VILLE D'YPRES.
POÉSIES DIVERSES;
SAMEDI, 23 MAI, i84o.
(XXIII®« Année.)
I^oiiuictf c)o fou cFfxuc)tc-Occi3eutafy eio fou
(N° a36a.)
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arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par
trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc
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OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i mai4 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au 3l mai9 heures
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du i au 3i mat, 11 heures
1
BELGIQUE.
Ypres, 23 mai.
Deux demoiselles venues de Termonde,
pour voir leur sœur, nommée supérieure au
couvent des Pauvres Clairesétabli en cette
ville, étant allées, le 20 du courant, dans ledit
couvent, où l'on travaille encore, donnèrent
un panier, qu'elles avaient avec elles, l'une des
sœurs, qui le plaça dans la cuisine; mais
quel ne fut pas leur étonnement quand elles le
reprirent, de voir qu'on leur avait volé une
bourse en soie, contenant io5 fr. qui s'y
trouvaient on en avertit la police, qui fit, sans
différer, les investigations nécessaires, lesquelles
furent couronnées d'un plein succès; car elle
a trouvé l'argent, et l'auteur présumé du vol,
qui est un ouvrier maçon, a été arrêté, et se
trouve entre les mains de la justice.
Le dernier uutnéro étant sous presse,
nous n'avons pu y insérer ce qui suit
MM. Liedts et Mercier, ministres de
l'intérieur, et des finances, viennent éga
lement d'être réélus membres de la chambre
des représentans. Leur réélection a suivi,
de prés, celle de MM. Lebeau et Rogier,
et, comme la leur, a eu lieu presque
l'unanimité des suffrages!!...
A Audenaerdesur 3ga votans, M.
Liedts a obtenu 38g voix.
A Nivelles, sur 56g votans, 53o voix
se sont potlées sur M. Mercier.
Nous le répétons Ces réélections
sont significatives, d'une haute et grande
portée
Elles témoignent, tout la fois, du
gré que l'immense majorité sait, au cabinet
du 18 avril, d'avoir coopéré la chute
du déplorable minislère-de Theuxet de
tout l'espoir que l'on met dans celui dont
l'avénemenl est salué par d'aussi éclatantes
manifestations des sympathies publiques!!!
Osons espérer que le nouveau ministère
ne Jaillira point sa mission jamais
hommes d'Etat, peut-être, ne se trouvèrent
mieux placés, pour réaliser leur programme;
en un mot, pour être, tout la fois,
conciliateurs, conservateurs, rémunérateurs,
et, si nous pouvons nous servir de cette
expression, sagement progresseurs
L'Académie française a décerné, le
14, les deux prix fondés, par M. Gobert,
pour les meilleurs ouvrages sur l'histoire
de France. L'un g,000 fr. de rente),
été décerné M. Augustin Thierry, si
avantageusement connu par ses travaux
historiques. Son nouvel ouvrage a pour
titre cc Récits mérovingiens, précédés
de Considérations sur l'Histoire de France.
L'autre (1,000 fr. de rente), a été accordé
M. Bazin, auteur d'uue Histoire de
Louis XIII. On sait que ces deux
écrivains, aux termes de la fondation, doivent
jouirde ce revenujusqu'à ce que de
nouveaux concurrens se présentent, dans
la lice, avec des productions du même genre,
qui, au jugement de l'Académie, soient
supérieurs, eu mérite, aux ouvrages cou-s
rounés.
M. G.-A. Thompson Bruges
vient d'y publier une brochure des plus
intéressantes, sous le litre de l'Avenir du
Chemiu de fer, et de la Navigation par
les Bateaux vapeur, de la Belgique, exposé
dans une série d'articles (VIII.) Cet
opuscule, d'un style en général clair, lucide
et correct, approprié la matière, se fait
remarquer par l'émission des vrais et sains
FEUILLETON du PROPAGATEUR.
PAR
Sergent-major au 8e régiment d'infanterie de ligne.
L'indulgence est souvent utile la critique.
Cet opusculevivement attenduvient de
paraître. Nous nous empressons d'en rendre
compte.... Toutefois, nous n'exercerons pas,
dans toute sa rigueur, notre tâche de censure.
Par lapeut-êtrenous manquons a notre
devoir car, en un mot, nous transigeons
avec la vérité' et la critique.... Mais il est
parfois équitable, généreux, de ne point faire
inflexiblement tout ce que l'on devrait faire....
Et puisen littérature comme eu justice
summun jussumma injuria l'excès
du droit est une injustice!!...
Nous ne tomberons pas dans cet abus
nous éviterons cet écueil.... D'ailleursil ne
sera pas dit, même a propos de poésie et de
publicité, que l'hospitalité belge n'est qu'un
vain mot
D'autre partsi la malignité était n'at
tendre qu'un signal, pour aller en avant dans
sou blâme ou dans sa conteinption nous
prendrons la liberté grande de nous récuser....
Nous ne voulons servir de coryphée, d'instru
ment, de houe émissaire (pardon de l'expression,
qui n'est point de la plus exquise senteur!)
a qui que ce soit.... pas même l'honorable
et honoré Public
Revenons a l'opuscule de M. F. Roulleau.
Un spirituel avant-propos y sert d'introduc
tion. L'auteur manie bien la prose. Elle est
loin de manquer de trait et de piquant....
Nous passons outre ce que M. F. R.
a l'obligeance de dire du verdict de ses pairs..,.
Qui ne sait que l'urbanité française va loin?!...
En généralla poésie de l'auteur qui
lui-même, la louable modestie de se qualifier
amateurest bonne. Il y a du nombre, de
de l'harmonie. Élle manque, quelquefois, il
est vrai, de correction, de vigueur, de nerf....
Maishâtons-nous de le direce ne sont là
que des accidens ce sont les exceptions,
assez rares et surtout faciles redresser,
ramener a l'état normaldes exceptions
la règle..
Nous résumant, s'est glissé, dans cet