(O
Journal des Flandresvient de mourir,
Ingouville Seine-Iuférieure, France),
l'âge de 3a ans.
S.- M. la reine de Français et sa suite,
sont arrivées, le premier, Bruxelles. S.
M. s'est rendue, directement, Laeken. --
Oo annonce également l'arrivée de M. et
de Mme le duc et la duchesse de Nemours.
La liste de souscription la mémoire
de Napoléon, que publiait, le 3t mai, le
Constitutionnelporte en tête le maréchal
Gérard, pour une somme de mille francs
1,000.)
On écrit de Madrida5 mai
La négligence des députés continue. C'est
peine si le nombre des présens s'élève
4o, pour la discussion de questions finan
cières de la plus haute importance pour le
pays!!... On voit, d'un mauvais oeil, cette
négligence parlementaire. Ainsien
Espagne comme en Belgiquela lèpre de
l'absentéisme exerce ses ravages!!...)
A propos du Nouvellistenous re
commandons, de nouveau, nos Lecteurs,
la réplique que lui fait, dans son numéro
du 17-18 mai, le Journal de Bruges
propos de questions que la Presse devrait
s'abstenir de soulever. La riposte de notre
confrère du chef-lieu, se résume en ceci
Ce n'est pas le principe, base de toute
société, que nous attaquons dans dos co
lonnes, dit-il, mais la capiditél'abus
Toutefois, nous ferons observer que l'un
des argumeos mis en avaut, par le Journal
de Brugesau sujet de l'université ca
tholique, nous semble manquer, surtout, de
justesse et de portée, en ce que, le rétor
quant, arme deux trancbans, il frapperait,
également au fond, l'université libre, malgré
le but et les principes évidemment contraires
de ces deux grandes institutions univer
sitaires Nous recommandons également
les art., en réponse au Nouvellistedu
Journal de Bruges, des 19, 26, 37 et 3omai.
M. W., dans un feuilleton de l'E
mancipation, s'exprime ainsi, compte rendu
du Salon de Liège. Exposition de
1840 numéro du 28 mai au sujet de
M. de Jonghe, peintre renommé Courtrai
-- Les deux Hivers que monsieur de
Jonghe a envoyés l'exposition, n'ont pas
satisfait ce que l'on avait droit d'attendre,
dans ce genre, d'un artiste de cette ré
putation. 11 y a une distance immense, de
ces Hivers, ceux de Koekkoek et de
Schelfhout. Nous croyons, nous, qu'il
y a de l'exagération, sinon de la partialité,
dans cette appréciation, currente calamo,
du feuilletoniste bruxellois
M. van Ysendyck, directeur de l'Ecole
de peinture de Mons, avait exposé, celte
année, au Salon de Paris, un tableau re
présentant la Charité. Cette toile lui a valu
la médaille d'or.
M. Schavaye, major en non-activité,
qui avait été envoyé Philippeville, lors
de l'acceptation du traité de paix, en avril,
i83g, a reçu, de M. le ministre de la
guerre, l'autorisation de revenir Bruxelles.
M. Adolphe Siret vient de publier
le roman maritime dont l'apparition était
vivemeDl attendue par les amis de l'auteur.
Ce livre est publié par souscription. La
liste des souscripteurs environ 600 se
trouve la fio du volume. Un tiers du
produit est consacré aux pauvres ils en
retireront, au moins, de 7 800 francs.
Félicitons-en notre jeune compatriote.
La philanthropie, la bienfaisance, vont bien
au talent. Elles en rehaussent l'éclat, quelque
modeste qu'il puisse être.... M. Ad. Siret
aura fait là, tout la fois, une belle et
une bonne œuvre!!:..
M. Rogierministre des travaux
publics, étant fortement indisposé, ne pourra,
sans doute, pas paraître la chambre, pour
défendre la question d'emprunt. 11 serait
beau, et digne de M. Nothomb, d'accepter
la mission de commissaire royal, en cette
circonstance!... C'est par de semblables traits
de noblesse de cœur, que l'on distingue les
hommes qui ont fait leurs humanités du
commun des martyrs!!... - Courrier Belge. -
Le vœu du Courrier n'a pas dû, fort
heureusement, se réaliser, M. le ministre
ayant pu soutenir, lui-même, le projet
d'emprunt. Y. ci-dessus.
Bruxelles, 4 Juin.
Le sénat s'était réunile a3 mai, 2
heures. M. Dellafaille a annoncé que la
commission chargée d'examiner le projet
de loi sur le duel, avait sursis à- ses travaux.
Un riche étranger vient d'adresser,
M. Louis Labar, des propositions avan
tageuses concernant Patrocle mais ces
propositions n'ont pu être acceptées, M.
