JOURNAL 1*0 2387.MERCREDI, 19 Août, 1840. 24™ Année, P'AEELGEES, AKKQS1GES Sï AVIS ©t^EES. PRIX DE L ABONNEMENT OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES AILLE DTPRES. ce JOURNAL tarait le MERCREDI et le SAMEDI. Quatre francs par trimestre, pour la "Ville, et cinq francs, pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, franc. DE LA VILLE. Ouverture.... Du ier au 3i Août, a 4 heures. FermetureDu au 3i Août, a 9 xp heures. Ferm° définit. Du 1er au 3i Août, an heures. BELGIQUE. y près, ig août. tC?* Lundi 17, a eu lieu de la manière accoutume'e, la distribution solennelle des Prix aux e'ièves du Colle'ge Épiscopal, dit de St- Vincent de Paul que dirige Monsieur l'abbe' Denys. Jeudi 20 aura e'galement lieu, la distribution solennelle des prix au Colle'ge Communal. On sait que cet établissement d'enseignement est placé sous la direction de M. D. Maertens. La chambre de commerce de Liège a répondu aux questions qui lui ont été posées par la commission d'enquête. 11 résulte de cette réponse que la chambre de commerce est loin d'être d'accord avec les députés qui ont provoqué la création d'une com mission d'enquête. Dans la nuit du 11 au 13, deux chevaux se trouvant en pâture en la commune de Ramscapelle, appartenant au cultivateur de Gryse, ont été grièvemeut blessés par des iuconuus. FEUILLETON du PROPAGATEUR. VIII. L'an 1006, la ville est prise et ruinée par Henri II, dit Le-Saint, ou Le-Boiteux, empe reur d'Occident. On ignore quandaprès ce désastreelle a été rendue a son souverain légitime. Les fastes historiques d'Ypres sont le seul document qui fasse mention de cet événement. L'an 1037, Baudouin de Lille, ou le-Débon- naire, comte de Flandre, fait rétablir la ville Ces chevaux devront être abattus leur étal étant désespérant. Dans la nuit du 11 au 12, uri vol a été commis Luengue, au préjudice de deux ouvriers du chemin de fer, consistant en une montre en argent, une paire de souliers et une paire de bas. Des soupçons planent sur un autre ouvrier fugitif. Le 1 1 du courant dans l'après midi, des voleurs inconnus se sont introduits dans l'habitation des frères et sœurs Teerlynck, de la commune de Moerkerke, et en ont volé quelques livres de viande, cinq livies de graisse, une croix en or, cinq chemises, un jupon de cotting et duex trois chemisettes. Au moment du vol toutes les personnes de la maison étaient absentes. Jde Bruges.) Le 16 au soir, après l'arrivée du dernier convoi de Gand qui n'est entré dans la station qu'après la fermeture des portes, une bagarre, pour ainsi dire une quasi-émeute, a signalé l'arrivée des voyageurs en ville, le receveur du droit de porte ayant exigé de chacun d'eux la rétribution fixée. De vives réclamations n'ayant fait aucune im- d'Ypres dans l'état où elle se trouvait avant sa dernière ruine. Il la fait aussi entourer de nouvelles fortifications. L'an io53, ce prince, toujours prévoyant, informé que l'empereur Henri III, surnommé le Noir, s'était emparé du Luxembourg et d'autres pays adjacentsajoute des nouvelles fortifications a celles de la ville d'Ypres qu'il fait entourer de murailles. Il paraît que, cette fois, elle a été quite pour la peurj au moins on ne trouve point que l'empereur s'en soit approché. L'an io56, Henri IV, successeur de Henri- Le-Noir dans l'empires'empare de la ville après une résistance impuissante de la part de la garnison elle estde nouveauen proye a une dévastation totale. L'an 1067. A peine parvenu au gouverne- pression sur le préposé, la foule exaspérés a tenté d'entrer de vive force, et un grand nombre d'indidus se sont frayé le passage libre et affranchi de tout impôt. Il nous semble lorsqu'il est permis d'entrer en ville pendant les jours de la kermesse par trois portes différentes sans devoir rien payer, plus forte raison n'aurait-on pas dû exiger un droit la porte de la station, lorsque le convoi est en retard. Heureusement aucun malheur n'est déplorer, mais il s'en est fallu de bien peu que le sang ne coulât, et alors les reproches et les récriminations au raient a bon droit surgi de tous côtés. Espérons qu'à l'avenir le chef de l'octroi donnera en temps utiles des instructions nécessaires en harmonie avec l'iutérêt de la ville et des particuliers. {Chronique de Courtrai.) Le Belge publie ce qui suit Par ordre supérieur, on vient de refuser, Jacques Kals de rester la pistole. Nous apprenons de bonne source qu'in dépendamment d'une femme, deux hommes ont reconnu le nommé Guillaume Pelleria ment de la Flandre, le comte Baudouin VI, surnommé de Monsmarchant sur les traces de ses devanciers, fait rebâtir la ville d'Ypres, que, suivant nos fastes, il fait, en même temps agrandir. Ce prince porteen cette annéele nombre des échevins a treize comme il est resté jusques vers la fin du dixhuitième siècle. Ce n'est qu'en 120B, que, pour la première fois, nous trouvons un avoué (voogd), ou bourgmestre. L'an 1070. Vers ce temps le comte Robert I, dit Le-Frisoncraiguant une invasion dans la Flandrede la part de Richildecomtesse de Hainautet mère d'Arnould IIIdit Le- Malheureux, fait aussi fortifier la ville d'Ypres, que, comme disent nos annales, il embellit en même temps. Nous ignorons en quoi cet établissement consistait. J.-J. L,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1