ANNONCES. V EIV DITS IV qu'est-ce qu'un demi-milligramme d'arsenic? après le service au cimetière municipal où reposent les restes de M"" Kyszkiewiez, pour inaugurer un modeste monument a la me'moire d'une femme qui fut le modèle de mères de famille, une héroïque Polonaise et un ange de bienfaisance. Le comte de Tyszkîewiez, un des plus riches et puissans propriétaires de l'Ukraine, avait levé dans cette province le drapeau de 1 insurrection aussitôt après les évéments de Varsovie, et sacrifia tous ses biens a sa bonne cause. Sa compagne s'associa avec le plus courageux dé vouement a son sort et ne le quitta dans l'exil que pour un monde meilleur. On mande de Nymègue que, le 22 de ce mois, il est arrivé un bien déplorable malheur au Mokerheide, où ont lieu les exercices du tir de l'artillerie on place ordinairement un canonnier h la hauteur du but et 'a l'abri d'une élévation de terre pour observer la direction des boulets et les recueillir après les exercices du jour et, cette fois, soit que ce canounier eut été placé trop près ou eut été mal abrité, soit qu'un boulet eût pris une direction extraor dinaire, le malheureux chargé de cette tâche a été trouvé mort, par un boulet qui lui avait brisé la poitrine en traversant le corps. On écrit de Paris, 29 septembre L'une de nos plus grandes illustrations mili taires, le maréchal Machonald, duc de Tarente, vient de mourir dans son château de Courcelles, pires de Gien (Loiret), a l'âge de 75 ans. Son corps sera déposé aux Invalides. Le maréchal duc de Tarente laisse un fils âgé de quinze ans. Hier, a quatre heures et demie, on a vu îout-a-coup des sergents de ville échelonnés depuis le Palais de Justice jusqu'au Luxembourg eu passant par les rues Dauphine, Béthiny, de Seinedu Petit-Bourbon place St Sulpice et Ferron. Les rues étaient parcourues par des patrouilles de gardes municipaux h cheval. A cinq heures un quart, un huissier de la chambre des pairs est arrivé a la Conciergerie et a fait monter en fiacre le prince Louis-Napoléon et ses co-prévenus. Aucune démonstration n'a eu lieu dans le trajet de la part des curieux quoique la quantité des prisonniers qui étaient en ce moment transférés, ne fut un secret pour personne. Ils ont été immédiatement écroués h la géole du Luxembourg. On mande de VViesbade, en date du 19 septembre Avant-hier les deux chefs de la maison de banque de Rothschild h Francfort et a Vienne ont fait leur cour k S. M. le Roi des Belges. On lit dans la Gazette d'Augsbourg, du 23: Trieste, le 18 septembre, 4 heures de relevée. (Par estafette.) Je m'enpresse de vous communiquer la nouvelle qui vient de nous parvenir d'Alexan drie, k la date du 5, que le pacha s'est soumis au traité de Londres, et que, relativement k la Syrie, il invoque la générosité du sultan, sans persister dans les prétentions qu'il avait affichées jusqu'ici. Rifaat-Bey était retourné k Constantinople avec les commissaires de la Porte et ceux des puissances alliées; et l'on considère maintenant l'affaire comme touchant k sa fin et pour ainsi dire comme arrangée. D'autres nouvelles d'Alexandrie, k ce qu'on écrivait le 12 de la frontière de Turquie, portaient que Méhe'met commancait k perdre courage. Tout avait contribué k le porter k réfléchir le langage ferme des conseils des puissances alliées, l'éloignement de la flotte française qui continue de rester près de Vourla l'énergie développée par l'amiral Napieret enfinles mauvaises dispositions des marins turcs. On mande de Posen, i5 septembre On éprouve chez nous, surtout parmi les catholiques, une vive satisfaction d'apprendre que le roi a reçu notre archevêque d'une manière fort gracieuse et que dans tous les cercles le prélat a été traité avec toute la considération due k son rang. Une lettre de Constantinople du 7 sep tembre, publiée dans le Portafohlio de Malte du i5, ajoute qu'un courrier de l'ambassade russe avait apporté des dépêches importantes Que l'escadre française avait reçu ordre d'éviter toute occasion de venir k une collision avec l'escadre anglaise; que le secrétaire de Rifaat- Bey avait, k ce que l'on assure, embrassé la cause de Méhémet-Ali; enfin, que le chargé d'affaires de la Grèce n'avait rien pu obtenir du divan le sultan ne voulant pas modifier le traité dit le Zographos. Le Courrier de Bordeaux publie la lettre suivante qui lui est adressée de Tulle M,n° Lafarge s'est pourvue en cassation. L'arrêt de la cour d'assises a produitdans notre ville, une sensation qu'il est impossible de rendre. Cette grande infortune a excité la pitié même de ceux qui croient k la culpabilité de Marie Lafarge. Dans la journéele bruit a couru qu'elle était morte. La foule se portait aux abords de la prison et de la cour d'assises. Les uns disaient qu'elle avait