Wierlx, l'auteur de Patrocleet M. Labar,
le propriétaire actuel, désirant qne ce tableau
reste en Belgique.
Le dernier feuilleton des pétitions
adressées, la chambre des représentans,
pour le rétablissement de l'usage du flamand,
dans certaines provinces, pour les affaires
communales et provinciales, offrait un nombre
de 214 pétitions, signées par des milliers
d'habitans. La commission conclut au
renvoi M. le ministre de l'intérieur.
A ce propos, nous remarquerons qu'aux
termes de l'art. 23 de la Constitution, cet
usage est, jusqu'ici, facultatif. Donc, il
ne tient qu'aux autorités communales et
provinciales des localités flamandes, de se
servir du flamand. Que ne le font-elles?...
Du restenous ne nous opposons poiot
certes, ce que, conformément l'art. 23
susdit, la loi intervienne.... Mais cela n'a
vancera guère la question de la Littérature
flamande-belge. Une section l'Académie,
des chaires aux uuiveasitésen un mot,
l'enseignement obligatoire du flamand dans
les athénées, collèges et écoles subsidics,
en tout ou en partie, par l'Etat, voilà
ce qu'il faut, bien plutôt que l'introduction
officielle du style administratif pratique,
presque autant hybride que barbare!!...
FRANCE.
Paris. 4 juin.
Faute d'espace, nous sommes forcés, en
ce peu de mots, de résumer la mémorable
séance de la chambre des députés, du 36
maiprésidence de M. Sauzet l'un des
soi-disant conservateurs séance où l'ordre
du jour appelait la discussion du projet
relatif la translation des Cendres de
I'Empereur. La majoration de 1 million
a été rejetée etpar suite l'art. 3 du
projet, portant l'érection d'une statue équestre
I'Empereur NAPOLÉON. Aussitôt le
vote de la chambre connu, on s'est empressé
se clôt ici cette liste de docteurs-médecins
toujours recommandablessouvent désin
téressésjamais cupidesoù sont inscrits
les noms de van Daele, Berten, Liem, Cans,
et de Bertenjeune, enlevés la science
et l'humanité, le derniersurtout, la
fleur de l'dgeet quand allaitpeut-être
s'ouvrirpour lui, la plus brillante carrière
médicale!!... Mais Yfres a gardé leur
souveniret ne prononce leurs noms qu'avec
attendrissement et respect!... Ypr.es gardera
le même souvenir de celui qui fut, longtemps
leur émule et leur confrère, de feu le
docteur-médecin Cornette!!!
Hdtons-nous de le dire car c'est aussi
consolant pour l'humanité qu'honorable pour
la Faculté le culte cVHygie n'est point
éteint ici Yprf.s; et, si nous n'avions
ménager la louable modestie de ceux qui
nous faisons allusion, nous citerions des noms
propres.,,. Non, ce culte n'est pas éteint
et nous possédonsdans nos murs, plus et un
digne successeur des notabilités médicales,
des honnêtes gensdes citoyens utiles dont
nous venons de parler!!!
Il n'est pas de jour que les journaux
ne nous révèlent des faits et gestes du van
dalisme des Barbares modernes. Les anti
quitésles monumenstoutenfinest frappé,
ou la veille et être frappédu marteau
de ces démolisseursou du badigeon des
soi-disant rajeunisseurs A ce propos, nous
ferons remarquer qu'entre autres énormités
de ce genre, commises iciil en existe une
qu'il serait bien tempspensons-nous, et expier
c'est-à-dire, de faire disparaître, et de
restaurer dans son état primitif.
Tout le monde a pu voir, dans t église
S'-Martin, en sortant par le parvis de la
grande porte, au-dessous de l'image de
Notre-Dame de Tuineces mots écrits en
arcade Salvator mundi.... Eh bien! aux
deux faces latérales de cette inscription
existaient, anciennementles 3 0 comman-
demens de Dieu ,5 de chaque coté. Un
absurde, un ignoble badigeonnage ou plâtrage
a fait disparaître ces beautés calligraphiques
de f antiquité. Pourquoi ne Jail-on pas
disparaître, son tour, le barbouillage qui
les recouvreCelte opération est loin d'être
impossible, et Von retrouverait peut-être
encore intactes, les admirables empreintes
du Credo!... Il y a plus cette espérance
fût-elle déçue, nous savons, positivement
qu'un honorable citoyen de cette villel'opé
ration faite et le cas échéant, ferait volontiers
les frais de cette restaurationdussent-ils
même s'élever assez haut.... Ainsi, nous
appelons toute Vattention des autorités locales,
et, au besoin, de MM. les marguillierssur
ce qui précède.
L. D. W.