qui avait trahi le Paye (Marques
uombreuses d'approbation.)
Oo lit dans une correspondance de
tsimi de l'Ordrede N'arour Le
mariage civil de M. de Theux l'appellera,
YfRES, le 4 ma'- mar'age religieux
aura lieu le lendemain, et, après un déjeuner
dînatoire, M. le comte de Theux conduira
sa jeune épouse Paria.
M. le maire de la ville de Douai
(Nord), vient d'adresser une circulaire aux
corps de musique des villes et communes
de France et de Belgique, pour les inviter
au grand concours qui aura lieu le i5 juillet
prochain. C'est une bouoe, une opportune
occasion pour les excellentes musiques du
8* de ligne et du 2e artillerie, ainsi que
pour notre Philharmonie urbaine, si ha
bilement dirigée par M. Keyzer, ex-chef
de musique du premier de ces régimens.
La chambre a adopté, séance du ad
avrilaprès une courte discussiou et
l'unanimité des 5g membres présens, où
se trouvaient donc, pour parfaire le chiffre
normal g5 les 36 autres?!! le projet
de loi relatif la réduction du tarif de la
Sambre, ainsi que l'amendement présenté
par M. d'Huart. L'ordre du jour a
appelé, ensuite, le développement de la
proposition de M. l'abbé de Foere, sur ia
commission d'enquête commerciale.
Le même jour, 28, le sénat, ayant
épuisé sont ordre du jour, s'est indéfiniment
ajourné.
Un arrêté royal, du 5 avril, contre
signé Willmar, organise le personnel en
seignant de l'école militaire. Un second
arrêté royal, de la même date, approuve
le règlement intérieur de l'école et sicj
embrasse toutes les parties qui la concernent.
On assure que M. Rogierministre
des travaux publics, s'occupe, activement,
d'un projet de réformes et d'améliorations
du service du chemin de fertouchant le
transport des marchandises, les départs des
convois de jour et de nuit, la réduction
du prix des places, etc.
Nous apprenons que M. Adolphe
Siretl'un de nos meilleurs jeunes poetes
belges, vient de mettre la dernière main
un drame eo cinq actes et en vers, qui
a, pour titre, ^énna Boleyn.
La température que nous éprouvons,
depuis quelques jours surtoutest sans
exemple, pendant le mois d'avril, et par
un vent constamment au Nord (ou, mieux,
N.-E.) Les thermomètres bien réglés avaient
déjà marqué, dés le nô avril, midi, ar
ij2° Réaumur, au soleil, et 19°, l'ombre.
11 faudrait remonter plusieurs siècles,
pour trouver, dans 00s climats, uoe chaleur
aussi intense, pareille époque surtout.
Le conseil communal d'Anvers, a
décidé, la majorité de a5 voix contre 3,
que la statue de Rubens ne sera pas
élevée sur la Place de Meir. Il a, ensuite,
adopté la proposition d'ériger ce monument
la Place S<«-Walburge.
A l'occasion du mariage du duc de
Nemours, le roi des Français vient, par
ordoDuauce, ampliative de celle du 8 mai,
1837, rendue Poccasion du mariage du
duc d'Orléans, d'amnistier a tous les in
dividus condamnés, avant ladite ordonnance,
pour crimes et délits politiques, qu'ils soient
ou non détenus dans les prisons de l'état,
Il eût été plus généreux, plus éminemment
français, selon nous, d'étendre cette nouvelle
amnistie tous les délits politiques indis
tinctement, commis avant le 27 avril, 1840,
date de l'ordonnance!!...
Les hostilités entre l'Angleterre et
Naples ont commencé, et plusieurs navires,
sous pavillon napolitainont été capturés.
Les bruits de troubles en Sicile, ne se
trouvent pas encore confirmés. Cependant,
les journaux anglais publient la Procla
mation sicilienne, qui n'est rien de moins
qu'un appel aux armes et la révolution,
toutefois en faveur du prince de Capoue,
mari de Pénélope Smith, l'Anglaise, désigné
comme futur souverain de la Sicile.
