ANNONCES. Nous appelons également l'attention sur le relevé, que donne le même journal, de l'opinion dfe la Presse, entre autres, de l'Indépendant, de V Observateurdu Belge, du Courrier-Fanal, du Journal de Liège, de l'Espoir, du Politique ces 3 derniers de Liège ainsi que du Journal des Flandres, de l'Organe des Flandreset de Vsimi de f Ordrede Namur. Constatons, avec l'Émancipation, que les journaux sont unanimes pour se féliciter de la décision par laquelle la chambre a rejeté toute solidarité avec la mesure qui rétablissait le général Vandersmissen dans les cadres de l'armée, mais aucun ne propose encore de ministère, et tous se bornent demander que le nouveau cabinet soit plus favorable la liberté, l'intérieur, et moins timide avec l'étranger, sans préciser aucune question; et disons a Que le ministre de la guerre avait commis une faute énormeen replaçant le général JVandersmissen dans les rangs de l'armée, et que le ministère tout entier avait eu tort de s'associer cet acte, et d'en faire une question de cabinet. Enfin, nous aussi, nous disous, avec le Journal des Flandres Ce n'est pas la qualification de défenseur du pouvoir, qui nous répugne. Loin de là. Le pouvoir est, d'ordinaire le représentant de la mo rale et de l'ordre, et le défendre est, alors, le devoir de tout bon citoyen; mais ce que nous méprisonsc'est l'ambition qui se fait le marchepied de l'iutérêt, c'est la besogne de ces écrivains mercenaires qui plaident en faveur du plus offrant, et qui, partant, sont les avocats habituels du ministère. Notre plume se laisee convaincre, mais non pas acheter!... Et voilà comment le Propagateurquelque res treinte que soit sa sphère d'aciioD, entend sa mission de Presse, sa lâche de publicité!! Errata. Liseï, au dernier numéro, Donderdag 26,n Maert l84o, en den tweedet) Feuilleton, p. i-, col. 3, $c3*, lig- 7, ono- v00r de définitive Toewyzing, Donderdag masticon, au lieu de onamasticon. g»n April daer naert'elkens ten 3 ueren naermiddag, ter herberg genaemd de Kroone bewoond door Philippus Tennote, ter plaets van Poelcappelle, gemeente Langemarck, zal'er in het openbaer verkogt worden met gewin van instel en verboogpenningen de volgende Woonhuizen en medegaende Erven te Weten VTtEE B'ESRES. ÉTAT CIVIL. Du 18 au 20 Mar», x84o. Masculin, 2; féminin, 4 total, 6. Néant. ID il B Sa Alphonse-Louis Lamote, 2 mois, rue des Boucliers, n° 34- Léopold-Louis Lietaert, 4 ans, n mois, Marché au bois, n° 19. Charles- Louis Vanmortel, 23 ans, soldat, au 8e régiment d'infanterie, en garnison en celtê ville, né et domicilié h Basele Flandre occidentale rue des Bouchers, n° 5o. Eugénie-Rosalie Gui— lynck, 2 ans, Quartier-Neuf, n° 18. Marie- Thérèse Gryson, 14 ans, St-Nicolas lez Ypres, n° 5t. Hortense-Clémence Baroen 1 an 2 mois, Plaine .d'A^nourn° 2. Prosper-Henri de Bruck, 7 mois, rue de Thourout, n° 67. Marie-Thérèse-Rosalie Lcnoir,g mois, St-Jacques lez Ypres, n°t>g. Marie-Jacqueline Stékelorum, 63 ans, dentellière, épouse de François Labyt, rue de Ménin, n° 20. -- Charles-Isidore Bail- lieul, 2 ans, 8 mois, rue d'Elverdinghe. ir«» s, .1 Schoone IV0 ONUUIZEN met medegaende ERVENvan patrimoniéelen oorsprong,ge- Les mots du dernier numéro, sont Énigmefumée; charadeNa-bu-cho-do-nos-or. slaen en gelegen binnen de gerneenten Langemarck en fVest-Roozebekein het openbaer te koopen. Met bet houden van twee zitdagen wanof den eersten voor den Instel dienen zal GEMEENTE LANGEMARCK, Poelcappelle. Eersten koop. -- Een seboon en gerieflyk "VVoonhuis met aenboudende Peerdesmisse van westenen Stallingen van zuidenalsmede de hoeveelheyd van 6 aren 90 centiaren Landserveonder Grond van gebauwen en Hovenierhof daer medegaendegestaen en gelegen binnen de gemeente van Langemarck, in het midden der plaets van Poelcappelle, paelende van oosten 't wooiihnis en erve competerende Ignaes Meerssenian scheedeude op gemeenen muer, nog oost 't hovenierhof gaende met d'herberg de Kroonetoebehoo- rende d'erfgenaemen Mr Louis Vanderghote te Elverdinghevan zuiden 't land van den notaris Delavie, van westen de gebauwen en erve van den zelven notaris Delavie, den gevel aen bet rpoonhuis van dezen lesten, albier g'heel afgaendeen de doorenbaegen rontsomine, alhier medegaende, en vau noorden de kalsyde ofte plaets van Poelcappelle. In pachte geliouden door Joseph Vànder- jeugt, peerdesmit, voor 