SAINT A M AND, ANNONCES. NOUVELLES DIVERSES. PENSIONNAT Laffarge. Cette femme, lui écrivait-il, n'est rien moins que Marie Cappelle, avec laquelle on voulait le marier. Depuis cette révélation, Guyot recherchait avec empressement les nouvelles concernant Mme Laffarge. En partant pour les eaux que son médecin lui avait conseillé plutôt comme distraction que comme remède, il avait recommandé sou père de lui conserver tous les journaux oit il serait question du procès de Mm= Laffarge devant le tribunal de Brives. Ou ne peut s'expliquer Montmédy l'exas pération de ce pauvre jeune homme Bains, ni l'acte par lequel il a mis fin ses jours. Ort se répand en mille et mille conjectures; mais on ne sait rien de certain si ce n'est qu'il a écrit une lougue lettre, datée de Bains, quelques moments avant son suicide, adressée un ami de sa famille, capitaine eu retraite Montmédy. On écrit de Toulon, i3 août Un malheur affreux est arrivé dans la nuit de jeudi vendredi, près d'Ilonfleur. Quinze individus, hommes, femmes et en fants, étaient allés dans une barque la pêche des moules sur le banc du Radier, en face de Villerville. Pendant qu'ils étaient occupés leur pêche, la force du vent cassa l'amarre et la barque détachée fut promp- tement enlevée par la mer. Le patron se jette la nage et peut seul gagner la barque; mais il lui est impossible de revenir au banc des moules. Ses quatorze compagnons, obligés d'y rester, ont été engloutis par la nier Parmi ces infortunés se trouvaient la femme et les enfants du malheureux patron de la barque. ALLEMAGNE. Francfort, 19 août. On écrit de Gotha, le 10 août, que l'impé ratrice de Russie, la grande duchesse Olga, et la princesse Marie de Hesse et Près du Rhin, fiancée du prince héritier de Russie, y sont passés, venant d'Ems et se rendant St-Pétersbourg. On écrit de Berlin, le 8 août On est convaincu dans cette capitale que ce n'est que par les conseils du saint-père qne l'archevêque de Posen, qui s'était toujours montré inflexible, a fait des démarches de nature le concilier avec notre gouvernement, et qu'il est espérer que, de nouveau, nous vivrons bientôt eu bonne inlelligence avec le pape. On écrit de Vienne, le 7 août Le prince d'Altieri, nonce du pape près notre cour, se dispose partir pour Koe- ningswarlh, où doivent, dit-on, se réunir lee ambassadeurs de toutes les grandes puis sances. Gazette d'Augsbourg.) On dit que le comte de Saint-Aulaire, ambassadeur français, qui a séjourné ici quarante-huit heures avant de partir pour Koeningswarth, a remis l'empereur une lettre autographe du roi Louis-Philippe. Un accident plus effroyable qu'aucun de ceux qui aient encore eu lieu sur le chemin de fer, est arrivé samedi matin près de flowdenen Angleterre. Les deux convois de Leeds et d'York s'étaient réunis et par taient ensemble de Selby pour se rendre Hall. Ils se composaient de dix wagons et transportaient environ cinquante passagers. Derrière le tender se trouvait attachée sur un gros coffre une énorme table de fonte de fer destinée Iformer le plateau d'une balance balcule. Cette table avait douze pieds et demi anglais de longueur sur cinq pieds et demi de largeur, avec des rebords épais de douze pieds elle ne pesait pas moins de quatre milliers, et sortait d'une usine de Leeds. Peu d'instants avant la ca tastrophe un des cantonniers placés sur la route s'aperçut que la table de fonte penchait et allait tomber; les cris proférés par lui pour avertir le conducteur ne furent mal heureusement pas entendus. Les cordes s'élant rompues, cette masse considérable tomba sur le wagon qui suivait et le fit sortir des rails ainsi que les Wagons les plus voisins. Ces trois chariots tombèrent avec un fracas épouvantable dans un précipiceet furent mis en pièces. Les sept derniers wagons n'éprouvèrent qu'une forte secousse. Les personnes qui s'y trouvaient eurent alors le plus affreux