3 CHARADE. ETAT CIVIL. aui frais de l'érection d'un hospice et d'un atelier de travail pour les indigens, et l'autorisation de vendre de la utain la main, aux'fins susdites, deux parties de terre au P''x 2I® francs 66 centimes. On écrit de Paris, a6 février Nous nous abslenonse de citer les difïërens récils des journaux sur les négociations relatives la formation du ministère,, - FRANCE. Paris, 87 février. On lit dans la Revue de Paris qui a paru ce matin (a4) On a eu raison de parler de la sécurité avec laquelle le roi et sa famille attendraient les débats parlementaires sur la question de la dotation. Il ue pouvait certainement venir leur pensée qu'un vole unique et silencieux consommerait toutet que le ministère laisserait rejeter sans avoir été entendu, les demandes constitutionnelles de la royauté. Personne ue s'étonnera que, dans ces circonstancesla sensibilité de la reine ait été vivement émue. On assure que M. le duc d'Aumale, se jetant au cou de sa mère pour essuyer ses larmes, se serait écrié «Qu'on prenue sur ma fortune les 5oo,ooo fr. nécessaires l'établissement de mon frère Je serai toujours assez riche. Ce frère, pour lequel le duc d'Aumale avait un mouve ment si généreux, pouvait peut-être espérer qu'il s'élèverait une voix dans la chambre pour rappeler qu'au siège et la prise de Constantiue, il n'était pas le dernier parmi les soldats français C'est dans huit jours que le Salon ouvre. Plus de 3,5oo ouvrages d'art ont été présentés la commission de réception. On pense que le livret, qui est présentement l'impiession, contiendra 2,700 a,3oo numéros. Mme la comtesse Eugène de Touroon vient de mourir victime d'un aûreux accident. Occupée en mettre en ordre quelques papiers sur sa cheminée, le feu a pris ses vêlemens, et elle a succombé au bout de quelques jours d'horribles souffrances. Mmt de Tour non est morte son château de l'Ili- Vieilleen Provence. Elle était femme du comte de Tournon, colonel de cavalerie, et dernière descendante, avec Mm« la marquise de La Farede la famille d'Autric de Yintiroille. Ou lit dans le Sémaphore de Mar seille, du 19 février D'après uue lettre écrite par un officier de l'armée d'Afrique, le maréchal Valée aurait reçu l'ordre d'entrer en campagne le plus tôt possible. Le mois de mars serait choisi pour commencer l'expédition. L'auteur de celte lettre, qui est datée de Bouffarick, se plaint de ce que le maréchal a laissé échapper une belle occasion de compléter ce qu'il avait si bien commencé le 3i décembre. La correspondance de Madrid mande la date du 18 février que l'ouverture des cortés a eu lieu avec une pompe inaccoutumée le public accouru sur le passage des deux reines les a saluées par les plus vives acclamations. ANGLETERRE. Londres, 27 février. Dans la séance du ai de la chambre des communes, le budget de la marine a été présenté; il a été demandé 1,000 hom mes de plus et un crédit de 6,461,000 liv. St. (enviroo 160 millions de francs). C'est M. Moore - O'Farral qui a fait cette demande au nom du ministère. Le but du cabinet en faisant celte demande a été, a-t-il dit, de donner son attention toute spéciale la construction de navires de première classedestinés assurer le maintien de la paix avec les puissances étrangères. L'accroissement que ue cesse de prendre la marine en France est une des raisons qui rendent nécessaires ce crédit extraordinaire. L'allocation de cette année servira acheter le matériel nécessaire, de telle sorte, que, dans une circonstance su bite et imprévue, la marine anglaise serait eu état de tenir la mer. L'orateur ministériel a terminé en deman dant le crédit spécifié et le chiffre de 35,ooo hommes pour le service de la marine. Nous avons d'après les journaux américains, donné des détails sur le naufrage du bâtiment vapers