ANNONCES. NÉCROLOGIE. SOOFB IIERBERG GERIEF ENZ., Définitive Toewyzing. expressions surabondantes et saugrenues, ou par des milliers de points et de virgules. Les" enfants chantent, les sots déclament, les gens raisonnables parlent. Jamais nous n imiterons ces hommes vils qiti selon leur intérêt, prodiguent au pouvoir cfe basses flagorneries, ou lui font une op position violente et insensée N'importe en quelles personnes l'autorité sera personnifiée, nous Capprouverons où nous la blâmerons, selon quelle l'aura mérité. C'est notre dernier mot ce sujet. Les attaques d'une certaine engeance ne peuvent pas nous atteindre. M. Heiil, directeur de la troupe d'Opéra Allemande, composée de trente artistes du premier mérite, donnoront Vendredi prochain, une première représentation de pièces choisies de leur répertoire. Nous en rendrons compte dans notre prochain numéro; le Journal de Bruges a rapporté les brillant succès dont ils ont joui dans cette ville. La dame Marie Schellinck est morte h Menin le septembre, k l'âge de 84 ans. Elle a été enterrée le 2 de ce mois. Le service funèbre a été célébré dans l'église de Menin, en présence de tous les décorés de la Légion-d'Honneur que renferme cette ville, de l'état-major de la garnison et d'une grande afiluence de fidèles. Cette femme extraordinaire a méritée qu'on lui consacra quelques mots de nécrologie. Marie Schellinck, née a Gand, s'engagea vo lontairement, en Mars 17925 dans le 20 bataillon Lelge. Au combat de Jemmapes, le 6 Novembre 1792, elle déploya une grande bravoure et reçut six blessures. Elle passa ensuite dans la 3ome demi-brigade (batave) et assista plusieurs batailles. Puis elle entra au 4" régiment de chasseurs k piedet fit les campagnes d'Alle magne. Plus tard elle fut envoyée au 8° léger; elle déploya une rare bravoure k la bataille d'Austerlitzoù, elle fut si grièvement blessée k la cuisse gauchequ'on la crut morte. Cet accident fit découvrir son sexe. Elle continua de suivre son régiment, et, a la bataille de Ve'né... (ce mot est orthographié d'une manière presqu'illisible dans le manuscrit allemand- hollandais que nous suivons), elle présenta elle-même k l'empereur une pétition rédigée de sa main. Napoléon l'accueillit avec distinc tion, la nomma deuxième lieutenant, et attacha aussitôt k sa poitrine la décoration de la Légion- d'Honneur, qui ornait la sience, peu après, en 1807, elle fut gratifiée d'une pension annuelle de 675 francs. A son retour d'Italie, la belliqueuse Gantoise se présenta, en costume militaire, devant l'Im pératrice Joséphinequi s'entretint quelque temps avec elleet qui lui fit présent d'une robe en velours. Le brevet de lieutenant, la décoration de la Légion-d'Honneuret la robe de velours sont aujourd'hui entre les mains de Guillaume Schellinck, marchand de draps et tailleur k Gand. Chronique ATT Al 31B IL&Ï&UGS. On écrit de Tulle, 1" septembre Mme Lafarge a fait notifier aujourd'hui une liste de 3o témoins k décharge. Sa famille est auprès d'elle. Outre M. et Mmo CollardM. Garatdirecteur de la banque de Franceet M. Sabatier, son gendre, qui sont arrivés depuis quelques jours, aujourd'hui sont arrivés M. et Mme de Virlaine, beau-frère et sœur de l'accusée. 3 septembre. A huit heures et quart la cour entre en séance. Elle est composée de M. de Barny président de M. de Gaujalvice-président de MM. de Lamirande et Grèze, juges-assesseurs. M. Decous, avocat-général a la cour royale de Limoges, occupe le banc du ministère public. Mm" Lafarge est introduite. Une vive rumeur, bientôt comprimée par le respect dû au malheur et surtout aussi par l'air souffrant de l'accusées'élève dans toutes les parties de l'assemblée. Une pâleur livide, que relèvent et rendent plus effrayante encore l'ébène de ses cheveux noirs et les vêtements de deuil dont elie est couverte, règne sur tous ses traits amaigris par les longues tortures de la captivité. Mais lorsque ses yeux quelque temps baissés se relèvent, on voit que le courage qui l'anime intérieurement leur a conservé toute leur vivacité. M" Lachaux prend place, en costume d'avocat, au banc de la défense, au près de M° Paillet. On apporte sur le bureau une vaste caisse recouverte d'une toile d'emballage, contenant les pièces de conviction. M. 1' avocat-général prend la parole et