outiuxf do fco 9~(ccu^te-0ccu)eulaic VILLE D YPRES (XXIII SAMEDI, i5 JUIN, i84o L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemcns de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent» par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES FERMETURE DES PORTES OUVERTURE DES PORTES de la ville, de la ville, de la ville, Du i au 3o juin9 11 heures, Du 1 au 3o juin9 1/2 heures, Du 1 au 3o juin4 heures, BELGIQUE. Ypres, i3 juin. ^3* Mardi, 9, 4 heures du matin, une salve de 21 coups de caaoa, nous a annoncé l'heureuse délivrance de la Reine. S. M. est accouchée, le 7, d'une princesse. La jeune princesse belge a reçu les noms de Marie-Cbarlolle-Amélie-Auguste- Victoire-Clémeotine-Léopoldine. S. M. la Reine et l'enfant sont dans l'état de santé le plus satisfaisant. S. M. la reine des Français, la princesse Clémentine, et leur smte, sont repartis pour Paris, où ils sont ariivés, ainsi que les princes, veoaut d'Alger. M. Népomucène Lemercier, de l'A cadémie française, vient de mourir, Paris, l'âge de 70 ans. Les Letlies perdent, en lui, non-seulement un esprit varié et fécond, mais un Doble caractère. Ainsi se clôt sa longue carrière littéraire, commencée 16 ans. Il a eu sou rôle dans la littérature de son époque *4gamemnon finit, pour ainsi dire, la tragédie voltairieuoe, et Pinto ouvre l'ere des innovations romantiques. La Gazelle flamande de Gand Gazette van Gent annonce qu'ou lui apprend, de Bruxelles, que le uouveau ministre de la guerre s'occupe de la mise la pension de plusieurs vieux ofliciers supérieurs. Ce journal cite des noms propres. Il du que, d'un autre côté, M. le colonel Vandepoele, commandant d'armes Gaud, serait promu général de brigade. Enfin, il paraît que M. le ministre Buzen veut tirer, de l'oubli dans lequel ils ont été laissés, surtout par le ministère déplorableles ofliciers qui se sont distingués, lors de la révolution, par leur courage et par leur bravoure, et qu'il leur accordera l'avan cement mérité. Nous eu félicitons, pour nous, ttès-sincèrement M. le ministre ce géra là un grand acte de justice et de rémunération nationales!!... Lui, du moins, le général Buzen, n'aura point oublié, sinon renié, son origine, comme.... tant d'autres!!! Quant la mesure générale des mises la pension des vieux officiers supérieurs, si l'économie et le budget l'exigent, nous ne saurions, certes, la désapprouver mais, certes aussi, il faut que cette mesure soit générale, et, s'il y a des exceptions dans l'espèce, il faut, absolument, qu'elles soient en faveur des moins âgés, et, en même temps, des plus valides de ces officiers supérieurs car, faire un remaniement, par exemple, dans l'état-major des places, ou des régiraens de réserve, soit arbitraire et partiel, soit pour n'y caser, en conséquence, que des officiers tout aussi vieux, ou tout aussi peu valides, que ceux mis la pension de retraiteil faut couveuir qu'à part la question d'économie, qui ne saurait marcher sans la question de justice et d'équité, ce ne serait guère là qu'un déplacement, qu'une mutation de favoritisme Pour être juste, la mesure dont il s'agit, devrait atteindre les cadres de l'armée indistinctement, les dépôts surtout, sauf les exceptions pour des services, des capacités ou des hommes hors de ligne!!! Nous aimons croire que M. le général Buzen agira ainsi. L'Emancipationle Journal de Bruges, et, nous pouvons le dire sans vaine ostentation, le Propagateur, se sont élevés, diverses reprises et avec force, contre les majorations ou diminutions de solde, par simples arrêtés. Pour nous, nous réclamons la loi, toute la loi, rien que la loi!!... Nous croyons être dans la vérité, dans la justice, et, surtout, dans la Constitution. Le Journal de Brugesdu 6, revieut sur l'exception de minoration de solde qui frappe encore MM. les lieutenans et sous- lieuteuaus des tégimens de réserve. Nous ne saurions que nous associer aux pé* remptoires réflexions et déductions de notre confrère du chef-lieu. Aussi, dirons-nous, entre autres, avec lui Ce n'est pas par des considérations d'économie, que l'on prétendrait justifier une illégalité, une in- justice révoltante, qui ne pèse, d'ailleurs, que sur une fraction de l'armée, et non sur la généralité Indépendamment de ses droits la solde entièretant de con sidérations militent, suffisamment, en faveur de ces officiers de réserve, pour qu'enfig, le pouvoir actuel s'occupe fermer les plaies que l'ancien ministère a faiotes cette partie du corps social!!...» Nous avons, nous, toute confiance dans le nouveau mi nistère. Aussi, nous faisons plus qu'espérer que, conformément son programme d'avé- ueroeot, et en présence de la loi du 16 juin, i836, organique et conservatrice de la po sition de MM. les ofliciers de l'armée, le gouvernement, ainsi que M. le ministre de la guerre, fera droit, le plus tôt possible, aux griefs dont il s'agit. Un singulier conflit, heureusement fort rare, est la veille de s'élever, peut-être, entre ces MM. de la Faculté!... Voici, eu peu de mots, ce dont il s'agit Des médecins militaires prétendeut qu'un miliciea est atteint à'ophthalmie. En conséquence, ils veulent l'opérer l'aide de la cautérisation Deux médecins civils, d'ailleurs très-recom- maDdables,soutiennent, leur tour, consultés, u'il n'y a point ophlhalmie dans l'espèce onc, que ia cautérisationfût-elle reconnue un bou moyen oculaire-curatif, ce qui est plus que contestable, notre avis, est, non-seuleraeut inutile, mais dangereuse Il va sans dire que le milicien refuse de se laisser ophthalmiquer!!.., Mais, après les peines disciplinaires il y a les peines diététiques.... Or transféréde force l'hôpital, voilà le régime de coercition auquel on a recoursprobablement pour constater la maladie, et pour la guérir -«s

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1