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OPHTHALMIE DE L ARMÉE.
ETAT CIVIE.
fflàaî A&iss»
pelotons d'infanterie barrèrent le passage
des deux côtés de cette garde. Mais les
groupes s'étaient formés de nouveau près
de la caserne de Ste-Elisabetb, et le tumulte
aurait recommeocé sans l'intervention d'un
grand nombre de sergens de ville et de
sapeurs-pompiers.
Le Belge blâme la conduite du chef
de poste et ajoute qu'il existe un règlement
militaire qui ordonne aux chefs des corps
de* garde de reudre les honneurs aux proces
sions et aux administrations spirituelles.
On nous assuredit le même journal,
que M. le gouverneur militaire vient de
le faire mettre aux arrêts.
FRANCE.
Paris22 juin.
Par ordonnance, du 17, le roi a nommé
M. le marquis de Ruroigny, ambassadeur
en Espagne, son ambassadeur en Belgique,
et M. le comte Matthieu de la Redorle,
son ambassadeur en Espagoe.
Le projet de loi relatif au chemin
de fer, de Paris Rouen, vient d'être adopté,
après une courte discussion, par 1 g4 voix
contre 37.Le ministredes travaux publics
est autorisé consentir, au Dom de l'état,
la compagnie qui entreprend l'exécution
de ce chemin, un prêt de it roillious de
francs.
Les journaux ont publié l'ordre du
jour du maréchal Gérard, et la lettre adressée,
par le roi, au maréchal, l'occasion de la
«1er nière revue de la garde nationale.
A Tiieste, M. Louis van Onh vient
d'inventer des machines pour filer, ta
main, te lin, les étoupes de liaainsi que
les fleurets et la bourre de soie. Le
bateau vapeur du Levant est arrivé
Livourne. Il apporte les lettres d'Alexandrie
(Egypte), du aô mai. La peste y faisait
des ravages.
On anuonce la soumission du chef
carliste catalan, le général Ségarra. Ou
ajoute que Cabrera lui-même est la veille
de se réfugier en France. Il s'y fait précéder
par l'envoi de ses richessessacbaotde
reste, qu'il n'a plus rien attendre du
captif de Bourges, le soi-disant roi don
Carlos!...
Le Morning-Postdu 16, publie
quelques nouveaux détails sur Edouard
Oxford l'assassin de la reine Victoria.
Les pistolets dont il s'est serviont été
reconnus par M. Lawson, qui ils appar-
Miaient. Ces pistolets avaient été volés dans
sa boutique, par le jeune Edouard Oxford,
mardi dernier (g juin.) On croit que
l'affaire de Courvoisier, accusé du meurtre
de lord William Russetl, est la veille de
commencer. M. G Philips est chargé de
la defciise de l'accusé MM. Botlkiu et
Claikson soutiendront l'accusation.
On lit dans le Standard Nous
annonçons, avec une vive satisfaction, que
la découverte, vraiment sut prenante, d'un
chemin de fer atmosphérique, faite par M.
Clegg, a obtenu un succès tel que pouvaient
le desirer les amis les plus dévoués de
l'inventeur. Le conduit creux, qui forme
les rails du nouveau chemin, peut s'adapter
toutes les ondulations d'uo pays de
collines, sans qu'il soit besoin de faire des
exhaussemens de terrain ou des nivellemens.
Ou calcule que 10,800 voyageuis peuvent
être transportés, toutes les 12 heures, au
moyen de trains, partant de 5 eu 5 minutes.
M. Lagnil, qui a déjà fait, pour la
navigation, une foule de choses utiles, vient
de tiouver le moyen de condenser la vapeur
qui s'échappe des machines des bâtimens qui
voguent en mer, et d'en faire une eau
excellente boire.
a
Nom croyons devoir revenir sur cette question.
La laisser refroidir, ou perdre de vue, surtout
en présence de ce que déjà nous en avons dit,
serait aussi blâmable que peu digne!!;..
Nous sommes informé, d'ailleurs, que l'on
interprète, très-diversement, ce qui a paru dans
ce journal.
Une explication est, donc, devenue nécessaire.
Nous la ferons, aussi brève, aussi substan
tielle que possible.
Et, d'abord, nous le répétons La queslion
d'art médical n'est pas de notre compétence.
Le fût-elle, ce n'est, certes, point dans les
étroites colonnes d'un journal semi-hebdomadaire,
que l'on pourrait traiter une question aussi
compliquée, aussi controversée, et aussi contro-
Versable, que celle de l'ophthalmie.
Reste la question humanitaire, complexe, selon
nous, avec la médicaleavec la disciplinaire
si l'on veut.
Nous ne soulèverons rien d'irritant.... nous
l'avons déjà dit.
Nous nous bornerons poser, en thèse générale,
que ni le service de miliceni la discipline
ne livrent qui que ce soit la merci des chefs;
qu'un refus (i), non fondé peut-être, de se
laisser traiter ou opérer, ne saurait êlre assimilé
un refus de service, un acte de désobéissance,
de rébellion formelle; qu'enfin, dans l'espèce,
l'indiction d'un transfert une compagnie de
discipline, ou d'un envoi par-devant le conseil
de guerre, serait (toujours notre avis) tout
aussi rationnel et légal, que, par exemple, la
mise la diète continue, serait humaine et
logique!!...