expose au jury les faits de la cause. Pendant cet exposé, la pâleur de M""1 Lafarge est devenue plus effrayante encore. Pendant la péroraison de M. l'avocat-général, on voyait qu'elle rassemblait toutes ses forces prêtes k trahir son courage; sa toux était devenue plus fréquente, et l'usage du flacon qu'elle tenait k la main plus fréquent. L'audience est suspendue k midi et demi jusqu'à deux heures. A la reprise de l'audience, Mme Lafarge paraît un peu moins faible. Un fauteuil k bras a été placé pour elle au banc des accusés. M. le président Faites l'appel des témoins. M8 Paillet prend des conclusions tendantes k ce qu'il plaise k la cour, attendu que l'affaire relative au vol de diamants est pendante devant le tribunal d'appel de Tulle et doit y être jugée le 20 de ce mois, dire que tous les témoins entendus k Brives sur ce chef de prévention seront rayés de la liste et ne seront pas entendus. Les conclusions de M° Paillet, combattues par M. 1' avocat-général sont reponssées par la cour. Mm* Lafarge est interrogée. Son interrogstoire a duré trois heures. Elle a répondu k toutes les questions avec beaucoup de calme et de facilité. Elle était épuisée de fatigue, au moment où l'audience a été levée. Ainsi que nous l'avons dit hier, Mmo Lafarge a fait notifier au ministère public une liste de trente témoins qui justifieraient, dit-on par des circonstances qui seront développées aux débats, i° qu'il est comme impossible qu'elle ait pu empoisonner son mari 2° que les médecins- analyseurs se sont trompés lors de leurs opérations; et qu'ils ont pris des résidus de bile ou autres, pour de l'arsenic; 3° que bon nombre de faits contenus dans l'acte d'accusation ou dans l'acte de renvoi fait par M. le procureur-général, ne sont pas exacts; 4° que M. Lafarge possédait beaucoup de poisons, d'acides d'alcalis ou autres réactifs dont il se servait dans ses expériences chimiques, appliquées principalement k la mi néralogie; 5° que M. Lafarge, en parlant d'un homme qui avait voulu faire faillite, aurait dit qu'il préférerait mille fois mieux se donner la mort par le feu ou par le -poison, si- jamais lui, commerçant, se trouvait dans une position aussi fâcheuse; 6° qu'a une certaine époque il avait cherché k s'empoisonner avec de l'eau de chaux et qu'il en avait été empêché, en partie, par un ancien fonctionnaire public, lequel lui avait retiré le second verre de la bouche en temps opportun; 70 que la manière dont on a procédé en cette fatale et inconvenable oc- curence est tout-a-fait vicieuse et en dehors des habitudes et des formes légales; enfin entre autres faits plus ou moins importants en cette cause célèbre, et non moins dignes d'intérêt, que M. Lafarge n'avait pas toujours joui d'une conduite irréprochable, quoiqu'en disent ses partisants et surtout ses nombreux créanciers. DOOR UYTSCHEYDING VAN BEDRYF.' VATf EN il Maendag 28en September i84o, en volgen- den dag, telkens ten eene ure des namiddags precieszal er door het ministerie van den Notaris DEBOOtôt Oostvleteren residerende, ten huyze en herberg genaemd de Zwaene gehouden door sieur Ambroise Samyn, ter plaets van Oostvleteren, met comptant geld publiek verkocht Worden aile soorten van mobiliaire goederen, bestaende in stoelen, zes tafels waer onder tvvee draeytafels en eene coulisse tafel, kleerkassen, ledikanten met behangsels, buffet, venster gordynenglas- gleys- koper- tin- blek- en yzer-werk, printen onder glas, spie- gels, pluymen bedden, matrassen, hoofdeynden, orekussenssargien kleerkoffers groote vzer smoore, 2 roomkuypen, botermyne, 2 melk- seulenen meer andere raeubels en voorwerpen te lang om aentehaelen. Benevens het herberg gerief bestaende in schoonen toog met buffetspiegel en vasen eene schuyf-tafel, hier en speeltafels, koperen spoelbak, twee kopere smoorpotten, twee kopere bier-kitten, cabarets, tinnen-en-gleyse stoopen, kannen en pintenpinte-glazen met koper hullen, een groot getal bier- wyn- en liqueur glaezen enz.enz. De meubels zullen den Maendag en het herberg-gerief den Dinsdag verkocht worden. Den notaris DELAVIE verblyvende te Poel- cappelle, gemeente Langemarck, zal op Woensdag i6en September i84o, ten 5 ueren naemiddag, ter herberg genaemd den Bonten-Os, bewoond

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2