le Lexington. A bord du Lexington se trouvait une mère avee ses deux jeunes enfans. Il y avait dans son amour maternel, au moment de la catastrophe, tant de sublimité et de puissance, que quelques passagers, oubli ux de leur propre péril, s'empressèrent autour de la pauvre mère et réussireut la placer avec ses enfans sur une balle de coton seul moyen de salut dont il pussent dis poser alors, et dont il faisaient héroïquement le sacrifice. Mais leur générosité fut impuis sante, car les trois protégés étaient peine livrés la merci des flots, qu'une vague arracha l'un des enfans des bras de sa mere. C'était pitié alors de voir celle malheu reuse penchée vers l'abyme et suivant des yeux le fils qu'elle voyait s'engloutir, tandis qu'elle pressait avec convulsion celui qui lui restait encore. Mais ses forces la trahi rent bientôt; son second enfant lui frt enlevé comme le premier, et cette fois n'ayant pas besoin de vivreelle s'aban donna la merpour n'avoir avec ses enfans qu'un même tombeau. wtew> A M. l'éditeur du Journal cFYpres. Voormeaeeleï6 féverier, tSjo. iHmtsicur, Rapprends que votre estimable journal s'occupe de moi, dans son numéro de samedi dernier, et que F on cherche apitoyer sur le sort d'un autre, tout en insinuant que nous sommes, nous autresouvriers, qui gagnons aussi notre pain la sueur cle notre frontdes gens riches ou peu s'en faut. Ces assertions-là sont tout aussi véridi— ques que celles où l'on s'efforce de rembrunir le tableau de sa misère. Des deux côtés, il y a exagération, pour n'en pas dire davantage. Mais, tout cela, du reste, fût-il vrai, là n'est point du tout la question. Il ne s'agissait pris, en 185g, de décider entre l'individu dont il s'agit et moi mais il s'agissait de décider de la validité de ses moyens d'exemption. roi/à toute la question. Or, il est constant que. malgré la dé cision tardive de la députa/ion permanente du 6 juin, 1859, tout espoir dans le recours au gouvernement n'est pas encore perdu Personne ne saurait raisonnablement le supposer car, par la même raison gu/erreur n'est pas compte, la justice, l'équité veulent que tout grief, s'il existe réellementsoit redressé, même en fait de milice. Moi, je fonde mes réclamations et j'en ai le droit), sur deux contre-certificats, dûment légalisés, signés par 12 et par 1 o notables Sur l'incident même arrivé en plein conseil de milicedu mars, i83g, où MM. tes magistrats cerlificateurs, sur leur refus de signer, cédèrent, enfin, aux injonctions dudit conseil, interprétant erronémenl le sens de l'art. i85 de la loi du 8 janvier5817, comme légalisationpure et simplede signatures Sur la réponse, en ce sens, de l'autorité communale, M. le commissaire du district; Enfinet nonobstant un certificat signé de 20 personnes, se qualifiant aussi de notables certificat dont on ne mentionne point la date), sur ma prompte et préalable in corporation, dans les 1'" jours de la 2° 15n° de mai, au 4* de ligne, tandis que la dé cision de la dépulalion permanente n'est intervenue que le 6 juin suivant!. Je ne parlerai pas, et pour causes de la plainte rendue en action civile. Je n'ai pas m'occuper non plus de ce qui s'est passé en 18-tO. Il résulte, selon moi, des faits et circon stances qui précèdent, qu'il est, au moins, douteux que j'aie été équitablemenl appelé servir par interception; c'est-à-dire, pour un autre!... Voilà pourquoi je réclame. Veuillez agréez, etc. CII ARLES-LOUIS POLLEVYDT. Mon premier est un droit, d'origine exotique; Mou dernier est voyelle, une voyelle unique Mon entier, baume, port, ville de l'Amérique. Sphinxiphile Le mot de la dernière charade, est Laps-ane. ¥E£s£sE EXPRES* Du 26 au 28 Févrieri84o. SÎ&lSS&ïïtGiBS, Masculin, 2; féminin, 2 total, 4.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 3