fltaaasïJBiîLŒ TRAVAUX PUBLICS. a Nous le déclarons donc hautement dater d'aujourd'huila Belgique industrielle nous semble sortir de sa torpeur; la vie va commencer circuler dans ses deux principales artères la houille et le fer. Les numéros des Petits Affiches de Courlraides i5 et, contiennent un article Haras, dû M. le vicomte Dutoict, ancien directeur du haras de Walferdange. Nous ne saurions, notre tour, trop recommander ces articles nos coufières du grand format, ainsi qu'à l'attention sérieuse du gouver- Demeui, et de tous les amateurs de chevaux. On lit ce qui suit daDS un petit supplément imprimé, collé au numéro du Courrier Belge, du t4 Le ministère a eu le dessous daos la question Vander- smissen. L'opposition a eu 42 (4^) voix; tl le miuistère, 38. Comme les ministres avaient fait, de ce vote, une question de cabinet, il est probable qu'ils remettrontdemain, leurs portefeuilles. (Nous avons retardé notre expédition, pouvoir donner ce vote.) Nous ajouterons que des deux députés du district d'YpREs, l'un, M. de Langhe, a voté avec la majorité; l'autre, M. de Florisoneavec la minorité. Il y a eu cinq abstensions MM. Perceval de Puydt, Meeus, Simoos et Treoteseaux. Le remarquable discours de l'honorable M. Devaux, a, surtout, entraîné et décidé les votes de la majorité. Pour nous, la question légale n'a pas été, un seul instant, douteuse les art. 20 et 24 du traité du ig avril, i83g, conférés, l'établissent toute évidence. C'est aussi ce qui vient de décider la majorité de la chambre des rc- présentans. Quant au changement de cabinet, c'est là une autre question. Attendons. Pour nous, dous sommes portés croire qu'un ou deux ministres, tout au plus, se re tireront, comme les plus impliqués dans l'affaire fandersmissen MM. Willmar et Raikem, de la guerre et de la justice.... Nous verrions, avec le plus grand regret, l'un de MM. les ministres, M. Nothomb, abandonner, pour une question de celte nature, les rêues du dépdes travaux publics qu'il dirige avec autant de zèle que de distinction Le sénat est convoqué pour mardi, 34 de ce mois, t heure. Mistriss Fry a fait, dans nos prisons, la véritable charité, la charité pratique. Une jeune femtne détenue, Bruxelles, pour une dette de 600 francs, a été libérée, aux frais de mistriss Fry, ainsi que quatre autres femmes ayant fait leur temps, mais retenues pour les frais. Ces bonnes actions laisseront, dans les cœurs, nous aimons le croiredes germes de moralisation et de reconnaissance Le magnifiqce tableau de Rembrandt, qui Ggurail dans le cabinet de M. Dansaerlvient d'être achetépar le gouveruemant, pour le Musée, au prix de 18,000 ftaucs. Inexact. Le 18 février, jour anniversaire de la mort de Jacques Molay, M. de Montalivet, grand-maître de l'ordre des Templiers, a dû faire une nombreuse réception de chevaliers. Le célèbre astronome et médecin Olbers, membre de l'Académie de Bruxelles, vient de mourir, Brème, l'âge de 82 ans. L'humanité et les sciences oui fait une grande perte, par le décès de ce savant. Ou nous communique des détails, eic concernant des vexaiious, de tout genre, qu'aurait éprouver, sous des prétexies quelconquesun respectable ecclésiastique placé la tête de l'une de nos écoles de charité.... Faute de renseignemt ns cerlair s, nous ne pouvons, pour le moment du moius, nous expliquer plus catégoriquement. Toutefois, nous n'hésitons pas provoquer là-dessus toute l'attention et toute l'équité de MM. les administrateurs des hospices civils, qui, certes, eux, justes et sevères, ne sauraient, cependant, a l'on.bie de leur autorité, dont on abuserait, laisser sévir des rancunes personnellei Des souscriptions s'ouvrent, en France, pour l'éiection d'une Colonne triomphale aux ia3 braves de Mazagran. On a dû lire les détails de cette héroïque défeuse, - l'un des plus beaux faits d'armes qui exisleutdans presque tous les jour naux. La Presse ouvrant aussi une souscription, s'est inscrite, elle-même, pour 5oo fiaucs. Le gouvernement fran çais, la France tout entière, en un mot, ne saurait trop récompenser l'héroïsme de la iom* compagnie du i«' bataillon d'A frique honneur au capitaine Lelièvre et cette poignée de braves!!! La chambre des représentans a voté, le 1 1 la loi sur le duellaquelle a été adoptée par 5o voix, contre 6. Quatre membres se sont abstenus.Le 16, elle s'est ajournée indéfiniment. La détermination prisepar le roi de Hollanded'épouser Mme la comtesse