5, 6 of 9 jaeren, met obtie aen den pacbter alleen ingegaen 1" Mey i83g, ten jaerlykscben pryze van 108 francs 84 centimen, boven de grond en andere andere lasten gedregen by Notariaelen pachtbrief. GEMEENTE WEST-ROOZEBEKE. Tweeden koop. Een Woonhuis, Stal lingen en voordere edificien, alsmede 22 aren 5 centiaren Lands, onder bebautfden Grond, Gars en Hovinge daer medegaendegestaen en gelegen binnen de gemeente van West- roozebekeoost van desselfs kerk op eeneû kleynen afstand der straet leydende van dit devint bientôt la favorite de cette princesse qui fut appelée h partager le trône avec Jean Casimir et qui avait tout empire sur l'espoir de son époux. Une grande invasion de kosaks de tatars et de turcs vient arracher Sobieski aux premières douceurs de son union avec Marie; dans ce péril imminent, Jean Casimir le nommé Grand- Hetraan de la couronne, quoique déjà le bâton de grand-maréchal fut en sa possesion c'était réunis dans les mêmes mains le premier des emplois civils et la première charge militaire. La république était sans armée; le petit nombre de troupes allemandes aux frontières refuse de marcher, leur solde n'étant plus payée depuis longtemps; les finances sont dans un état délabré; une scission de la haute et de la petite noblesse avait jeté la Pologne dans une de ces crises si fréquentes dans l'histoire de cette république l'ennemi s'avançait grandes marches sur la capitale; et l'on dirait qu'il n'y ait que Sobieski d'intéressé la défense de la patrie; il engage ses propriétés pour trouver de l'argent, appaise les murmures des troupes et fait de nouvelles levées ses frais en peu de temps il a réuni 20,000 hommes, et commence une campagne dont les plus habiles généraux de l'Europe prédisaient l'issue en annonçant la ruine de la Pologne. Après avoir détaché de sa petite armée plu sieurs corps pour harceler le front et les ailes des barbares, Sobieski prend l'héroïque résolution de marcher leur rencontre avec moins de 5,ooo hommes; il en fait un grand carnage dans un défilé mais près d'être accablé par le nombre, il est contraint de se retirer dans la petite ville de Podhaïce, où il se fortifie. Après dix-sept jours de siège il sort des retranchements, attaque les nuées des barbares qui l'entourent; et une victoire éclatante cou ronne ses efforts et sauve la république. Jean Casimir était mort et Michel Koributh lui avait succédé; monarque incapable et jaloux de la gloire de Sobieski, mais nullement de la pros périté de son pays, il avait marqué les premiers jours de son lègne par une paix honteuse avec les turcs, détruisant ainsi le fruit des dix ans de victoire du grand-maréchal. Toutefois cet acte d'insigne faiblesse de la part de Koributh fut pour Sobieski un acheminement la royauté car vu l'incapacité du roi, la diète remit aux mains du Grand-Betman de pleins pouvoirs pour continuer la guerre qui recommençait avec ies turcs; Sobieski marche la rencontre de l'armée musulmane, forte de 80,000 hommes et l'attaque le 11 décembre 1673, dans le camp retranché de Kutziu avec une armée moitié moins forte. La journée de Kotzim ajouta un nouveau fleuron a la couronne militaire de Sobieski et fut regardée comme la victoire la plus mémorable qui se fût gagnée sur les infidèles depuis 3oo ans. Sur cas entrefaites le roi Michel mourut; et la diète se réunit pour élire un monarque. Se rendant aux vœux de ses concitoyens Sobieski vient prendre part aux travaux de cette assemblée. Il s'avance sur la route de Varsovie avec une suite peu nombreuse mais précédé des drapeaux enlevés Kotzim; le sénat, la noblesse, le peupla, se portent au-devant de lui. Salué de leurs acclamations, s'entendant pro clamer le libérateur de la patrieSobieski ne pouvait-il pas concevoir le légitime espoir de monter sur le trône?? A son arrivée, le prince Charles de Neubourg et le dùc de Lorraine avaient déjà écarté tous leurs rivaux. Lui, dans le but de diviser les suffrages pour les réunir ensuite sur sa tête, fait la proposition de donner la couronne au grand Condé; il rappelle avec éloquence le génie, les victoires et la naissance illustre du héros français; il montre Louis XlV devenant par ce choix l'allié le plus fidèle de la république et le défenseur en Europe des intérêts de la Pologne. Cette proposition avait

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2