avalé une dose de poison, les autres qu'elle avait succombé dans une crise nerveuse. Une grande partie de curieux a quitté notre ville. La famille Garat est encore dans nos murs, k ce qu'on nous assure, mais livrée k la plus profonde douleur; elle garde une claustration presque complète. On assure qu'une commutation de peine signée d'un grand nombre de personnes qui ont assisté aux débatssera présentée au roi dans le cas où l'arrêt sera confirmé par la cour de cassation. On espère que le roi fera grâce au moins de l'exposition publique, en considération de la famille de la malheureuse Marie Lafarge. Il n'y a qu'une voix pour blâmer l'acharnement de l'avocat-général qui vient d'obtenir la con damnation de madame Lafarge. On se dit qu'après la première expertise son devoir était rempli, la justice était satisfaite ainsi que l'opinion publique; mais l'intérêt que l'auditoire témoignait cette malheureuse et le sourd mécontement qu'il expri mait contre l'àpreté de l'accusation, n'ont fait qu'exciter l'amour-propre de l'avocat-général. Il est, sans doute, tout seul aujourd'hui k se féliciter de sa victoire, et quelle victoire! Deux cadavres pour un! Un demi-milligramme d'arsenic. Les jurés limousins ont peut-être cru que c'était un demi-kilogramme; car personne n'a essayé de leur faire apprécier la juste valeur d'un demi- milligramme; et la connaissance des mesures mé triques n'est pas fort répandu dans le Limousin. Or le poids trouvé par Orfila n'est que la millième partie d'un objet pesant environ 9 grains; ce qui fait moins d'un centième de grain. Or la quantité d'arsenic natif ou normal qui se trouve dans tous les cadavres est d'un grain d'après Raspail, et même d'après Orfila. On ne doit pas douter que si l'on eût procédé sur un autre cadavre quelconque, on y eût trouvé cent fois plus d'arsenic que dans celui de Lafarge. Et comme il faut au moins dix grains pour empoi sonner un homme colossal comme M. Lafarge, il restera toujours beaucoup de doute sur le bien jugé des jurés limousins. Aussi avons-nous la quasi-certitude que cet arrêt sera cassé si toute fois madame Lafarge ne meurt pas avant son annulation. Ce procès ayant été publié par presque tous les journaux du monde, il n'aura pas coûté moins d'un million de francs de papier et de caractères; et si, d'après I'iupression qu'il a laissée dans les esprits, on allait aux voix pour prononcer entre madame Lafarge et M. Decoux nous ne savons pas la place de qui nous voudrions nous trouver. VAN Meubiliaire en Iluyscatheylyke Gaederen, Bées- tiaelen LandsallaemZool- en IVagen Arnasch, Vruchten in de schoure en op den akker TE LANGEMARCK. Den notaris DELA VIE verbly vende te Poe!— cappelle, gemeente Langemarck, zal op de hier naer vastgestelde dagen houdcn de naerschreven Venditien. i° Donderdag 8en October 1840, ten 11 ueren voormiddag precies, ter hofplaets en op de landen uytmakende het bofstedeken, gebruykt door de weduwe Augustinus Maekelberghbinnen de gemeente van Langemarck, weynig noord-oost der plaets van Poelcappelle, langs de straet leydende van den Treurtniet naer het Rattekot, van geheel haeren kuysraed, beitaende namentlyk in Koper-, tin-, yzer-, galleys-, glas-, steen- en aerdewerk, stoelen, tafels, beddingen, kassen, koffers, keeren met zyne toebehoortenmelk-, schoutsel- en waschkuypen, melk- en waterseulen al het landsallaem, van hauwen spaedengreepen raekels, drytanden, vorken en mesthaeken, al het zool- en wagen arnasch, van wagen, karre, ploeg, kegge, heegden en hoeselaere, haelkarteel en kuypen, 4,000 schooven terwe, 1,000 schooven rogge, 5oo schooven boonen400 bondels claverhooy100 idem meerschhooy, een deel geleyen en bauwe- lingen strooy voorts twee wel geoeffende ezels voor den landbauwmet hunne arnasseuren, 4 alderschoonste melkkoeyen 6 schoteling zwyns een deel brand- en andcr bout, de aerdappels op 56 aren i5 ccntiaren lands en het braekloof op ontrent 14 aren 70 centiaren idem, immers ailes wat'er ten huyze, hove en op de landen van het voorschreven bofstedeken te bevinden is. De vergadering ter hofplaets van gemeld Hojstedeken, En a® Vrydag 9=® October 1840, ten 2 ueren namiddag, van 1 hectare 52 aren 3o centiaren schoone en goede aerdappelsgroeyende op eene partie land deel makende der hofstede gebruykt door Ignatius Meerssemanbinnen de gemeente van Langemarck, op weynigen afstand der plaets van Poelcappelle, digt iegens de calchiede leydende van Yperen naer Brugge, by d'herberg het Abeelhof. De vergadering ter herberg het Abeelhof voornoemd. Deze venditien zullen gehouden worden met gewoonelyken tyd van betaeling, mits door de koopers stellende goede en welbekende tnedekoopers en de bespreken gereet voldoende, (1)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 3