Uoe communication, intitulée Am
nistie, est insérée au Journal de Bruges,
du 3o avril, u° 121. Il semble en résulter
que l'auteur de l'article, envisage l'amnistie
projetée comme générale; c'est-à-dire,
s'appliquant, tout le monde, en fait de
délits politiques commis avant le 19 avril,
83g. Il y assimile les cas de désertion,
soit eo France, soit ailleurs. Nous oe croyons
pas que l'amnistie ait celte portéebieo
que nous désirions vivement, nous aussi,
qu'au lieu de les condamner la brouette,
etc., on rendit, leurs corps et la liberté,
les militaires belges punis ou punir
comme déserteurs, soit qu'ils eussent passe
eu France, en fiollaude ou ailleurs, et dont
la plupart, les malheureux se sont eocore
représentés volontairement.... Mais, nous le
répétons et nous voudrions oous tromper
en ceci, le gouvernement n'assimilera pas
la désertionproprement dite, un délit
politique.... Ce qui, du reste, n'empêche
pas d'amnistier les déserteurs l'étranger,
surtout ceux qui sont rentrés volontaire
ment la plupart après avoir combattu
vaillamment, en Algérie, dans les rangs
des Français, nos frères, et, peut-être,
côté des 121 héroïques braves de Ma
zagran
Nous appelons toute l'attention, toute la
sollicitude du oouveau ministèreeten
particulier, de MM. Buzen et Leclercq
sur la triste position de ces militaires
excusablesgraciablessous plus d'un
rapport.
Nous ne saurions trop vivement re
commander, nos Lecteurs, un article de
l'Observateurque rapporte F Émanci
pation, du 3o avril, n» 121, et relatif
au rejet, par le sénat, de la demande, en
grande naturalisation, du général Mellinet.
On se rappellera que la chambre l'avait
accueillie dans le temps, et que l'ancien
ministère, sans doute, n'aura pas peu con
tribué la faire traîner, déplorablemerit,
dans les cartonset échouer, non moins
déplorablementeu fia de comptela
chambre haute!!.,.
Voici la fia de l'article de l'Observateur
Ils croirient compromettre leur
dignité et leur réputation d'hommes de
bonne compagnie, en frayant avec uu
capitaine de la révolution/... Eux accepter
Ntellon pour compatriote!... Eux naturaliser
Mellinetle souvenir vivant de i83o/...
Allons donc/ vous n'y penseï pas/... Est-ce
que cela serait cooveoable?... Que ces MM.
se rassurent. L'intrépide commandant de
nos cinq premières pièces de canoo, ne
portera pas le titre de Belge. Quand il
passera devant eux, ils pourront dire, eu
le montrant du doigt Ce n'est
qu'un étranger///
Lundi;, 27a eu lieul'église
de St-Nicolas, une distributions de vêtemens
aux enfans, des deux sexes, ayant déjà
fait leur première communion depuis plus
d'une année. On a distribué des images
aux premiers communians de l'année. Le
clergé de la paroisse présidait cette
oeuvre de charité et de philanthropie.
Nous croyons que cette distribution de
vêtemens est en exonération de l'un des
legs pieux de feu M. l'abbé Duhayon.
A ce proposnous ferons faire la même
remarque que pour les distributions des
prix l'école - Loye u* 234g, 8 avril);
savoir que c'est autoriser, indirectement,
la mendicité, que de tolérer, par un très-
abusif usage, que les enfans aillent sonner
de porte en porte, exhibant leur prix,
voila le prétexte; et sollicitant un pourboire,
une aumône enfin, voilà le motif!!...
Sans doute, nous aussi, nous aimons
?[ue l'on stimule, que l'on encouiage|i'en-
ance, l'adolescence; mais, notre avis
du moins, ce n'est, certes, point là un
bon, uu utile moyen car, nous le répétons,
c'est les familiariser avec d'importunes et
de bien peu honorables exigences; eu
un mot, avec la mendicité,... eux, valides
et très-valides!!!
Du reste, nous en sommes persuadés,
il suffirait d'une simple défense, de la part
de qui de droitpour que cet abuset
c'en est réellement un, vint cesser.
Nous recommandons ces réflexioos
l'attention des autorités ecclésiastiques et
municipales.
A l'occasion du mois de Marie
ou mois de mai, consacré Marie,
j> lequel sera célébrésolennellementeu
l'église de Si-Josephdes RR. PP.
carmes déchaussés, Ypres, ils ont
fait distribuer le résumé des indulgences
gagner, des exercices de piété et des
prières y relatives. Les indulgences sont
accordées par N. S.-P. le pape Pie VII,
de sainte mémoire, et par a Mgr l'évêque
de Bruges. Conformément nos
principes de publicité et d'utilité géoérale,
oous nous empressons, prenant l'ioitiative
spontanée, d'annoncer ces solennités méri
toires et si éminemment catholiques car
c'est ainsi, que nous entendons, nous,
la liberté de la Presse, et, partant, celle
des opinions
L'abondance des matières nous force
remettre, au prochain numéro, deux ar
ticles qui ne seroot pas saus à-propos