Voilà les explications que nous avions donner.
Il nous importe, hautement, que l'on ne donne
pas, nos paroles, un sens qu'elles n'ont point.
Il nous importe, surtout, qu'on ne les interprète
fioint, au détriment du corps médical de l'Armée,
equel, nous tenons devoir de le dire, compte
et a compté, dans ses rangs, des hommes de
science et de pratiquedes hommes du plus
grand mérite, en un mot, des notabilités du
premier ordre!.'.» (2)
Notre tâche, nous, est finie, jusqu'ici du moins.
Nous avons énoncé, franchement et sans airière-
pensées, quelles conséquence» impliquerait, leur
égard, le silence de MVl. les médecins civils (3),
consultés, n'eût-ce été même qu'officieusement....
Nous persistons dans notre dire.
(1) Qui doit ouvrir tou ours un recours une contre-
visite de chef-lieu Nous sommes iufoi uié qu'enfin le
milicien en question, s'est rendu l'avis de MM. les
médecins militaires, l-a cautérisationne fût-elle que
piéventive, a eu lieu et les symptômes d'o| hlhaliuie sont
en pleine Voie de guérison. Noos ne saurions, dans l'état
des ohoses, qu approuver la conduite de ce soldat.
(2) Entre autres. M- le chevalier de Kirclhtrff', d'Anvers,
de qui nous avons l'honneur d'être parliculieieuieul connu.
(3) Car nous avons cru pouvoir dans les diverses écritures
qui out eu lieu, nous étayer de leurs nomsoude moins
de leur autorité.
Concluant, nous ajouterons que nous serions
peiné, pour l'honneur de la Faculté, qu'une
explication, toute confraternelle, et dans l'intérêt
de la science et de l'humanité, n'eût point lieu.
L. D. W.
CHARADE-LOGOGR1PHE-MONSTRE.
A'osce te ipsum ad Populum ploieras
Mon premier est un fleuve, un fleuve que l'Histoire
Cite dans mainte page, et cher la Victoire,
Où Bomains et Français, ses plus nobles enfans,
Se couvrirent de gloire, et furent triomphans.
Mon deuxième est voyelle, iudique, en poésie.
i.a rime masculine, expressément choisie.
Mon troisième est un mot, dérivé du latin,
Qu'en musique on emploie, harmonieux lutin.
Mon dernier, lui seul, vaste propriétaire,
Embrasse mou premier, et les mers, et la terre,
Et, toujours de merveille en merveille, la fois,
Est l'Océan, la goutte écoulant de nos toits,
Un mal qui lentement nous conduit dans la tombe.
Et la mare où l'insecte, ou plus d'un cheval tombe.
Mon tout—, ohî-pour mon tont, Trissotins, Vadius,
Faiseurs de pieds boiteux et faiseurs d'hiatus,
Plats enfileurs de vers, fussent-ils longs dune aune,
Éclos d'une perruque, ou mort-nés d'un béjaune,
Oh! ceux-là, de mou tout, peuvent, assurément,
Revendiquer l'honneur et le prédicament!!...
J)emandez-le plutôt non pas Lazarille
De Torrnes, mais au fat de qui Y étoile brille,
Au bas d'un logogriphe (i), la du du journal
Qui, sans doute, en pitié, d'un tel phénoménal^-
Prit l'absurdité-monstie, en l'offrant en pâture,
Aux sifflets du Public, en guise de... lfecture? -h
Faut-il décomposer mon être longuement?
A quoi bon? Mais prenons un accommodement*
Je vais vous en rimer une demi-douzaine
Vous trouverez, en moi, chef de la race humaine,
Un nom cher et sacré; ce qui sert au buveur,
Au gourmand; ce qui nuit, fut-ce même en faveur;
Un tissu membraneux qui, tous, nous enveloppe
Bref, une utile lettre, vous parler sans trope;
Ce qui complète Dieu, ce qui fait l'univers....
Où ïampent certains fats et certains mauvais vers....
Mais, assez! Qu'on les siffle, ou, du moins, qu'on en rie.
Et qu'on les montre au doigt, en pleine galerie!!...
Un,.s, Poitereau
Le mot Je la dernière charade, est
É-phèdre (athlète sans antagoniste, qui se
battait contre le dernier vainqueur, s. m.
C'est aussi une espèce de prêle, plante, s. f.)
VlfcfcB BUXP&Eg.
ïî&ÏSS&ïîiSSS»
Du 20 au 23 Juini84o.
Masculin, 3; fe'minin, 2 total, 5.
Théodore-Antoine Schockeelpharmacien,
a3 ans, et Elodie-Yictoire-Bernardine Tertzweil,
rentière, 17 ans.
ID S 3 3»
Néant.
(t) Il va sans dire que nous ne faisons, ici, aucune
allusion au logogriphe-monsfre inséré aux Petites Affiche*
de Courtraidu 12 juin, et signé Henri