iJouuiclP fou cFfocii3ice-0ccic)eHtafc> eio fou VILLE DTPRES. Nos 2364 et 2565.) MERCREDI, 3 JUIN, i84o. (XXIIIme Année.) te IiHopaaatc L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent* par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de là. ville. Du 1 au 3o juinl\ heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3o juin9 1/2 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de là ville. Du i au Zojuin11 heures. BELGIQUE. Ypres, 3 juin. Frédéric-Guillaume III, roi Je Prusse, est mort, le a6 mai, Berlin, l'âge de 70 ans. Son fils atné, âgé de 45 ans, lui succède, sous le nom de Frédéric-Guillaume IV. Un vieillard octogénaire, ancien garçon maréchal ferrant, réduit, par son grand âge, h la mendicitéavait fait une épargne de quatre-vingt-dix francs, sur les aumônes qui lui sont données ce qu'il destinait pour pouvoir entrer au Nazareth. Jeudi dernier jour de l'Ascension, a son retour de l'église, il vit, avec douleurque cette somme lui était enlevée rapport fut fait a la police qui, après bien des recherches, a trouvé une dizaine de francs, et a arrêté, sous prévention, trois jeunes gens de cette villedont deux tambours au 8° régiment d'infanterie de ligne, ici en garnison. MM. les jurés de l'arrondissement à'Ypres, ae trimestre, i" série, des assises, sont Jacques de Ghelckepropriétaire, Vlamerlinghe, et François Titecanotaire, Boesinghe. Le chemin de fer nécessite, pour la majeure partie, l'emprunt de 90 millions. Là-dessus, nous dirons, avec le Courrier Belge On connaît notre façon de penser, relativement au chemin de fer. Comme M. Nothomb, nous croyons que c'est, principalement, son rail-way, que la Belgique doit l'estime et la considération dont elle jouit en Europe. Qui n'a hautement jugé la Nation belge, quand on l'a vue, seule sur le coutineut, au milieu des tour mentes, de toute espèce, qui ont suivi i83o, mener bien une si colossale entreprise!?... Ou ne s'étonne donc pas que nous appuyions, de toutes nos forces, la mesure qui a, pour butla continuation de l'œuvre. C'est là UDe question, grâce Dieu, très indépendante des personnes et des opinions. Nous serons toujours les premiers sur la brèche, pour la défendre, quels que fussent les ministères Aussi, espérons-nous que nos représentans se rencontreront aussi, sur ce terrain, pour donner la main au ministre actuel des travaux publics M. Charles RogiEr. Passantdu chemin de fer général, au chemia de fer de l'Enire-Sambre et Meuse, nous dirons, également, avec le Courrier Belge Le jugement que porte la Gazette de Monssur la nécessité du chemin de 1er de l'Enire-Sambre et Meuse, a toute l'autorité d'une conclusion prise par la feuille la mieux placée pour discuter cette question en connaissance de cause. Or, concluons avec la Gazette de Mons En ce moment, on pétitionne, ce sujet, dans le pays, et l'on demande, pour l'entreprise, la garantie de l'État. Il serait fâcheux que le ministère se montrât sourd ces réclamations, que tous les journaux appuient sans réserve. Espérons que le gouvernement ne résistera pas ce qui est devenu, aujourd'hui, une nécessité pour une des plus belles contrées du pays. Les journaux conservateurs, en France, approuvent l'emplacement des In valides, que le gouvernement a choisi, pour y déposer les cendres de I'Empereur et ce fait seul aurait dû suffire, pour éveiller l'attention de tous ceux qui veulent rendre un témoignage éclatant aux mânes de NAPOLÉON, et qui ne cherchent pointa affaiblir le prestige de son nom, en le reléguant, comme un vieux drapeau, au fond des Invalides!!... Aussi, nous voyons, avec peine, que la commission ait adopté le lieu choisi par le gouvernement, se laissant intimider par une peur puérile. On a dit, il y a quelques jours, la tribune française, qoe le père du ma réchal Masséna, était cabaretier. Ce fait n'est point exact. Le père du maréchal était propriétaire d'une fabrique de savon, et son oncle, auprès duquel il fut appelé dès l'âge de i5 ans, était capitaine au régiment royal-italien. Masséna «l'enfant chéri de la Victoire,» eût-il été, du reste, fils d'un cabaretier, car ce métier, cette industrie, que nous sachions du moins, n'a rien qui déshonore, qui flétrisse), que, fils de ses propres œuvres, l'illustre maréchal, l'un des premiers lieutenans du grand-capitaine, de Bonaparte enfin, n'eu eût été que d'autant plus honorer, admirer Le Courrier Belge, se ressentant de son ancienne et commune origine et ac- cointance avec feu la Bombejournal grave qu'il est, ou, plutôt, qu'il devrait être, s'en va, maintefois, dérogeant sa dignité, et lançant, droite et gauche, des fusées, des projectiles dans le genre petite Presse.... Parmi ces saillies, ces boutades, il y en a de bonnes, et qui ont, au moins, le mérite de l'à-propos. Mais, la plupart du temps, les pointes du C. B sont de mauvais goût, et, ce qui pis est, d'une révoltante injustice!!... Parmi ces dernières, on peut hardiment ranger toutes les personnalités, qu'elles aient, pour point de mire, MM. Adolphe Bartels et Louis Labar, etc., voire même l'insolite technolo gade du numéro du 24 mai, intitulée La Tombe de Napoléon.... A notre avis du moins, il est aussi inconvenant qu'absurde, fût-ce même en voulant faire de l'ironie, de plaisanter sur un tel sujet!!... Parmi les bonnes pointes du C. B., nous trans-t crivons celle-ci,empruntée au même numéro: L'avocat de M. Vandersmissen Me Spinnaeldu Lynx), assimile sou client Caton. Nous sqmmes sûr que l'ex-général se serait contenté d'être comparé Mallet, pourquoi pas l'honorable traître Grégoire?!...) ou tout autre grand conspirateur vaincu. Si M. l'avocat eût achevé sa citation, et si son client sait le latin comme la plupart le savent, voire même M. J. Jobard bous aurions trouvé. W'J "3 sa 4 JL

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1