MAZAGRAN!!! (0
FASTES GÉNÉALOGIQUES
Nous nous sommes occupés, som
mairement, dans notre numéro 234 a, de
l'affaire de la succession de feu M. le
notaire M. Il était facile de voir, notre
argumentation générale, que nous n'avions
point de données certaines dans l'espèce
Des renseiguemens, sur lesquels nous pouvons
compter, viennent de nous être fournis.
Or, il en résulte que l'acte de célébration
de mariage par-devant l'officier civil de la
commune de Ghéluwe, a eu lieu. Le registre
de l'état civil existe; mais, par une in
qualifiable omission (ce fonctionnaire, d'ail
leurs, en était tellement coutumier, que la
justice a dû sévir rigoureusement contre
lui cet acte ne se trouve pas inscrit sur
le registre.
Subsidiairement, un acte de notoriété
publique, constatant la célébration existante,
mais non inscrite, vient l'appui des
revendications de la veuve, et, par suite,
des enfans.
Sans doute, les art. rg4 et rg5 du Code
civil, disposent en termes absolus; mais,
entre autres, les art. 46 et 3a 1, combinés
et mis en corrélation avec les art. 197 et
3 ig, ne sont pas moins positifs rieu ne
pouve qu'au besoin, la cour de cassation,
défaut des tribunaux inférieurs, ne puisse
étendre le sens, conditionnel, alternatif,
mais non exclusifde l'art. 46 (1), par
cela seul que le cas de non-inscription
aux actes de l'état civil, est assimilable
un cas de force majeure, et que l'on n'a
pu, ni dû, ni prévoir, ni empêcher.
Pour le surplus, nous renvoyons notre
précédent article.
On écrit de Gand, 18 M. le
comte de Lensgénéral-major pensionné
au service de S. M. le roi des Pays-Bas,
est décédé, la nuit dernière, en cette ville,
l'âge de 65 ans et quelques mois, la
suite d'une maladie qu'il portait depuis
quelque temps. Il sera vivement regretté
de sa famille et de ses nombreux amis.
Nous ajouterons que M. le comte de
Lens, ancien officier au service de S M.
I. el R. d'Autriche, était le beau-frère de
M. Keingiaert de Ghéluveld, et, par con
séquent, l'oncle maternel de M. et de Mm"
K.famille qui, bien que non titrée, est
d'une très-bonne noblesse.
Les congés temporaires accordés aux
miliciens des classes i835, 1836 et 1837,
et qui expiraient le Ier avril prochain,
viennent d'être prolongés jusqu'au r" juillet
suivant.
En moins d'un anla bibliothèque
de Bruxelles s'est enrichie de près de
3,ooo volumes, de plus de 3,000 brochures
relatives la révolution brabançonne, achetées
chez M. Dotrenge, et d'une ioone de
manuscrits, dont plusieurs soul importans.
Il aen outre, été acheté une belle col
lection d'estampes, et un assez grand nombre
de médailles. C'est un bel, un encou
rageant exemple, donné, par la capitale,
notre Bibliothèque Yproise!...
<0 Car il est, ici, de toute évidence, que l'esprit de
la loi, le pçrmct, le requiert. Qiiid h'jcs, «pie moribus
2
M. le comte de Muelenaere, gou
verneur de la Flandre occidentale, qui était
venu, Bruxelles, jeudi, a dû repartir,
pour Bruges, hier (ai après-midi. Pendant
son séjour^ il a été reçu par le Roi, el a
vu M, le ministre des travaux publics.
Le Politique, de Liège, du 23,
s'exprime, entre autres, ainsi La
retraite de M. Nothomb est donc une
perte réelle, et sou successeur, quel qu'il
soit, le fera difficilement oublier. Pour
nous, nous avops été de? premiers ma
nifester cette opinion el ces regrets, et,
comme le journal liégeois, nous sommes de
ceux quien présence des faits accomplis
et accompliraimons croire que M.
Nothomb restera au dépt ministériel des
travaux publics.
a La crise ministérielle n'a encore
reçu aucune solution. L'on continue faire
courir des listes On prétend que des démai-
clies ont eu lieu, pour que le ministère
démissionnaire reste aux affaires. Nous ne
reproduirons aucune de ces rumeurs.
Les ministres se sont réunis, aujourd'hui
(23), assure-t-on, 2 heures. Nous atten
drons que le but de cette réunion, et les
mesures qui y seront prises, soient connues.
M .Nothomb vient de faire distribuer,
aux chambres, le rapport annoncé, par lui,
sur la question de réduction des péages de
la chambre, pour faire suite au projet de
loi présenté le mois deruier. Nous revien
drons sur ce document. Nous y
levieudrons également. - Emancipation. -
PUBLICATIONS NOUVELLES.
des
ROIS DE FRANCE.