spectacle. Tous les voyageurs des premiers wagons étaient les uns tués les autres grièvement blessés. M. Vellmann, né gociant de Hall, âgé de quarante-cinq ans; M. Aldersmith, doreur York; M. Stead, jeune, âgé de vingt-deux ans, fabricant de peignes dans la même ville; et uue femme iucouuue, âgée de vingt-cinq ans, sout morts sur la place. M. Thomas Craygs, demeurant près de Beverley, est mort quelques heures après dans l'auberge où ou l'avait transporté. M. James Moorede Londres, a eu la jambe cassée et une contusion la tête; mais sa vie ne court aucun danger. D'autres voyageurs ont reçu des blessures beaucoup moins graves. On écrit de La Haye, 1 9 août On rattache l'arrivée du duc de Nassan La Haye un projet de mariage avec la princesse Sophie, fille du prince d'Orange. On a remarqué qu'au dîner donné par le roi en l'honneur du duc, celui-ci était placé table côté de la princesse que l'on désigne comme sa future épouse, tandis que dans les cas ordinaires, la place eût été côté de la princesse d'Orange. On écrit de Paris, le 20 août On lit ce matin dans XUnivers religieux D'après des informations sur l'exactitude desquelles nous croyons pouvoir compter l'Autriche bien loin de se montrer disposée accepter la médiation de la France, affecterait en ce moment de tenir plus que toute autre puissance, l'exécution stricte et immédiate du traité. La cour des pairs s'est réunie aujourd'hui pour s'occuper d'affaire de Boulogne. 11 y avait environ i3o membres présents. Dans le comité secret tenu l'issue de la séance publique, la chambre a rendu, sur le réquisitoire de M. le procureur général Frank-Carré un arrêt par lequel elle s'est déclarée compétente pour connaître de l'at tentat qui lui était déféré; elle a ordonné l'apport son greffe de toutes les pièces de l'instruction,elle a chargédu soin d'entendre les accusés et les témoins M. le chancelier qu'elle a autorisé désigner 5 pairs pour l'assister dans ces fonctions, et elle a nommé une commission de 12 membres désignés au scrutin secret et chargés de prononcer dans le cours de l'instruction sur les mises en liberté qn'il pourrait y avoir lieu d'ordonner provisoirement. Un ami de M. le côlonel Laborde notls écrit pour rectifier quelques détails donués par la Gazette des Tribunaux sur ce mi litaire. M. Laborde, qu'on a représenté comme un vieillard très-gros, n'est âgé que de cinquante-sept ans, d'une taille elevée; il a conservé toute sa vigueur. Il a commandé la vieille garde l'île d'Elbe; il s'est dis tingué Austerlitz, et sait fort bien trouver l'entrée du fourreau d'une épée sans le secours de persoune. On peut blâmer sa participation l'échauffourée de Boulogne, mais non le tourner en ridicule. Constitutionnel 1 fkil S 6). Du 13 au 21 Août, i84o. Masculin, 2; féminin, 2. Un mort-né, du sexe masculin, Charles-Benoîl-Joseph Gouvyy, 29 ans, char pentier, et Cécile-Léocadie-Pélagie Vcrmeerscli, 5i ans, couturière. ID <G S 3» Nathalie-Virginie Grimmonprez, 5 mois, Saint- Jacques lez Ypres, n" 81. Amélie-Sidonie Zeurynck, 9 mois, Grand'-Place cave), n° 5o. François-Joseph Verbeke, 85 ans, sans profession, veuf de Berline-Joséphine Fleurhaey, rue des Chiens, n° 129. Frédéric Liouer, 3 ans, 4 mois, rue des Chiens, n° 53. DE Xi©TT Institution Commerciale et Industrielle. Le pensionnat est situé dans l'emplacement du collège. J.es deux étahlissemens sont entiè rement séparés l'un de l'autre; cependant le pensionnat est annexé au collège pour tout ce qui regarde la direction et l'enseignement, etoutre les professeurs spéciaux qui y sont attachés, ceux du collège y donnent aussi leurs soins. Le but de l'établissement est de préparer les élèves aux études du collège, et de les former au commerce, l'industrie et au génie. Les cours sont divisés en trois sections préparatoirecommerciale et industrielle.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 3