d'Oullremontne peut plus être mise en doute. Le Handelsblad, de ce jour, (11?) j l'annonce comme une nouvelle officielle DBS Le mercredi, 1" avril, i84o, n heures du matin il sera procédél'hôtel du gouvernement provincialrue du Chêne Bruxellesa l'adjudication publique de la fourniture de charbons nécessaires 'a la fabri cation du coak, pour l'alimentation des loco motives, jusqu'au 3i décembre, i84o. Cette fourniture est divisée en 20 lots, d'après les indications de l'art. 1" du cahier des charges. Lundi, 3o mars, i84o, midi, il sera procédé, sous réserve d'approbation ultérieure, au local du gouvernement provincial, a Liège, l'adjudication publique de là fourniture, en 12 lots, des bois nécessaires h la fondation du rail-way, sur les sections d'Ans h la Meuse, et de Liège k Pepinster - Moniteur. - ÉNIGME. D'un père lumineux je suis la fille oKscure Je méprise la terre, et je m'élève aux cieux, Où j'apaise souvent la colère des dieux Quand ils ont résolu de perdre la nature. Mon père est agréable, et moi, je suis fâcheuse, Et fais souvent pleurer une personne heureuse. CHARADE—MOASTRE. J'ai mes i4 pieds, et ne suis qu'un bipède Six voyelles d'abord, 8 consonnes après. Voilà de mon entier, que le Grand-Archiméde Dieu, oréa, la structure et les principaux traits. Mou premier est laurier; mon second, participe, Qui se dit d'un viveur moins sage qu'Aristippe; Mon troisième est d'Écho la plus nombreuse part; De musique mon quatrième est une uote Mon ciuquième est pronom pluriel sans égard Pour la division la plus coinmuue car, Eu pareil cason scindeon ajoute ou l'on ôte tinguée l'homme, ils ont la satisfaction de voir que les encouragements accordés l'artiste, n'ont pas été infructueux. La composition de ce tableau est heureuse et pleine de goût; on comprend, de suite, l'intention du peintre quoique les figures des quatre en fants se ressemblent, l'artiste a rendu heureusement l'âge d'abord, l'expression particulière chaque physionomie, le sexe et la complexion. L'harmonie du groupe est parfaite je désirerais, cependant, une exécution plus large sur les premiers plans, un dessin un peu plus correct dans les extrémités, et plus de transparence dans les chairs du père et de la mère. Les figures des deux filles sont, mon avis, les plus heureuses les yeux de celle qui est appuyée sur les genoux de sa mère, sont d'une grande expression; il y a de la finesse dans les teintes; la iumière circule autour des têtes, et la distinction des plans est bien observée; aucun détail du tableau n'est sacrifié k l'effet; toutes les parties sont traitées avec soin. J'engagerais, cependant, ^artiste changer tout fait sa manière dans l'exécution du portrait du Hoi Léopolddont la régence de la ville d'Ypres lui a fait la commande qu'il aille, pendant quelque jours, s'inspirer d'après les beaux por traits de Vandycl et de Rubens, qu'il revienne ensuite se mettre l'œuvre, et je lui garantis la réussite de son tableau. Qu'il y fasse bien attention la place qu'il devra occuper parmi les peintres de son Pays, dépendra entièrement de l'effet que ce portrait produira dans une grande exposition. La régence de la ville con sentira, je n'en doute nullement, k lui permettre de l'exposer j'engagerais, monsieur Boedt (i) lui accorder la même faveur. Si je fais cette demande, c'est seulement dans l'intérêt de l'artiste. (i) Le tableau de monsieur Boedt n'est pas le seul où M. Bobm ait fait preuve de talent saisir la resemblance. Les portraits des familles de MM. de Patin, Carton, Malou, etc., etc., en soul la preuve. Tont le monde conviendra que, depuis le séjour de monsieur Dohm dans la ville d'Ypres, le goût des arts s'est excessivement développé. H. C. 0. Des personnes viennent encore de me parler du Jeuilleton du 7 mars. Selon elles, il a dit trop ou trop peu. L'on me permettra de ne pas être absolument de cet avis. Il va sans dire que, dans ce très-bref aperçu, je ne pouvais faire ni un catalogue, ni, moins encore, un onamasticon de noms propres, etc. Enfin, j'eusse pu, certes, propos de beaux-arts, ciler, moi aussi, d'autres noms -.entre autresMMAutrique, père, Spotbeen, Buseyne, Dubreucq, de Comnck, de Langhe (ces deux derniers habitant la capitale.) On voit donc, de reste, pourquoi j'ai été très- sobre de citations; et, puis, d'après l'adage rimé, l'on ne peut contenter tout le monde et son père II... L. D. W.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2