Voici une publication hors lignedigne
d'une attention toute particulière de la part
du public et d'une mention toute spéciale
de la pari de la presse, une publication
distinée a prendre, rang parmi les ouvrages
classiques dont la possession est indispensable
chacun et dont la place est marquée dans
toutes les bibliothèques, cet ouvrage est une
carte généalogique des maisons royales de
France depuis les temps les plus reculés
jusqu'à nos jours.
Louis XIF, arrivé l'apogée de sa gloire
commanda en 1687, un semblable ouvrage
son historiographe Thuret. Cest sur le plan
tracé par ce grand maîtrequ'est due la
confection de l'immense travail dont nous
nous occupons et dont les recherches pour
sa rédaction ont été désignées par le savant
M. Marchai conservateur des manuscrits
de la bibliothèque royale de Bruxelles. Cette
carte forme un vaste tableau lilographié
avec la plus grande nettetéles armoiries
au pombre de 700coloriées avec un soin
remarquablesont d'un fini précieux.
Ce magnifique travail a été présenté au
roi des Français qui a daigné accueillir
avec intérêtl'œuvre d'un Belge et permettre
qu'il lui soit dédié chacun connaît les vaste»
connaissances de S. M. Louis-Philippe en
matière d'histoire et de blasonet ce n'est
qu'après en avoir fait, lui-même, Vobjet
de l'examen le plus attentif et le plu»
minutieuxqu'après en avoir vérifié les
moindres détails et les trouvant tous d'une
exactitude irréprochable qu'il a daigné Le
prendre sous ses augustes auspices et le
faire savoir par une lettre flatteuse adressée
MM. G. d'Ans et P" Heger, éditeurs
propriétaires.
La carte généalogique des rois de France
a été soumise un grand nombre de juges
compétents en matière historiques et héral
dique el tous ont reconnu que c'était ce qui
avait paru de plus beaude plus fidèle et
de plus complet en ce genre.
En contemplant cet immense travail,
vrai chef-d''œuvre et exactitude et de clarté
on ne peut assez admirer ce qu'il a fcdlu
de patients efforts, de recherches minutieuses
pour resserrer un objet si étendu et si
completdans un cadre relativement si
étroit et pour classer d'une manière si simple,
si heureuse cette multitude de rois, de
princes de princesses dont l'origineles
alliances et le sort sont indiqués avec autant
de fidélité, que de concision el de netteté.
L'élève, le maître, l'historien, Tannaliste
ré ont plus besoin de recourir des ouvrages
volumineux pour fixer une date, pour con
naître l'époque de l'avènement au trône, ou
du mariage d'un souverain, pour savoir
où commence et où finit sa race. Toute
Chistoire de la maison royale et des branches
collatérales, telles que celles des Pays-Bas,
du Portugal, de TEspagne, etc., se trouve
résumée et en quelque sorte condensée dons
l'ouvrage que nous avons sous les yeux.
Nous ne craignons pas de prédire le
succès le plus populaire cet ouvrage',
avant quelques mois, il se trouvera dans
toutes les mains on a fixé le prix de manière
le mettre a la portée de toutes les f ortunes.
On souscrit a Ypres, chez D. Dujardin,
libraire, rue de la Bouche, n° 8.
Ils se sont illustrés par d'immortels exploits,
Et, contre douze mil; e, ils étaient cest viwgt-trois!
gameluks et spahis, grenadiers, voltigeurs
Artilleurs, cuirassiers, dragons, hussards, chasseurs,
Kouaves, brave'Armée, admirez leur vaillance,
Admirez leur audaoe intrépides soldats,
généreux cœurs, soutiens du drapeau de la France,
Jîien ne put les abattre au plus fort des combats;
A l'Arabe vaincu renvoyant le trépas,
2on, rien n'est comparable leur belle défense!!
L,'. L.-.
CU A RADE.
J'aime, avec un ami, la gaité d'un repas,
Où mon premier est seuloù mon second n'est pas
Mon tout est pour le luxe, et j'en fais peu dq cas.
LOGOGRIPHE.
Avec mon chef, je suis ce qui t'éclaire;
Et, sans mou chef, j'habille la misère.
Sphinxiphite.
(i) Les journées des 3, 4, 5 et 6 février, 1840. - U
10e compagnie du i" bataillon léger d'Afrique, commandée
par le capitaine Lelièvre. V. la brochure de monsieur
Chapu)i-Moiitlaville, député, qui a pris l'initiative pouf
demander qu il fut accordé uue récompense exceptionnel c
aux braves défenseurs de Mazagran.