JOURNAL \0 2380. OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES PRIX DE i/aBONÏIEMEJIT Ouverture.... Fermeture Ferm' définit. Du icr au 3i Juillet, Du 1" au 3i Juillet, Du 1" au 3i Juillet, 4 heures, a 9 i|2 heures, a 11 heures. Ypres25 juillet. 24Lme ce JOURNAL parait le MERCREDI et le SAMEDI. DE LA VILLE. Quatre francs par trimestre, pour la Ville, et cinq francs, pour toute la Belgique, franc lie port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne; et toutes celles au-dessous de 6 ligues, 1 franc. Errata. C'est abusivement, et d'après une première donnée du Journal de Brugest que nous n'avons porté, au précédent numéro du Propagateurqu'à 800 francs le subside accordé, par le conseil provincial, pour l'agrandis sement de l'église de St-Nicolas, etc., Ypres. D'après le compte rendu ultérieur du Journal de Bruges le subside dont il s'agit, s'élève 8,000 francs, allouer, par moitié de 4>°oo francs, en 18.40 et en 1841. Ainsi tombe d'elle-même, la réflexion que nous avions cru devoir faire sur une allocation de subside aussi minime (fr. 800. Il est évident que, dans l'espèce, le conseil provincial s'est montré, au contraire, généreux et munificent. BELGIQUE. Le Roi et la Reioe sont partis, demain tnaiiu (aa), accompagnés d'une dame d'honneur de le Reine, de MM. le comte d'Arschot, grand-maréchal du Palais, et du général d'Hane de Steeuhuyse, grand -écuyer du du Roi. L. M. iront directement jusqu'à Téronne où elles coucheront, et le lendemain elles arriveront Paris. Le Roi et la Reine seront de retour Laeken dans le commencement du mois d'août prochain. Le collège électoral de l'arrondissement de Bruxelles s'est réuni, le 32 au matin, pour l'élection de deux représentais, en remplacement de MM. Willmar et H. de Brouckère, nommés, le premier ambassadeur Berlin, le second gouverneur de la province d'Auvers. Le Dombre des votans était de g55. M. Leclercq, ministre de la justice, a obtenu 873 voix; M. H. de Brouckère, 584; M. Je comte Amédée de Beaufforl, 344- Eu conséquence, MM. Leclercq et H. Brouckère ont été proclamés représentons. VAmi de V Ordre avait rapporté qu'à un récent dîner des élèves d'une des prin cipales institutions de Bruxelles, les directeurs avaient applaudi des toasts Robespierre e Marat portés par un élève, ainsi qu'à des discours dans le même sens. M. Labrousse, directeur de l'École de Commerce, a écrit ce journal, qui n'avait pas désigné l'ins titution, pour démentir formellement le fait en ce qui le concernait, ainsi que,les élèves sous sa direction. On assure qu'hier tous les maîtres d'instruction de Bruxelles se sont réunis dans le même but. (1) On écrit d'Amsterdam, si juillet Le Rotterdamsche Courant dit que les travaux de la commission mixte de liquidation S )nt suspendus, parce que les délégués belges désirent que la capitalisation de la dette aille de pair avec la liquidation de toutes les autres affaires en litige. Ou écrit de Paris, le ai juillet M. le maréchal Grouchy persiste pour suivre en dilllamaiion le général Berthezèue et l'on pense, que dans un mois, la chambre des pairs se constituera en cour de justice, pour connaître de cette affaire entre deux de ses membres. Revue de Paris.) M. le vice-amiral Baudin ayant perdu un bras au début de sa carrière maritime, en 1806, l'empereur lui assigna, sur les fonds de sa cassette, une allocation qui fut régu lièrement ordonnancée tous les ans, mais que le titulaire négligea de se faire payer, en sorte qu'à la chute de l'empire, il n'avait rien touché. Après la révolution de juillet, M. le ministre des finances déclara la créance de M. Baudin périmée, comme ayant été comprise dans l'arrêté antérieur 1816. Le conseil d'état vient d'annuler l'arrêté minis tériel, en se fondant sur une décision royale du s3 juin 1817, qui avait chargé la caisse de vétérance du paiement de toutes les créances personnelles sur la liste civile impériale, créances dont les fonds ont été faits en masse par le trésor, et pour lesquelles aucune loi u'a prononcé la déchéance. Cabréra, s'il faut eu croire la Revue de Parisest parti pour le fort de Ham sans trop de chagrin. Il ne croit pas, dit ce journal, que sa captivité doive être bien longue, et il espère que, dans un avenir qui n'est pas trop éloigné, l'extinction complète de la guerre civile le délivrera. Il est loin de manquer d'argent; il profitera de son repos forcé, pour rétablir une saDté délabrée par la fatigue et les plaisirs. Ses deux sœurs l'accompagneront Hara et jouiront dans (1) Nous nous étions trompés, en faisant allusion, dans QOtre deruier xuuuérO| ce sujet, au Journal des Flandres la ville de toute liberté. Polo, son beau»* frère, aura le même séjour et sera également libre. Le bruit a Couru aujourd'hui au palais que des lettres reçues de Brives, dans la matinée, annonçaient que Mme Lafîarge s'était empoisonnée, et que tous les secours de l'ait n'avaient pu la sauver. Les journaux de Limoges, reçus ce matin Paris, constatent seulement son état de souffrance. Ainsi, nous lisons dans le Progressifdu 18 juillet ce Le bruit ayant circulé hier dans notre ville que Mme Lafîarge avait été frappée d'une attaque d'apoplexienous avons du aller aux renseignements. Voici ce que nous avons appris Mme Lafîarge n'a pas eu d'attaque d'apoplexie, mais elle est très-i souffrante, et sa santé paraît assez profondément altérée pour donner quelques inquiétudes. La Gazette du Centre annonce qu'eu apprenant le jugement qui l'a condamnée Mm« Lafîarge s'est évanouie, et que son état est très-alarmant. On écrit de Brives, ao juillet La chambre des mises en accusation da la cour royale de Limoges, s'est occupée dans son audience du 18 de ce mois da l'accusation d'empoisonnement, portée contre Mme Marie Capelle, veuve Lalfarge. Sur les conclusions conformes du procureur général, la chambre des mises en accusation a renvoyé Mme Lafîarge devant les assises de la Corrèze qui s'ouvriront Tulle la fit$ d'août prochain. La santé de Mm* Lafîarge est toujours faible une toux sèche et presque continuelle la fatigue beaucoup. Elle ne sort pas de sa cellule. Les forces physiques lui man quent pour faire quelque promenade dans la cour étroite de la prison; néanmoins, avec les soins qui lui sont prodigués par son médecin, on espère que les forces reviendront bientôt.' L'accroissement de son malaise actuel n'est que le résultat des émotions qu'elle a dût éprouver lors des débats du dernier procès. Dans une lettre datée du 17 juillet

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1