i VILLE D YPRES. N° a345.) MERCREDI, a5 MARS, i84 (XXIIIme Année.) ouuiaf c)o fou cFfaH^te-OcciSeutafo eio 2)o fou L'alxninement ce Jolrwal est, pour les villes et arroudissemens de Courtrai et d'Y prèsde fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent» par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LÀ VILLE. Du 1 au 3i mars5 heures FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du l au 3i mars8 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3i mars, 10 heures. BELGIQUE. Ypres, a5 mars. Deux jeunes gens, de la commune de YVervicq, qui-étaient venus, le 17 du courant, au conseil de milice, Ypres, ont été ariëtés par la police de cette ville, piéveuus d'avoir volé la foire une bon- bonnièie leur affaire sera jugée, demain jeudi devant le tribunal correctionnel. Samedi dernier, ai du courant, la police de celte ville a arrêté, eu flagrant délit, la nommée Anne-Thérèse Blocképouse Xavier Doucy, journalière, née Rek- keghem France et domiciliée Pope- ringhe, nantie de différents objets qu'elle avait volés la foire. Le même jour, vers le soir, une jeune fille, nommée Rosalie Druant, née el do miciliée Poperiughe, a été arrêtée, comme complice dudit vol. Le sergent de police L. Ranotte, s'est rendu immédiatement Poperinghe el Re- ninghelst, et, de concert avec la police du liru, ils, ont fait une visite domiciliaire chez les parents d'Amelie-Rosalie Minne, jeune fille, Rmwgbelst, où ils ont trouvé des objets provenants du même vol. Le lendemain, dimanche, on a arrêté la nommée Marie-Thérèse Pauver, domes tique, née Poperinghe et domiciliée Reninghelst, complice des prévenues pré citées, qui était sur le point de quitter la ville, emportant avec elle des objets volés. Cent cinq membres du clergé ca tholique argovien (Suisse), ont adressé, la commission de révision, une pétition, dans laquelle ils formulent les demandes suivantes 10 Accorder, aux catholiques, des garanties parfaitement rassurantes pour l'exercice de leur religion; a0 Proléger l'église catholique, el sa constitution, contre ^uie attaque;3° Toutes les lois et concordats relatifs aux droits de l'église, doivent être convenus et arrêtés de concert avec son chef. Un journal nous annonce qu'une ligue s'est formée, entre les avoués du ressort de Paris, contre M. Teste. Ils se seraient engagés, d'honneur, ne lui confier aucune cause, afin de se venger de l'ex-ministre, qui a voulu mettre la main l'arche sainte des offices. Un nouveau journal hebdomadaire a paru, Bruxelles, sous le titre de Le Propagateur de l'Industrie. C'est le cas de dire que les Propagateurs sont la vogue vires acquiret eundo. Le Courrier-Fanal, dans son n° 80, 30 mars, donne, obliquement, il et vrai, un coup de boutoir, sa manière, un journal l'Émancipationet lui lance, par ricochet, les qualifications de Petites sijjiches, de Lapalisse, et, de plus, celte ritournelle, répétée, soit dit en passant, satiété déjà, par le journal frondeur, tout comme certaines fables stéréotypées de son rédacteur eu chef, M. J. J, Un journal qui caresse, avec un soin égal, La chèvre catholique et le chou libéral. Nous nous bornerons faire observer, ici, que le Courtier-Fanal est en flagrant délit de contradiction avec lui-même, journal de juste milieu, s'il en fut onques in medio virtus. Nous ajouterons qu'il est graudement dans son tort, et qu'à part même le terrible Vous êtes orfèvre, M. Josse? qui retombe, de tout son poids, sur lui, l'Emancipation est loin de le céder, sous aucun rapport, au Courrier Belge-Fanal. Nous aussi, qui ne sommes guère que des Petites ^fichesdans le sens que le Courrier y attache, nous prenons la liberté grande de lui rafraichir la mémoire de ces et provinciales vérités!...» Nous lisons ce qui suit dans le même numéro du Courrier Belge, et, pour cette fois, comme souvent, nous nous y rallions franchement: - «Uneadministration théâtrale ressemble une administration gouverne mentale en cela que l'une et l'autre sont évidemment perdues, le jour où la Presse, ce souverain suprême des hommes et des choses d'aujourd'hui, lui retire son appui considérable!!.., Quelques journaux ont fait connaître la carrière militaire de M. Lelièvre, dont le nom est devenu immortel par la défense de Mazagran. Nous ajouterons que M. Lelièvre est né Maleshetbes, arrondissement de Pithiviers Loiret. Avant qu'il entrât au service, il exerçait la modeste profession d'ouvrier tourneur. Les habitans de la commune de Malesherbes viennent de former une souscription, dans le but de lui élever un monument dans sa ville natale. V. ci-après, Mazagran. M. le comte de Muelenaere, gou verneur de la province, ministre d'état, est parti pour Bruxelles, où il a été mandé pour la composition d'un nouveau ministère. Cet homme d'état est décidé n'accepter aucun portefeuille. - J. de Bruges. - Ce qu'est devenu Longwood. L'habitation de Longwoodqu'occupait l'Empereur Napoléon St-Hélèneest, aujourd'hui, transformée en une grange. La chambre dans laquelle il est mort, sert d'étable, et, dans celle où son corps a été exposé, l'on a placé une machine pour moudre le grain. Les murs sont couverts de noms. Le chêne qu'il a planté, ombrage la bibliothèque. Son bain se trouve, main tenant, dans la nouvelle maison, dans la quelle il ne voulait jamais entrer, et les officiers du g te se servent de son jeu d'échecs. Mais, ajouterons-nous, sic itur ad astra Il est au faite de la Colonne exegi monumenlum

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1