hommes utiles et expérimentés!!... On lit, dans les Petites Affiches de Courtraidu 26 février courant, que l'analyse chimique a été faite, et que l'on n'a pas constaté la présence de matières malfaisantes dans les pains français et autres comestibles qui ont été saisis, récemment, lors de la per quisition domiciliaire faite chez M. J. Lefèvre, boulanger-pâtissier, audit Courtrai. Nous eu avions fait mention dans un de nos derniers numéros. Cette rectification était donc indis pensable et c'est là un des devoirs imposés la Presse. M le ministre des travaux publics, fait savoir que, prochainement, il sera procédé la mise en adjudication publique de l'entreprise des travaux d'entretien et de réparation effectuer au canal de Maestricht Bois-le-Duc, pendant un terme de trois années. M. le gouverneur de la province de Lim- bourgpar devant qui il sera procédé a l'adjudication publique dont il s'agit, en an noncera, ultérieurement, les jour et heure. La Gazette de Milandu 6 février, publie un traité conclu entre l'empereur d'Au triche et le Roi des Belges, dont l'objet est la suppression de tout droit de détraction sur les héritages et les donations qui peuvent échoir, aux sujets de l'une de ces monarchies, dans les états de l'autre. M. Coché-Mommens, éditeur de l'Ob servateurde Bruxelles, a été renvoyé, par le tribunal correctionnel de ladite ville, de la plainte portée, sà charge, par plusieurs boulangers, pour refus d'insérer une récla mation. La partie civile a été condamnée aux dépens. Nous concevons d'autant plus cette jurisprudence du tribunal de Bruxelles, qu'a force de donner une extensions illimitée l'art. i3 du décret-loi sur la Presse, du 20 juillet, i83ion finirait par rendre ab solument illusoire l'art. 18 de la Constitution, qui décrète la liberté de la Presse. Avis certains réclameurs. Sur les plaintes des habitans du bout de la rue au Beurre, côté sud, V. notre n® 2324, 11 janvier passé, la police locale, d'ailleurs si bien administrée, a intimé, aux blanchisseurs, de désobstruer, ou de faire dé sobstruer les ruisseaux, afin que les sales eaux de leurs lessives, puissent s'écouler. Mais, ceux qui cela incombe, n'ont exécuté la mesure qu'à demi. Si l'ouverture des ruisseaux n'est pas faite, au moins, jusqu'à la ruelle Doorgangy l'angle de laquelle il y a une pompe pu blique, il y en aura, de nouveauafflux et stagnation des eaux etselon qu'il gèle ou dégèle, des flaques de glace ou de boue. Nous appelonslà-dessus et de nouveau toute l'attention de qui de droit. Dans un tres-bon article, intitulé Mémoires publiés par la Société des Ingénieurs civils, de Londres, article dû la plume de M. J. C., Émancipationdu 26 février, on lit, entre autres, ce qui suit La méthode qui emploie des réservoirs auprès des sas, pour économiser une partie de l'eau qu exige chaque éclusée, a été copiée, par les ingénieurs de tous les pays, sur la fameuse écluse de Boesinghe, construite, près de Nieu- (1) Nous sommes pertinemment informés qne cet état de choses viendra cesser. Le collège, toujours plein de sollicitude envers ses administrés, a fixé son attention là-dessus <t et il y sera porté remède aussitôt après la geleepar la construction d'un égout destiné recevoir les eaux du voisinage, et prévenir ainsi le retour de ces inconvéniens. -- Nous n'attendions pas moins de notre magistrature municipale, et, particulièrement, du zçle, aus^i louable que bien entendu, de M. l'échevin directeur de la police, etc., aux mains de qui, certes, les plus hauts intérêts du district électoral et de l'arron dissement, scroat toujours bien confiés!

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1